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N° 281

ATTRACTIVITÉ, IMMOBILIER… LES CONSÉQUENCES DU SUCCÈS LAC SAINT-POINT, LE JOYAU DU HAUT-DOUBS LA VOIE VERTE AUTOUR DU LAC REFAIT SURFACE…

le DoSSieR en p. 20 à 25

Encore des difficultés au programme sur l’axe Pontarlier-la Suisse ciRculation p. 17

Naomi Rivière, nouvelle Miss Doubs Et si la prochaine Miss France était du Haut-Doubs ? élection p. 32

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2 Retour sur info - Pontarlier Le quai du Doubs est enfin rénové

La Presse Pontissalienne n°281 - Juin 2023

Bientôt de nouveaux services au cimetière Saint-Roch

E n chantier depuis une année, cette ruelle qui relie le Pont des Chèvres au centre sportif municipal est de nouveau ouverte à la circu lation. Une forte dégradation du mur de soutènement du quai sur une longueur de 85 m a conduit la municipalité à inter dire la circulation automobile pour procéder aux travaux. “Le mur n’était pas réparable sur une longueur de 40 mètres. Il a fallu complètement rénover

ce tronçon. La proximité du Doubs imposait des contraintes d’intervention très strictes dans le respect de la police de l’eau. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise Vetter basée à Goux-les-Usiers” , récapitule Didier Chauvin, l’adjoint à l’ur banisme. L’arrêt de la circulation a aussi permis d’enfouir les réseaux secs, d’installer des nouveaux garde-corps, de refaire l’éclai rage public. Le coût de l’opé

Le chantier de rénovation du quai du Doubs a duré un an.

décidé de lancer un diagnostic des ponts, ouvrages et des berges le long du Doubs” pour suit l’élu municipal. ■

ration s’élève à 700 000 euros. Un quai en or. “Par précaution et pour ne plus se retrouver dans une telle situation, on a

Cinq aires de jeux ont fait peau neuve

double balançoire, une structure à ressort, une maison-toboggan et un nouveau sol souple. Square des Argilliers, c’est une balançoire double et un nouveau sol souple qui ont été mis en place. Dans le quartier des Pareuses, le terrain multisport - city stade - a été complètement rénové. Toutes ces structures sont ouvertes au public contrairement au multi-accueil “Pirouette” qui lui aussi a fait l’objet de rénovation, en l’espèce d’une maison-toboggan et un nouveau sol souple. Cette aire de jeux est ouverte aux enfants de la crèche. Dans cette même optique de profiter d’es paces de verdure en ville, le parc Jean nine-Dessay a rouvert mi-mai. Il a égale ment fait l’objet d’améliorations, notamment sur l’accessibilité grâce à l’installation d'une rampe d’accès à l’entrée du parc et d’un revêtement spécifique sur les deux allées principales. Un bassin et une tour bière ont aussi été créés afin d’accueillir une faune et une flore diversifiées. ■

P ontarlier ne compte pas moins de huit aires de jeux et sept parcs et squares. En 2022, cinq structures ont été rénovées partiellement ou totale ment, pour un montant de 150 000 euros.

On trouve ainsi le square Clemenceau qui s’est vu installer un jeu à balancement, une structure à ressort, une maison-tobog gan et un nouveau sol souple. Au square Camus, les enfants peuvent profiter d’une

Romuald Vivot, conseiller délégué en charge des cimetières, a présenté les nouveaux services de mobilité et de repérage au cimetière Saint-Roch.

O uvert en 1828, le cimetière Saint-Roch abrite 45 00 concessions dans lesquelles sont inhumées 18000 personnes, soit l’équivalent ou presque de la population pontissalienne. La muni cipalité qui souhaite faciliter l’accès au plus grand nombre a mis en place un service de mobilité douce qui sera opérationnel à partir du 20 juin. D’avril à la Toussaint, un véhicule électrique sera désormais positionné à l’entrée du cimetière côté monu ment aux morts. “Les personnes qui le souhaitent pourront utiliser le point d’appel pour solliciter l’un des gar diens qui viendra les transporter à

plus près de la concession où elles veulent se rendre. Ce service fonc tionnera les mardis et jeudis de 8 heures à 16h30” , explique Romuald Vivot, conseiller délégué en charge des cimetières qui a pré senté ce nouveau dispositif en intro duction du Printemps des cimetières qui s’est déroulé les 12 et 13 mai derniers. La Ville a également entrepris d’in formatiser l’ensemble des conces sions accessibles aux usagers. D’ici la Toussaint, une borne d’accueil sera installée au cimetière. Elle servira à identifier et à localiser les conces sions pour faciliter le repérage. ■

L’aire de jeu, square Clemenceau, fait partie des cinq structures rénovées en 2022.

Éditorial Équilibre

cinq ans, avec pour conséquence immédiate la hausse indécente des prix de l’immobilier, et celui des locations. Le maire écologiste de la ville haut-savoyarde a pris la décision drastique d’imposer un quota de locations saisonnières. Le secteur du lac Saint-Point n’en est pas encore là mais le risque est bien réel d’une telle dérive. Rendons grâce aux élus locaux, et aux riverains vigilants, qui depuis quelques décennies, par des décisions plutôt sages comme l’interdiction de la navigation à moteur, de ne pas avoir transformé ce joyau naturel du Haut Doubs en Disneyland aquatique. La même prudence est de mise dans les dossiers d’aménagements doux autour du lac. On l’a bien vu il y a dix ans avec le projet, abandonné depuis, de voie verte. Seuls les aménagements raisonnés semblent convenir à cet écosystème où doivent se mixer le plus harmonieusement possible habitat et tourisme. Un équilibre qui reste bien fragile. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

les élus locaux pour maîtriser le coût de l’immobilier. Dans les communes riveraines du lac, Malbuisson notamment, le prix du mètre carré de terrain, quand il s’en trouve encore à vendre, se négocie désormais à près de 300 euros le mètre carré. Du jamais vu. En quelques décennies seulement, cette commune du Haut-Doubs a vu sa population presque multipliée par quatre ! Les élus locaux, parfois démunis face à des règles d’urbanisme laissant libre cours aux projets privés, doivent donc déployer des trésors de vigilance pour que leurs communes restent à taille humaine. Sou vent une gageure. Toutes proportions gar dées, des secteurs sous pression comme la région du lac d’Annecy ont été en quelques années transformées en un vaste terrain de jeu pour touristes internationaux (souvent) fortunés et a décidé il y a quelques semaines de réguler le nombre de locations saisonnières type Airbnb. Leur nombre a explosé, multiplié par quatre en seulement

Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité: 03 81 67 90 80 E-mail: redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Conception pubs : Éloïse Perrot. Équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod. Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Aviron Pontissalien, Base nautique des Grangettes, S. Billet, Le foyer, Pont des arts, Trail du Mont d’Or, Ville de Pontarlier. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juin 2023 Commission paritaire : 0227 D 79291 Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni.

C ontrairement à ce que les brochures touristiques mettent en avant depuis plusieurs décennies, non, le lac Saint-Point, joyau du Haut Doubs, n’est pas le troisième lac naturel de France en superficie. Il est devancé de quelques centaines de mètres carrés par le lac d’Aiguebelette en Savoie. Cette mise au point étant faite, nous évoquerons dans le dossier que nous consacrons ce mois-ci à cette étendue d’eau, plusieurs aspects de ce site qui agit comme un aimant à plus d’un titre : son cadre naturel évidemment, et sa proximité avec la Suisse, à mi-chemin entre Pontarlier et son attractivité com merciale, et les cantons de Neuchâtel et de Vaud tout proches, pourvoyeurs de mil liers d’emplois. Le corollaire de cette attrac tion, c’est évidemment la difficulté de plus en plus prégnante à laquelle sont confrontés

4 L’interview du mois

La Presse Pontissalienne n°281 - Juin 2023

POLITIQUE

L’avenir de l’école

“L’autonomie des écoles, c’est la clé de la réussite” Le sénateur du Doubs Jacques Grosperrin vient de ren dre un rapport sénatorial proposant des pistes

très parlant. Contrairement à ce qu’af firment certains syndicats ici en France, ce n’est pas qu’une question d’argent. Dans notre système éducatif, les bons élèves restent bons élèves, les élèves moyens parviennent à progresser mais surtout, on n’arrive pas à faire remontent les élèves les plus en difficultés. Mais le problème principal de l’Éducation natio nale en France, c’est que chaque ministre chasse la réforme de son prédécesseur. Or, le temps de la vie scolaire n’est pas le temps de la vie politique. L.P.P. : Qu’entendez-vous par plus d’autonomie ? J.G. : Les systèmes les plus performants sont ceux qui donnent le plus de place à la liberté et à l’autonomie des établis sements scolaires. Piloter par le haut les équipes pédagogiques ne donne pas

d’amélioration pour l’école de la République. Le niveau des élèves français de primaire continue de baisser.

L a Presse Pontissalienne : Comment se porte l’école en France ? Jacques Grosperrin :Avec l’argent qu’on y consacre tous les ans, les résultats devraient être excellents, ce qui n’est hélas pas le cas. Avec près de 60 milliards d’euros, c’est le premier budget de la Nation. Les résultats ne sont pas à la hauteur de cet investissement. L.P.P. : Sur quel constat vous basez-vous pour affirmer cela ?

J.G. : Sur l’ensemble des évaluations inter nationales menées depuis des années, et elles sont irréfutables. Toutes ces études montrent que dans les matières fondamentales que sont le français et les mathématiques, nos petits Français sont à la traîne. Ce n’est pas là où on met le plus de moyens que ça fonctionne, mais là où on met le plus d’autonomie aux écoles. L’exemple de la Finlande où j’ai déjà eu l’occasion de me rendre pour étudier le système éducatif est en cela

(sauf celui sur le port de l’uniforme) ont été votés à une large majorité, est bien d’alerter et de faire évoluer le ministre de l’Éducation nationale sur l’école. C’était aussi une occasion d’entendre ce ministre dont on ne connaît finalement pas très bien les convictions. L.P.P. : Quelle sera la suite de cette proposition de loi adoptée par le Sénat le mois dernier ? J.G. : Cette proposition doit partir à l’As semblée Nationale. Il faut désormais que les Républicains trouvent une niche afin qu’elle puisse être votée et adoptée. On a eu trop de débats sur l’Éducation nationale au Sénat comme à l’Assemblée, il s’agit maintenant de passer à l’action et d’avancer sur ces questions. Je suis convaincu que cette proposition de loi fera son chemin et contribuera à faire évoluer les choses dans le bon sens. Le problème, il faut aussi l’avouer, c’est qu’en matière d’Éducation nationale, on subit encore hélas les effets de Mai 68 avec des enseignants qui disons-le, n’ac ceptent toujours pas d’avoir un chef ou une autorité au-dessus de leur tête. Notre rôle est aussi de secouer le cocotier. J’en

de bons résultats, on le voit. L’Éducation nationale souffre énormément de la ver ticalité. Plus d’autonomie, ça veut notam ment dire un vrai chef d’établissement dans les écoles primaires, à l’image de ce qui se fait dans les collèges et les lycées, c’est-à-dire un directeur qui ait autorité sur les enseignants pour donner des orientations, fixer un cap en matière pédagogique et organisationnel, qu’il ait lui-même la possibilité de recruter cer tains enseignants. Et que les établisse ments aient aussi plus d’autonomie dans leur gestion, que les directeurs puissent choisir leurs outils pédagogiques, tout en respectant évidemment les pro grammes nationaux. L.P.P. : Parmi les propositions émises par votre commission sénatoriale, la seule à avoir été rejetée, figurait le port de l’uniforme. Vous le défendez ? J.G. : Cette disposition n’a pas été retenue en effet mais personnellement, je continue de penser que le port de l’uniforme à l’école est un bon moyen de niveler les différences sociales entre les élèves, et de donner aux enfants un sentiment d’appartenance à un établissement, à un collectif. C’est une vraie question qui se pose, notamment dans certains éta blissements de la région parisienne. L.P.P. : Une des élues qui a participé aux débats, la sénatrice écologiste Monique de Marco estimait que les articles de la proposition de loi que vous avez présentée sont tous des marqueurs de droite en matière d’éducation… J.G. : Et ce serait un défaut d’être de droite ?… J’ai été fier de porter ces pro positions, on ne peut pas accepter d’être passifs par rapport à ce qui se passe dans certains établissements scolaires en France et au regard de la baisse globale du niveau de nos élèves. L’idée de cette proposition de loi dont tous les articles

Zoom Les principaux constats de la commission l Malgré des dépenses importantes en France en faveur de l’éducation, notamment de l’éducation prioritaire, les inégalités entre les élèves demeurent très fortes. La dernière étude P.I.S.A. (2018) montre que comparé à ceux des autres pays de l’O.C.D.E., le système scolaire français favorise la réussite des enfants qui réussissent le mieux tandis qu’il est de moins en moins capable de faire réussir les enfants les moins privilégiés. La France reste l’un des pays où l’origine sociale des élèves conditionne le plus leur parcours scolaire. l L’étude internationale T.I.M.S.S. 2019 permet de constater quant à elle que les élèves français de CM1 sont surreprésentés parmi les élèves européens les plus faibles : au lieu des 25 % attendus dans le quartile inférieur, ils sont 45 % en mathématiques et 41 % en sciences. 15 % des élèves français - soit 1 sur 7 - ne maîtrisent pas les compétences élémentaires en mathématiques, ils sont seulement 6 % au niveau européen. l Les évaluations intergénérationnelles mettent également en lumière une baisse de la maîtrise des savoirs fondamentaux. En 40 ans, sur une même dictée, les élèves de CM2 de 2021 font significativement plus de fautes que leurs prédécesseurs de 1987. Répartition du nombre d’erreurs obtenues à la dictée ( %) ≤ 2 erreurs ≤ 5 erreurs ≤ 10 erreurs ≥ 15 erreurs ≥ 25 erreurs 1987 12,9 30,7 58,1 26,2 6,9 2007 5,8 15,6 36,6 45,7 13,2 2015 2,0 7,7 24,4 59,4 22,7 2021 1,9 7,0 21,9 63,0 27,5 l Le sentiment d’appartenance à une communauté scolaire est peu développé en France. En 2018, 31 % des élèves français disent se sentir comme un étranger dans leurs écoles. l Non seulement cette proportion est nettement supérieure à la moyenne de l’O.C.D.E. (20 %), mais surtout elle a fortement augmenté en trois ans (+ 8 points) puisqu’elle atteignait 23 % en 2015 pour les élèves français. Sans doute signe de ce manque de sentiment d’appartenance, les élèves français sont parmi ceux, au sein de l’O.C.D.E., qui coopèrent le moins entre eux dans leurs établissements (P.I.S.A. 2018).

suis convaincu : l’auto nomie des écoles, c’est la clé de la réussite. Avec plus d’autonomie, on va responsabiliser les encadrants, les enseignants et les élèves. L.P.P. : N’y a-t-il pas aussi un problème de formation des enseignants des écoles ? J.G. : Il y a en effet un gros problème de for mation. Les anciens I.U.F.M. devenus I.N.S.P.É. doivent évo-

“En France, chaque ministre chasse la réforme de son prédécesseur.”

L’interview du mois 5

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EN BREF

intelligent, mais ces qualités ne sont sans doute pas suffisantes pour faire un bon ministre de l’Éducation nationale. Jean-Michel Blanquer avait su faire bouger les lignes. Pap N’Diaye est beaucoup trop en retrait alors qu’il devrait être un initiateur de changements. Un signe : la der nière lettre de rentrée adressée au corps enseignant n’avait pas été faite par lui, mais par Emmanuel Macron… L.P.P. : Vous évoquez aussi dans notre pro position de loi les territoires ruraux qui selon vous seraient désavantagés. Que suggérez-vous ? J.G. : En milieu rural, je pense qu’il faut qu’on accepte la possibilité de garder des classes avec moins d’élèves, qu’on puisse créer des zones

luer aussi car ils ne forment plus correctement les enseignants. On souhaiterait que les directeurs de ces instituts soient nommés direc tement par le ministre et non plus par les Universités dont ils dépen dent. Enseigner dans le primaire, c’est faire classe, pas faire cours. Une formation dispensée à des futurs enseignants par des univer sitaires qui leur expliquent comment ça se passe dans une classe alors qu’ils n’ont jamais mis les pieds devant des élèves, ça ne peut pas fonctionner. Il est quand même triste que nos meilleurs étudiants ne se dirigent plus vers ces métiers de l’enseignement qui pourtant sont formidables et cela, parce que ces métiers manquent cruellement de reconnaissance. L.P.P. : Comment jugez-vous l’action du ministre Pap N’Diaye ? J.G. : Cette proposition de loi avait justement aussi pour objectif que ce ministre se révèle un peu plus sur ses intentions concernant l’école. Hélas on n’en sait toujours pas plus sur sa vision de l’école en France, il reste très, trop prudent. Et parfois reste en contradiction avec sa posi tion de chercheur qui a beaucoup travaillé sur la question des mino rités. On sent bien qu’il y a des sujets sur lesquels il n’est pas très à l’aise, en espérant notamment qu’il ne rouvrira pas le conflit entre l’école publique et l’école privée… Je pense que Pap N’Diaye est un type cultivé,

Lingettes La Communauté de Communes du Grand Pontarlier constate une augmentation significative de la présence de lingettes, véritable fléau dans le réseau d’assainissement. Même si ces lingettes sont indiquées comme étant biodégradables, elles n’ont cependant pas le temps de se désagréger durant le temps de trajet dans le réseau. Ces lingettes doivent impérativement être jetées dans le bac dédié aux ordures ménagères uniquement. Guide La nouvelle édition du guide des “100 Plus Beaux Détours de France” est sortie. Pour la dix-neuvième année consécutive, et ce depuis 2004, Pontarlier y figure. Conçu avec le partenariat de Michelin, ce guide de 176 pages présente les caractéristiques des 100 Plus Beaux Détours (exactement 108 en 2023) qui font le charme et la diversité du tourisme français, le plus souvent hors des sentiers battus. Sa diffusion est maintenue à 180000 exemplaires son guide demeure le premier des guides touristiques français.

d’éducation rurale comme on a su créer les zones d’éducation prio ritaire dans les quartiers difficiles. Je pense qu’on devrait arriver à mieux sanctuari ser les écoles dans la ruralité. Pour cela, il faut que Paris sache mieux écouter les élus locaux. n Propos recueillis par J.-F.H.

“Le ministre Pap N’Diaye est beaucoup trop en retrait.”

Jacques Grosperrin est le rapporteur de cette proposition de loi intitulée “École de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité.”

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La Presse Pontissalienne n°281 - Juin 2023 6 L’ÉVÉNEMENT VILLE DE PONTARLIER : LE POIDS DES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS

Avec une quarantaine d’installations et plus de 60 équipements sportifs, la Ville de Pontarlier plutôt fière de sa dynamique sportive doit gérer un important patrimoine, sans oublier de remettre à niveau et d’investir dans de nouvelles infrastructures. Éclairages.

l Stratégie Trois gros chantiers “On investit 2 millions d’euros en 2023 dans les équipements sportifs” La Ville de Pontarlier abrite une quarantaine d’installations dédiées aux activités sportives. Un patrimoine important qu’il faut entretenir et moderniser tout en développant les activités de pleine nature et de plein air. Entretien avec Philippe Besson, l’adjoint aux sports.

L a Presse Pontissalienne: Qu’est-ce qui fait la spécificité du patrimoine sportif à Pontarlier ? Philippe Besson : Il est à la fois dense et diversifié. On dénombre une soixantaine d’équipements sportifs sur 39 installa tions. On a sept gymnases dont quatre ont un plateau de 40 x 20 mètres. On ne va pas tout lister mais le parc sportif est adapté à la plupart des sports collectifs et individuels : foot, rugby, basket, hand, tennis, pétanque, athlétisme, canoë kayak, golf, gymnastique, skate-park, escalade, danse… L.P.P. : Il faut du monde pour entretenir tous ces équipements ! P.B. : Tout à fait. Avec les concierges, cela représente une quinzaine d’employés communaux, sans compter les salariés et bénévoles dans les clubs qui assurent la même mission comme c’est le cas au tennis ou au tir. On sous-traite à des sociétés privées l’entretien de certains gymnases. Deux agents de la Ville sont affectés à la gestion des terrains situés

la création d’un pump-track au parc des Ouillons. On tient aussi à moderniser le parc sportif existant. On est en train de refaire la piste d’athlétisme et on va bien tôt engager les travaux pour installer au complexe Paul-Robbe un terrain syn thétique qui sera dédié aux entraînements du rugby. L’un des axes de cette politique sportive est consacré à la diversification de l’offre sportive et la promotion de l’édu cation par le sport. Enfin, la Ville se fixe aussi pour mission d’accompagner l’ex cellence comme on le fait avec les contrats d’objectifs. L.P.P. : Quelle est l’enveloppe budgétaire consacrée au sport ? P.B. : En fonctionnement, cela représente 400 000 euros en incluant les subventions et les contrats d’objectifs. Cette année, on va investir 2 millions d’euros dans les équipements sportifs dont 1 million d’eu ros dans le terrain synthétique et 670 000 euros dans la piste d’athlétisme. 2 millions d’euros, c’est un quart du budget investissement global. Face à ces

aux complexes Paul-Robbe et Pourny.

L.P.P. : Cela représente un gros travail d’organisation et de gestion administrative ? P.B. : Oui, c’est pourquoi on a décidé en début de mandat d’engager une restruc turation du service des sports. On a récem ment recruté Pierre Vauthier au poste de responsable chargé des équipements sportifs.

davantage les équipements, les postes, dans le but de rationaliser in fine les coûts de fonctionnement. L.P.P. : Comment réduire la facture énergétique ? P.B. : C’est l’un des volets du schéma direc teur en cours qui inclut un audit éner gétique sur tous les bâtiments. Trois des quatre grands gymnases de la ville sont passés en éclairage led tout comme ils sont alimentés par le réseau de chaleur. La piscine l’est aussi et ce sera bientôt le cas du centre sportif municipal. L.P.P. : Qu’en est-il du projet de centre aqua tique ? P.B. : Rappelons qu’il est porté par la

enjeux, on est en train de mettre en place un schéma directeur de l’immobilier spor tif. L.P.P. : En quoi cela consiste-t-il ? P.B. : On réalise actuellement un diagnostic qui servira de base à ce schéma. On se fait accompagner par un cabinet spécialisé pour élaborer ce document-cadre. L’ob jectif, c’est d’avoir une vision plus large pour gagner en cohérence. On n’oublie pas d’associer à la démarche, les usagers et les clubs qui sont mieux placés que nous pour cibler les besoins. On souhaite être plus en phase avec eux. On compte aussi sur le cabinet pour trouver des solutions permettant de mutualiser

L.P.P. : Quelle est la stratégie en matière d’équipements sportifs ? P.B. : Les enjeux répon dent à la politique spor tive qui s’articule autour de différents axes. On s’est fixé comme priorité de développer les activi tés de pleine nature et de plein air. Pour citer quelques projets, on peut évoquer une station trail, un disc-golf sur le site du Gounefay ou encore

“Le projet d’un disc-golf sur le site du Gounefay.”

L’événement 7

La Presse Pontissalienne n°281 - Juin 2023

l Complexe Pourny 570 000 euros La piste d’athlétisme se refait une seconde jeunesse Cet équipement installé en 1987 subit

Cette piste utilisée par les athlètes du D.S.A. et les scolaires était vraiment mal en point. Un diagnostic de l’état existant a été réalisé en mai 2021. Plusieurs défauts ont été mis en évidence : affaissement des premiers cou loirs, déstructuration des cani veaux de récupération des eaux de ruissellement, revêtement de sol sportif hors tolérances au niveau de l’absorption des chocs.

une réfection lourde, notamment au niveau de la piste d’athlétisme qui aura un nouveau revêtement en résine polyuréthane imperméable.

L es engins de chantier et les ouvriers ont pris pos session du stade Robert Tempesta depuis quelques semaines. Ici un engin qui rabote l’ancien revêtement

en résine synthétique, là des ouvriers occupés à des travaux de terrassement. Un peu plus loin, on découvre une nouvelle fosse de steeple complètement rénovée.

La piste ne répondait plus aux normes d’homologation au niveau régional fixées par la Fédération Française d’Athlétisme. Lancé en avril, le chantier est donc important avec par exemple l’opération assez spectaculaire du rabotage du revêtement de la piste et des ateliers associés. La totalité des matériaux issus de ces rabotages seront évacués pour réutilisation en centrale d’enro bage. Les entreprises sont tenues de respecter une démarche Envi ronnement, Qualité, Sécurité à tous les niveaux de l’avancement des travaux. Le projet intègre la pose d’un nouveau revêtement et la réali sation de réseaux associés élec triques et de drainage des eaux de ruissellement. La livraison des travaux se fera en juillet. n

Depuis avril, les ouvriers et les engins de chantier occupent le stade Robert Tempesta.

Le revêtement sportif en résine synthétique a été évacué dans un centre spécialisé de classe 2.

l Complexe Paul-Robbe 1 million d’euros Les entraînements du C.A.P. rugby sur gazon synthétique

rain plus grand à cet endroit contraint par le talus qui des cend sur l’ancienne voie ferrée d’un côté et par la présence de l’autre synthétique de l’autre côté, sachant qu’une distance minimale doit être respectée entre les deux. “En augmentant la plage d’utilisation, on pour rait libérer des créneaux en hiver dans les gymnases occupés par le C.A.P. rugby” , poursuit Philippe Besson. Ce nouvel équipement se veut aussi écologique et durable. Il bénéficiera d’un éclairage avec des projecteurs led . Le système constructif intégrera la réali sation d’un réseau de drainage sur l’ensemble du plateau spor tif raccordé à un puits d’infil tration afin de permettre tota lement l’infiltration des eaux pluviales sur la parcelle de ter rain. Le remplissage du gazon synthétique met en œuvre un procédé avec lestage par sable et remplissage avec un produit naturel de type 100 % liège. La sous-couche de souplesse amortissante est conçue uni quement avec des déchets industriels non pollués. Le chan tier commence début juin et devrait se terminer en novem bre. “Cela devrait jouer pour le début de saison car les cham pionnats ont été décalés de quelques semaines à cause de la coupe du Monde de rugby.” n

Pierre Vauthier, en charge de la gestion des équipements sportifs et Philippe Besson, l’adjoint aux sports suivent de près la rénovation de la piste d’athlétisme.

Ce sera le plus gros investissement sportif de l’année. Cet équipement sera réalisé cet été en lieu et place du terrain annexe rugby en gazon naturel.

tissante” , explique Philippe Bes son. Les autres gros avantages rési dent dans la fréquence d’utili sation beaucoup élevée et dans la durée qui peut s’étendre sur toute l’année pour un synthé tique. Seul petit bémol, il lui manquera 1 mètre de largeur pour être homologué. Impossi ble en effet de réaliser un ter

L es terrains du stade Paul-Robbe sont sans doute parmi les plus utilisés du secteur. Entre le foot, le rugby et les scolaires, plus de 1000 utili sateurs par semaine viennent

nase. “Ce nouveau terrain sera plutôt réservé aux entraîne ments du C.A.P. rugby. Il sécu risera les conditions d’entraî nement des joueurs en réduisant l’impact des chutes car il sera équipé d’une sous-couche amor

s’entraîner à cet endroit. Quand les conditions ne se prêtent pas à l’utilisation du gazon naturel, les deux clubs se partagent tant bien que mal le seul terrain synthétique existant. À défaut, l’un va s’entraîner dans un gym

com’com du Grand Pontarlier. Quatre cabi nets d’architectes ont été retenus. Leurs dossiers seront remis en juillet aux services qui les analyseront. La sélection du lauréat se fera du 12 au 14 septembre. Si tout va bien, on peut espérer un début des travaux fin 2023 ou début 2024 pour une ouverture à la rentrée 2026. On en saura plus alors sur les solutions de relogement des clubs et associations encore accueillis au Centre sportif municipal. On attend aussi du cabinet mandaté pour le schéma directeur de nous faire des propositions d’occupation nous permettant de savoir s’il est plus opportun de valoriser l’existant ou de construire de nouveaux équipements. n Propos recueillis par F.C.

Le deuxième synthétique du complexe Paul-Robbe remplacera le train d’entraîne ment du C.A.P. rugby.

8 L’événement

La Presse Pontissalienne n°281 - Juin 2023

l Parc des Forges 80 % de subventions Le nouvel écrin du C.K.P. bientôt opérationnel Si l’ancien moulin de Morieux qui abrite les locaux du C.K.P. ne manque pas d’authenticité, côté fonctionnalité, c’est une tout autre affaire. Tous ces tracas devraient disparaître cet été quand le club prendra possession de sa nouvelle base flambant neuve.

“L es travaux seront termi nés à la fin du mois de juin pour une remise des clefs dans l’été. On inau gurera la base en septembre” , annonce Philippe Besson, l’adjoint aux sports. Sûr que ce nouvel outil risque de faire des jaloux. Plusieurs raisons sont à l’origine de ce projet. D’abord offrir un environnement de travail digne de ce nom pour l’un des clubs les plus titrés du Haut-Doubs dont les champions brillent au plus haut niveau depuis des

décennies. Récompense de la perfor mance mais aussi de l’investissement dans l’éducation par le sport via l’école de pagaie et les interventions en milieu scolaire. Les locaux actuels ne sont plus du tout adaptés à l’accueil de groupes dans de bonnes conditions. De plus, la création d’une centrale hydroélectrique sur le site du moulin oblige aussi le C.K.P. à déménager. Restait à trouver l’empla cement idoine. Idéalement placé le long du Doubs, le site de l’ancienne piscine

des Forges était approprié. La sobriété environnementale s’imposait dans cet écrin de verdure qui s’insère entre le Doubs et la rocade. Le bâtiment disposera d’un parking de 43 places de stationnement en concassé. L’implantation en bordure de ripisylve permet de faire bénéficier le bâtiment de l’ombre et de la fraîcheur des feuil lages côté sud en été. Cette protection disparaît l’hiver, laissant l’édifice béné ficier au maximum de l’énergie solaire. Sur le plan architectural, le projet se veut résolument contemporain et sobre en associant deux volumes distincts. Le premier en béton, recouvert d’une toiture végétalisée, abrite le hangar à Sous le toit à deux pans, on trouve un séchoir avec des portants où seront suspendues les tenues mouillées.

La construction en deux volumes associe le bois, le béton et un bardage cuivre.

La salle commune laisse entrer abondamment la lumière et la verdure.

temps. L’accès à la rivière se fait par un embarcadère. Le chauffage de l’édi fice est assuré par une chaudière à gra nulés bois, alimentant un réseau de radiateurs. Le montant global du projet s’élève à 1,079 million d’euros avec un taux de subvention très confortable à 80%. “La Ville a engagé une réflexion pour aménager en complément des espaces ludiques dont une passerelle qui sera construite en 2024 ou 2025” , annonce l’adjoint en soulignant l’étroite collaboration du club du C.K.P. dans la conception de la base. n F.C.

bateaux et les locaux techniques. Le second volume est réalisé en ossature bois avec un toit à deux pans où l’on trouvera notamment un astucieux séchoir équipé de portants métalliques pour suspendre les tenues mouillées. Un système manuel de poulies permet d’élever ensuite le portant à hauteur d’ouvrants, laissant l’air circuler de façon naturelle pour en accélérer le séchage. Cette partie en ossature bois accueille aussi une salle commune et le bureau. À l’extérieur, un espace est réservé à la réparation des bateaux par beau

Côté rivière, un embarcadère permet la mise à

l’eau des bateaux.

l Parc des Ouillons 200 000 euros L’ancienne piste de bicross transformée en pump track

A u moindre rayon de soleil, le skatepark se remplit comme une ruche, preuve de l’attrac tivité de cet équipement qui a vite trouvé son public et sa place dans ce parc des Ouillons qu’il faudrait inventer s’il n’existait pas. Le skatepark est aussi victime de son

succès avec des difficultés de cohabi tation entre les jeunes enfants et des adolescents qui n’évoluent pas à la même vitesse. D’où l’intérêt d’apporter une solution complémentaire avec un pumptrack qui sera réalisé en lieu et place de l’ancienne piste de bicross. Cet équipement est un parcours en

boucle, constitué de bosses et de virages relevés. Le projet ne se fera pas avant 2024. n

La Ville projette d’investir dans un superbe pumptrack à côté du skatepark.

Bienvenue dans le Village JMJ Mobilité à Pontarlier !

Le groupe JMJ Automobiles réinvente la concession avec son Village Mobilité à Pontarlier. Il réunit sous un même toit dix marques et des services étendus pour répondre aux besoins de mobilité de chacun. Un concept innovant et une première en France !

L e groupe JMJ Automobiles fait entrer le métier de concession naire dans une nouvelle ère à Pontarlier. Il transforme actuel lement sa concession Citroën, de la rue Dechanet, à l’entrée de la zone commerciale des Grands Planchants, en un Village Mobilité, une première en France. Le principe est de réunir sous un même toit 10 marques du groupe Stellantis qu’il commercialise : DS Automobiles, Alfa Romeo, JEEP, Citroën, Opel, Fiat, Abarth, Fiat Pro, RAM et Dodge. Ce projet ambitieux et innovant qui arrive à son terme, a nécessité pour JMJ Automobiles, d’in vestir dans la transformation du bâti ment existant afin de donner une place identifiée à chacune de ces marques. Les anciens locaux ont donc perdu les couleurs de la marque aux chevrons pour arborer une devanture moderne, anthracite. Une nouvelle aile a été construite. Début juillet, date annoncée de la fin des travaux, les clients seront accueillis dans un espace de 4 000 mètres carrés (y com pris les ateliers), sur deux étages entiè rement dédiés à la voiture, aux vans de loisirs, mais aussi aux scooters et aux trottinettes électriques ! La mobi

Un bâtiment spécialement dédié aux véhicules d’occasion À deux pas du Village JMJ Mobilité, au 17 rue Dechanet à Pontarlier, se trouve le bâti ment dédié à la vente de véhicules d’occasion. Cet espace va abriter l’ensemble de l’activité présenté sous les couleurs de Spoticar JMJ. Les clients auront accès à une offre exceptionnelle de plus de 1 000 véhicules révi sés et garantis. Dans ce bâtiment, un espace sera réservé égale ment à la marque Nissan et à l’activité de location de véhicules pour particuliers et professionnels, JMJ Loca tion. n

Jacques et Jean-Marc Dubois, fondateurs du groupe JMJ Automobiles, sont à l’initiative

“Faire vivre au

client une véritable expérience

du projet de Village JMJ Mobilité qui ouvrira officiellement ses portes début juillet à Pontarlier.

lorsqu’il franchit notre porte.”

tarlier. Dans le Village JMJ Mobilité, nous aurons moins de modèles expo sés, mais nous pourrons avoir tous les modèles. En revanche, le parc de véhicules d’essai sera beaucoup plus important pour chaque marque. Notre rôle est d’apporter des infor mations complémentaires à un client qui s’est déjà renseigné sur Internet, voire qui a déjà configuré son véhi cule. Nous sommes là pour l’accom pagner, lui permettre de vivre une véritable expérience lorsqu’il franchit notre porte.” Ce Village Mobilité est le point de départ d’une nouvelle manière de présenter les véhicules, avec, en plus, un ensemble de services éten dus pour les véhicules d’occasion, le S.A.V., les formules de prêt, la location… “L’idée est d’être en mesure de proposer à chaque client une solu tion de mobilité selon ses goûts, ses attentes, son budget” poursuit Jacques Dubois. Le Village JMJ Mobilité de Pontar lier est à l’avant-garde d’un chan gement de fond dans la manière d’appréhender la concession auto mobile. Le groupe JMJ a entrepris de créer trois autres “Villages Mobi lité”, à Vesoul, Lons-le-Saunier et Épinal. n

lité pour tous ! Dans ce lieu unique, chaque marque disposera d’un hall de 250 mètres carrés qui respectera ses codes et qui soulignera son identité tant dans l’agencement que dans le choix des couleurs. En se déplaçant dans le Village JMJ Mobilité, le client pas sera d’un univers de marque à l’au tre. Il pourra découvrir des véhicules d’exposition, échanger avec les pro fessionnels qui l’accueilleront et ainsi faire son choix. “Nous allons donner beaucoup plus de visibilité aux marques” annonce Jacques Dubois, fondateur avec son frère Jean-Marc du groupe JMJ Automo biles. Ensemble ils poursuivent une aventure familiale démarrée à Mor teau il y a plus de 60 ans ! Il ajoute : “Avec ce projet, on répond à une tendance qui progresse chez les constructeurs. Pour réduire leur empreinte carbone, ils nous invitent à réduire les surfaces immobilières et à nous appuyer sur le digital (les bâtiments ont été rénovés dans le respect de la norme R.E. 2020, N.D.L.R.). C’est ce que nous faisons en réunissant dix marques sous un même toit sachant que certaines d’entre elles, comme Fiat et Abarth avaient leurs propres locaux à Pon

Le groupe JMJ Automobiles bien implanté

dans le Grand Est Le groupe JMJ réunit une qua rantaine de sites (concessions, agences de location, centres de contrôle technique, et CAR PRO, le centre de logistique de pièces de rechange) répartis en Bourgogne, en Franche Comté, dans le grand est. Il emploie actuellement plus de 850 personnes. Il commercialise plus de 20 000 véhicules par an dans les 13 marques qu’il distribue (Peugeot, Citroën, DS Automobiles, Opel, Fiat, Abarth, Fiat pro, JEEP, Alfa Romeo, Nis san, Volvo, RAM et Dodge). Le groupe s’est doté d’un site Inter net de vente de véhicules d’oc casion sur lequel le client a accès à plus de 1 000 réfé rences. n

Jacques et Jean-Marc Dubois entourés des cadres du Village JMJ Mobilité de Pontarlier, un espace multi marque unique en France qui emploie une cinquantaine de personnes. Le Village Mobilité à Pontarlier, c’est un bâtiment de 4 000 m 2 où sont réunies 10 marques.

21 Rue Dechanet - 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 89 39 Horaires : Du lundi au samedi de 8h à 12h et de 13h30 à 18h www.jmj-automobiles.com

10 Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°281 - Juin 2023

CULTURE Le 21 juin La fête de la musique sous le signe du partage Après une édition 2022 encore sous le spectre du Covid, la Ville de Pontarlier choisit de proposer une version plus ambitieuse et surtout plus interactive de la fête de la musique qui a lieu le 21 juin. Aperçu.

Marielle Vieille et Daniella Thiébaud Fonck, les deux élues pontissa liennes en charge de

l’événement ont présenté le contenu de cette fête de la musique revisitée.

L’ heure du renouveau a sonné pour cette mani festation qui, semble-t-il, était à la recherche d’un second souffle dans la capitale du Haut-Doubs. “On a l’impression qu’il y a moins de monde depuis quelques années même si l’an der nier on a subi une météo très plu

vieuse, note Daniella Thiébaud Fonck, l’adjointe à la culture. Il fallait absolument se mettre autour de la table pour revoir notre copie. On a créé un comité de pilotage. La réflexion a permis d’aboutir à une proposition plus interactive. On voulait que les gens restent au centre-ville. Il y aura des buvettes

et des food-trucks sur les places d’Arçon, Saint-Bénigne et Jules Pagnier.” Les commerçants et restaurants pontissaliens s’associent également au mouvement avec leur program mation musicale. Le périmètre a été élargi cette année et se déploie sur 13 sites d’animation musicale

avec la participation des associa tions et des groupes locaux. La musique s’invite sur les places, dans les rues, les cours d’école, les jardins publics, au conservatoire… Les endroits sont suffisamment éloignés les uns des autres pour éviter de tomber dans la cacopho nie. Cette édition pontissalienne se veut festive et populaire et joue la carte de l’innovation avec un karaoké géant de 19 h 30 à minuit sur la place d’Arçon encadré par Tam’Tam animation. Autre nou veauté sur la place Saint-Bénigne qui accueillera à partir de 19 heures une guinguette où se succéderont l’accordéoniste Benoît Chabod puis les Barboozes. “ En

l’harmonie municipale, l’orchestre symphonique, les chorales, country, techno, jazz, samba, rock… La jour née débutera dès 15 heures avec des séances du jeu vidéo “juste dance” organisées dans la salle d’animation de la médiathèque. “Il faut que chacun, jeune ou moins jeune, y trouve son compte. Je sou haite vraiment que cette fête soit un temps fort, que les gens se disent, il se passe quelque chose à Pontar lier. On teste cette nouvelle formule et on verra si c’est concluant” , pour suit Daniella Thiébaud-Fonck à l’amorce d’un mois de juin qui s’an nonce particulièrement chargé en animations musicales, théâtrales, culturelles, sportives… n F.C.

cas de mauvais temps, on a prévu des replis sous la Halle Pasteur pour le karaoké et aux Capucins pour la guinguette”, annonce Marielle Vieille, conseillère muni

cipale qui a pris une part active dans l’organisa tion de l’événe ment. Mais le pro gramme ne se limite pas à la variété et au répertoire musette, tous les genres musicaux seront de sortie le 21 juin au centre ville de Pontarlier :

“La réflexion a permis d’aboutir à une proposition plus interactive.”

Dézin gueurs de tubes, les Barboozes seront de la fête sur la place Saint Bénigne.

EN BREF

SPORT Canoë slalom Jules Bernardet dans les starting-blocks olympiques Fin avril, le jeune athlète pontissalien a décroché sa sélection en équipe de France A pour disputer trois manches de Coupe du Monde. Il s’engage dans la course à la sélection olympique qui s’annonce très serrée entre huit prétendants de niveau international.

Parc Jeanine Dessay Le parc Jeanine Dessay a

rouvert ses portes à Pontarlier. Grâce à

l’installation d’une rampe d’accès à l’entrée du parc et d’un revêtement spécifique sur les deux allées principales, le parc a gagné en accessibilité afin de permettre à chacun de profiter de sa quiétude. Dans le cadre de l’événement national “Rendez-vous aux jardins”, la Ville de Pontarlier et l’Association Bisontine de Pomologie L’occasion d’expliquer entre autres la pollinisation des arbres fruitiers dans les vergers. Et chaque samedi du mois de juin à partir de 18 heures, ce jardin devient le théâtre de la musique et de la danse avec des concerts et des spectacles. Samedi 3 juin: Les Vieux de l’Hop, samedi 10 juin: Houdini Jazz Band, samedi 17 juin: Les Blaudes de l’Arlier, samedi 24 juin: June. Entrée libre. Hommage L’actrice Jacqueline Maillan aurait eu 100 ans cette année. Pour l’occasion, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci est visible dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier jusqu’au 24 juin. organisent une visite commentée du jardin.

L es sélections ont eu lieu du 24 au 29 avril au stade nautique de Vaires sur-Marne qui servira aux épreuves des J.O. de Paris 2024. En canoë, la jeunesse s’est mise en évidence. Nicolas Gestin et Jules Bernardet qui ont tous les deux 23 ans ont été retenus après avoir réalisé deux des trois meilleurs temps sur les trois finales en slalom. Les trois sélectionnés partici peront aux prochaines étapes de la Coupe du Monde, à savoir à Augsbourg du 1 er au 3 juin, à Prague du 8 au 11 juin et à Tacen en Slovénie du 15 au

18juin. “En fonction des résul tats, Jules participera ou pas aux championnats d’Europe puis aux Mondiaux. Aujourd’hui, en décrochant sa sélection en Équipe de

L’espoir du C.K.P. a décroché fin avril sa sélection en Équipe de France A.

rampe à plus de deux mètres au-dessus de l’eau avant d’ef fectuer un slalom avec des portes en vue d’arriver le pre mier en bas. “On a prévu de le suivre le plus souvent possible sur les courses y compris en décalant les animations prévues cet automne pour fêter les 50 ans du C.K.P.” , ajoute François Rosset. n

les épreuves chez les U 23. Il s’est également pris au jeu du kayak-cross qui a été adopté pour les J.O. 2024 comme nou velle discipline olympique. Le slalom extrême, c’est son autre appellation, combine toutes les disciplines de canoë en eaux vives. Quatre concur rents au sein de quatre bateaux identiques, glissent d’une

au 8 octobre à Vaires-sur-Marne où Jules a choisi de s’entraîner avec son référent Jonas Tur meau dans les eaux du bassin olympique” , rappelle François Rosset, le président du C.K.P. La partie est loin d’être gagnée car ils sont plusieurs céistes à pouvoir prétendre décrocher la timbale. Jules Bernardet est toujours susceptible de courir

France A, il a mis le doigt dans la course à la sélection olympique. On connaîtra sans doute l’heureux élu suite à la Coupe de Monde qui se déroulera du 5

“Il a mis le doigt dans la course à la sélection olympique.”