La Presse Pontissalienne 288 - Janvier 2024

Sport 9

La Presse Pontissalienne n°288 - Janvier 2024

COUPE DE FRANCE Événement C.A. Pontarlier, la tête très haute

Dans un stade Léo-Lagrange de Besançon surchauffé, les joueurs pontissaliens (N3) ont montré, malgré la défaite, un très beau visage devant l’Olympique Lyonnais (L1) le 7 jan vier dernier. Le rêve est passé, les souvenirs resteront gravés.

Les joueurs pontissaliens ont montré un cœur “gros comme ça” devant l’ogre lyonnais (photos Slah Bouaziz).

É crire l’Histoire. Le rêve pontis salien était écrit en lettres noires dans les tribunes du stade Léo Lagrange de Besançon le 7 jan vier dernier à l’occasion des 32 èmes de finale de la coupe de France. Les joueurs de Jean-Luc Courtet l’ont fait, même s’ils se sont inclinés 3-0. Ils ont tenu, une mi-temps, devant l’Olympique Lyonnais, une référence dans le cham pionnat de France, 7 fois champion, 5 fois vainqueur de la coupe de France et double demi-finaliste de la Ligue des champions (2009-2010 et 2019 2020). Ils ont regardé, jusqu’à la pause, les hommes du richissime président de l’O.L. John Textor droit dans les yeux. Présent à Besançon large sourire en coin et bière à la main, le patron rho danien a fait le bonheur des spectateurs en distribuant des selfies aux suppor ters ravis. Sur la pelouse où Pierre Sage avait aligné son meilleur onze possible du moment (Lopes, Caleta

Car, Cherki, Tolisso et Lacazette étaient de la partie), les protégés de Jean-Luc Courtet ont fait rêver leurs 10 215 sup porters. Comme l’indiquait un des magnifiques tifos concocté par les fans haut-doubiens, “La Ligue 1 ne nous fait pas peur…” , Pontarlier était “on fire”. Il aura fallu attendre la toute fin de première mi-temps, puis l’entame de la seconde, pour que Ryan Cherki (45 ème ) puis Ainsley Maitland Niles (52 ème ), pompiers de service auteurs d’un but chacun, n’éteignent le feu pontissalien.

Durant la première mi-temps, Pontarlier a résisté aux joueurs de l’Olympique Lyonnais.

Avant que “le général”, Alexandre Lacazette, ne mette définitive ment fin aux espoirs des coéquipiers du capitaine Xavier Da Rocha (0-3, 56 ème ). “Lyon nous a respectés avant, pendant et après le match” appréciait le président Bertrand

“Lyon nous a respectés avant, pendant et après le match.”

Gabry une fois la partie finie. “De notre côté ce fut une grande fierté de voir ce stade bleu et blanc et cette ambiance bon enfant. Ce 32 ème de finale est une bouffée d’oxygène pour nous sur le plan financier avec une recette finale de 100 000 euros. Nous remercions d’ail leurs Lyon de nous avoir laissé sa partie de recette. Et puis la rencontre avec le président Textor fut aussi exception nelle : il a été très simple et très dispo nible ! Merci enfin à tous nos bénévoles et membres du comité directeur qui ont rendu cette journée inoubliable.” Inoubliable, ce match le restera aussi forcément pour l’emblématique entraî neur pontissalien Jean-Luc Courtet qui dirigeait, face à l’Olympique Lyon nais, son quatrième 32 ème de finale de coupe de France à la tête du C.A. Pon tarlier après Sedan, Caen et Montpel lier. “C’est une grande fierté d’avoir proposé 45 minutes de cette qualité” savourait-il après la partie. “Il y avait 7 joueurs formés au club dans le 11 de départ. C’est un aboutissement de 23 ans de travail pour moi et pour beau coup d’autres à Pontarlier.” Un souvenir gravé pour l’éternité. n A.A.

Très abordable, le président lyonnais John Textor a échangé

avec Bertrand Gabry, Patrick Genre et Anne Vignot après la partie.

L’ancien président du C.A. Pontarlier Pierre Arbelet était aux côtés du président

Bertrand Gabry pour ce match exceptionnel.

Un match gravé à jamais dans le cœur des supporters pontissaliens.

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