La Presse Pontissalienne 273 - Octobre 2022
18 Pontarlier et environs
La Presse Pontissalienne n°273 - Octobre 2022
HOUTAUD
Une nouvelle série-documentaire en préparation Ils ont moins de vingt ans et sont déjà passeurs de mémoires Gabin Parisot, Thibaut Garcia et leurs amis préparent une série-documentaire en huit épisodes
dans laquelle se croisent les regards de leur génération et ceux de leurs grands-parents. Le tournage a commencé.
Le tournage du premier épisode a déjà eu lieu, le deuxième sera tourné aux vacances de la Toussaint (photo D.R.).
L a bande d’amis, tous pas sionnés d’histoire ou d’au diovisuel, s’est fait connaî tre l’an dernier avec la projection de leur premier film baptisé “Mémoire d’appelé” qui racontait l’histoire vraie d’un habitant d’Houtaud qui avait vécu la guerre d’Algérie et par tageait ses souvenirs. Le film avait eu un beau succès d’estime jusqu’au festival Lumières d’Afrique qui se tient tous les ans à Besançon. Forts de cette première expé rience, ces mêmes jeunes s’at taquent à leur nouvelle produc tion, “le projet Fortin”, du nom de l’association qu’ils viennent de créer pour servir de support administratif à leurs prochaines initiatives. “Ce nouveau film documentaire sera décliné en huit épisodes d’une vingtaine de minutes chacun. Cette série a
pour objectif de mettre en relief, à travers le témoignage de jeunes et de personnes âgées, les visions différentes des anciennes et des jeunes générations sur des thèmes comme l’éducation, la santé, la politique, la guerre, les loisirs…Chaque thème donnera lieu à un épisode dans lequel interviennent cinq personnes à chaque fois : un homme et une femme de
vail.” L’autre difficulté pour ces copains, ce sera la diffusion. “Sur les réseaux sociaux et sur Youtube, ce n’est pas toujours évident. Nous espérons attirer l’oreille d’une chaîne de télé !” escompte Gabin qui avec Thi baut, Joy, Gwenvaël et Théo contribuent par cette action à retisser un lien entre les géné rations. n J.-F.H.
Toussaint. Reste pour les jeunes à régler la question du finance ment. Le budget global du film tourne autour des 7 000 euros. Le magasin L’Entrepôt du bri colage et le club du troisième âge d’Houtaud ont déjà mis la main à la poche. “À chaque fois que nous reviendrons dans le Haut-Doubs, nous irons démar cher les entreprises pour un petit coup de pouce, c’est un gros tra
fance sur les bancs de l’école d’Houtaud ou du collège à Pon tarlier. Le premier épisode de cette série a été tourné, les prochains le seront à chacune des périodes de vacances scolaires, les jeunes suivant leurs études dans d’au tres régions désormais. Pour Gabin Parisot, ce travail de transmission intergénéra tionnelle est indispensable. “Je suis très proche de mon grand père confie le jeune étudiant en
sciences politiques. Depuis que je suis petit, il me raconte des tas d’anecdotes et à chaque fois je me disais qu’il ne vivait pas sur la même planète que nous ! Je pense que c’est nécessaire de mieux se connaître entre géné rations” dit-il. Son grand-père octogénaire Bernard Parisot participera d’ailleurs à cette nouvelle aventure audiovisuelle. Le prochain épisode de cette série documentaire sera tourné aux prochaines vacances de la
Reste pour les jeunes à régler la question du financement.
chaque généra tion ainsi qu’un spécialiste, cher cheur ou histo rien” résume Gabin Parisot, un des cinq copains impli qués dans le projet. La plu part d’entre eux se connaissent depuis l’en
Plus d’infos sur Facebook ou Instagram : fortin_projet
LOISIRS
Salseros, salseras Pontarlier danse la salsa Le Salsa Cubana Club débarque à Pontarlier avec au programme trois cours proposés à la M.P.T. des Longs Traits et à la M.J.C. des Capucins. Vamos !
Renseignements : Facebook Salsa Cubana Club
danse à l’origine de la salsa cubaine. “On complétera la séance avec de la salsa et des danses africaines.” Le pro gramme est assez similaire pour les deux séances du jeudi à la M.P.T. des Longs Traits. Le premier cours com mence à 19 heures Il concerne les débu tants. Le second cours ciblé sur un niveau intermédiaire a lieu dans la fou lée à partir de 20 h 15. “Aux Longs Traits, onmet l’accent sur la salsa et on complète avec le son et les danses afri caines” , nuance Emmanuel Robert qui a sa propre méthode. “Je travaille à partir de lamusicalité et des percussions. Le rythme est donné avec des claves qui sont des instruments à percussion en bois.” Les inscriptions aux trois cours de salsa sont ouvertes jusqu’à la fin de l’automne. n F.C.
nement. “J’aime aussi faire découvrir la salsa à des publics atypiques comme les femmes enceintes ou les personnes handicapées comme je le fais actuelle ment avec Matéo, un jeune trisomique.” Le Salsa Cubana Club n’est pas une association mais une micro-entreprise d’enseignement culturel. Son fondateur a décidé il y a deux ans d’ouvrir un cours collectif à Frasne. L’expérience s’est avérée concluante, au point d’être sollicité cet été par la M.P.T. des Longs
à la différence d’autres structures d’enseignement de musiques afro-cubaines très à cheval sur le tempo, le Salsa Cubana Club privilégie une approche plutôt décon tractée. “Chaque séance se vit comme unmoment de détente et de convivialité. On travaille dans la bonne humeur” , explique Emmanuel Robert qui tient beaucoup à cette dynamique festive. Il a découvert les danses africaines il y a une quinzaine d’années. Passion naissante qui l’a conduit quelques années plus tard à Cuba et plus préci sément dans une école de salsa. “Cette danse est un ensemble de musiques afro
cubaines” , explique celui qui va multi plier les séjours en Afrique et en Amé rique. De Zanzibar à Goré, du Brésil aux îles caribéennes, du Cap Vert à Cuba, il va affiner sa culture musicale et samaîtrise de la danse en effectuant des stages, en participant à des festivals. “Depuis 2014, je suis des formations un peu partout en Europe avec des profs cubains.” Au fil du temps la salsa est devenue une des raisons de vivre d’Emmanuel Robert qui fonde en 2016 le Salsa Cubana Club pour encadrer des ani mations tous publics. Il propose aussi des cours d’initiation et de perfection
Traits et la M.J.C. des Capucins “J’ai répondu favorablement aux deux structures.” Emmanuel Robert inter viendra le lundi soir à 19 h 30 à la M.J.C. des Capucins pour un cours axé sur le “Son cubano”
Un moment de détente et de convivialité.
Emmanuel Robert privilégie la méthode d’apprentissage basée sur la musicalité et les percussions.
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