La Presse Pontissalienne 280 - Mai 2023

28 Frasne - Levier - Jura voisin

La Presse Pontissalienne n°280 - Mai 2023

ANNIVERSAIRE

Enseignement agricole

Les anciens de Dannemarie, 50 ans après Le lycée agricole de Dannemarie qui a formé des centaines de jeunes Haut-Doubistes fêtait en cette fin avril les 50 ans de sa toute première promotion. Émotion et rigolade étaient au rendez-vous.

Séquence retrouvailles

pour les anciens élèves.

I ls ont apparemment retrouvé le che min de l’école facilement. Ils étaient venus en nombre, des quatre coins de la région et notamment du secteur

Dannemarie forme chaque année plus de 500 jeunes (85 % d’entre eux sont logés sur place) et prépare près de 500 autres apprentis que son deuxième site de Châteaufarine. Le site de Danne marie abrite aussi une ferme pédago gique dotée d’une centaine de vaches laitières, d’un atelier viande et d’un atelier porcin depuis 2015. “Au total sur nos deux sites, il y a donc plus de 1 000 élèves et 200 personnes pour les accompagner. Nous affichons un taux de réussite de 97 %” se félicite la pro viseure de l’établissement Fabienne Martin. Les anciens de Dannemarie n’ont - presque - pas changé. Une chose est sûre : ils ne se sont pas départis de leur bonne humeur. n J.-F.H.

nis à l’occasion des 50 ans de la première promotion de cet établissement d’en seignement qui a formé depuis des générations de futurs exploitants agri coles, mais pas seulement : des techni ciens agricoles, des ingénieurs voire des futurs vétérinaires. Pour l’occasion, France 3 Franche-Comté leur avait même fait la surprise de diffuser pour eux un reportage datant de 1971, fil mant les débuts du lycée. “Oh c’est Phi lippe Wingler !” , “Ah, c’est Jacques Pagnot !” , “Je reconnais la Michelle Per rot !” Tous les anciens aujourd’hui sep tuagénaires pour la plupart, y sont allés de leur petite anecdote, heureux de se retrouver là 50 ans plus tard. Ces élèves qui ont essuyé les plâtres préparaient alors leur Bac D’, un diplôme scientifique à vocation agro

nomique. Certains ont ensuite repris des fermes, d’autres se sont dirigés vers l’enseignement, d’autres encore ont choisi une autre voie qu’un métier à vocation agricole. “Je me souviens avoir débarqué ici début juin 1970, le lycée n’était pas terminé, les meubles étaient

de Levier, Frasne, ou Amancey. Ce mardi 25 avril, c’étaient les grandes retrouvailles pour les anciens du lycée agricole de Dannemarie-sur-Crète réu

encore dans les cartons, nous avons aidé à tout ins taller dans un esprit très joyeux” se remémore un ancien. “Nous sommes arri vés ici dans un esprit d’au todiscipline issu des idées un peu foireuses de Mai 68, raconte un autre ancien. C’est vrai que nous n’étions pas très discipli nés…” Aujourd’hui, le lycée de

“Les meubles

étaient encore

dans les cartons.”

Parmi les anciens élèves, beaucoup étaient originaires du Haut-Doubs.

ENBREF

SANTÉ

De Foncine à Champagnole Mieux faire connaître les handicaps invisibles Pour plaider la cause des handicaps invisibles, Nelly Barbier repart sur les routes. Elle participe à un défi organisé le 6 mai dans le Haut-Jura avec l’association “Mission des possibles”.

Miss

du 6 mai, Nelly Barbier et les autres organisateurs souhaitent intervenir dans les écoles et les entreprises de la région pour mieux faire connaître ces patho logies invisibles que les auto rités sanitaires ont encore un peu de mal à connaître et recon naître. “Il y a encore beaucoup de pédagogie à faire autour de ces handicaps” ajoute Nelly Barbier qui compte bien pour suivre sa croisade après cette première manifestation le 6 mai. Elle participera notamment, sur un tandem avec une autre per sonne touchée, à la grande slow up organisée en septembre autour de Marnay (Haute-Saône) avec des clubs cyclistes. Et avant cela à un grand périple à vélo dans les Pyrénées avec au pro gramme 450 km à parcourir en deux jours. Son objectif final est de pouvoir réaliser un grand film-documen taire au fil de ses périples. C’est sur un vélo, pour montrer qu’on peut tous se relever après un accident, qu’elle veut continuer à prêcher la bonne parole. n

elle se rend le 6 mai dans le Jura pour une grande manifes tation intitulée “L’Ain-possible, le défi bancale”, une épreuve rando, cyclo et pédestre qui relie Foncine-le-Haut à Champa gnole. Elle s’associe à l’associa tion “Mission des possibles”, organisatrice de l’événement. “C’est une association basée à Nozeroy, présidée par Jacques Ruty. La manifestation regrou pera de nombreuses autres asso ciations liées de près ou de loin aux questions de handicaps. Je serai là pour témoigner sur les handicaps invisibles avec l’as sociation des traumatisés crâ niens” note Nelly Barbier qui a toujours un défi à relever. “Sur notre stand, nous aurons aussi un groupe de profession nels venus du centre de réédu cation de Salins : ergothéra peute, orthophoniste, neuro-psychologue qui inter viendront aussi sur ce thème” observe Thierry Cuenot, un Jurassien victime d’un accident de la route il y a quelques années et qui participe à l’or ganisation. En complément de cette journée

T roubles de la mémoire, fatigue, manque d’initia tive, difficultés à s’orga niser… Autant de symp tômes qu’on appelle les “handicaps invisibles” dont souf frent des milliers de personnes, souvent incomprises de leur entourage. C’est de ces handi caps dont est atteinte Nelly Barbier, une Haut-Doubiste qui

se bat depuis des années pour mieux faire connaître ces patho logies qui surviennent en géné ral après un accident. Elle, c’est un accident de moto qui a entraîné ses handicaps. Après des mois de rééducation physique, notamment à Salins les-Bains, elle a retrouvé une grande partie de ses capacités, a su se remobiliser pour remon

ter sur un vélo, une de ses pas sions qu’elle pratique à nou veau, malgré un corps meurtri et ces handicaps invisibles qui continuent à lui empoisonner le quotidien. Afin de témoigner et de mieux faire connaître ces handicaps dits invisibles, elle roule. Après avoir participé à la dernière Ronde de l’espoir le 16 avril,

La Pontissalienne Maud Orny a été élue Miss Photo Bourgogne Franche-Comté 2023 le 21 avril dernier à Pouilley-Français. Ce titre l’emmènera ainsi à l’élection Miss Photo France en octobre. C’est une élection basée au départ sur des shoots photos faits précédemment puis, sur une élection ouverte à toutes les femmes, de 18 à 50 ans, sans critères physiques particuliers… Maud Orny a 47 ans, elle a trois enfants. Son parcours passé et à venir est à découvrir sur Instagram : maud-o-photos.

Nelly Barbier et Thierry Cuenot participeront à ce“Défi bancale” le 6 mai dans le Jura.

J.-F.H.

Informations sur cette journée du 6 mai : 06 83 56 82 99 missionsdespossibles@gmail.com ou n.lesionsinvisibles@gmail.com

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