La Presse Pontissalienne 268 - Mai 2022
12 Pontarlier
La Presse Pontissalienne n°268 - Mai 2022
ÉCONOMIE
Un bilan 2021 positif “Il n’y a jamais eu autant d’investissement commercial sur le Grand Pontarlier”
La Fédération Commerce et Artisanat du Grand Pontarlier tenait son assemblée générale le 14 avril à Chaffois. L’occasion pour son président Denis Gérôme de dresser un bilan loin d’être catastrophique avec des perspectives encourageantes.
Zoom Les chèques cadeaux l Montant total de chèques consommés sur le centre-ville en 2018 : 157 700 euros l Montant total de chèques consommés sur le centre-ville en 2021 : 225 395 euros l Soit une augmentation : + 30 % du chiffre d’affaires
L a Presse Pontissalienne : Quel est votre sen timent sur l’année 2021 ? Denis Gérôme : Le contexte n’a guère été favorable avec les quatrième et cinquième vagues de Covid qui ont perturbé l’année 2021, sans oublier les périodes de fer meture imposées aux commerces non essentiels. La situation est vraiment revenue à la normale à partir de sep tembre. Sur l’année complète, c’est glo balement correct même si les chiffres d’affaires ne se sont pas faits de bonne manière, mais seulement sur les pro
motions. Conséquences : les marges sont réduites et ne gonflent pas les trésoreries. On va commencer à voir les bilans arri vés. Ceux qui étaient déjà fragilisés pour raient se retrouver en fâcheuse posture. L.P.P. : Un bilan contrasté donc ? D.G. : Il y a des signes encourageants. J’en évoquerai trois. On a déjà enregistré en 2021 une très bonne année touristique sur le Haut-Doubs. N’oublions pas que le tourisme représente une activité éco nomique à part entière. Les autres
employeurs locaux.
branches comme le bâtiment ou l’indus trie pontissalienne sont aussi au top. C’est rassurant. On profite aussi de la reprise de l’économie suisse synonyme de création d’emplois et de frontaliers supplémentaires. Sur le Haut-Doubs, on est quasiment en situation de plein emploi, ce qui ne va pas sans poser des problèmes de recrutement aux
L.P.P. : Ces soucis de personnel sont-ils un frein à l’attractivité commerciale du Grand Pontar lier ? D.G. : En aucun cas. Il n’y a jamais eu autant d’investissement commercial et artisanal sur le Grand Pontarlier. Les demandes d’implantation affluent de
SPORT
45 clubs pontissaliens Gilles Corgini à la tête de l’Office municipal des sports
Cet ancien pongiste de haut niveau aujourd’hui âgé de 64 ans a pris sans surprise, la succession de Jean-Luc Vacelet à la tête de l’Office municipal des sports (O.M.S.) avec l’ambition de s’inscrire dans la continuité.
L a Presse Pontissalienne : Votre parcours sportif en quelques étapes ? Gilles Corgini : J’ai toujours été dans le sport. Originaire de Baume-les-Dames, j’ai pratiqué plusieurs sports : foot, judo, hand ball avant de trouver ma voie dans le tennis de table. Quand je suis arrivé à Pontarlier à l’âge de 15 ans, j’ai continué à pro gresser dans ce sport pour arri ver autour de la 200ème place au niveau national. Je figurais alors parmi les meilleurs régio naux et j’étais la référence dans le Haut-Doubs. En 2001, j’ai fait une grosse pause en tennis de table pour m’impliquer davan tage dans le C.A.P. hand où j’ai été vice-président pendant 15 ans. C’est à ce titre que j’ai inté gré l’O.M.S. en 2004 pour devenir le bras droit de Jean-LucVacelet. J’ai refait un break en 2016 pour revenir l’an dernier au tennis de table puis à l’O.M.S. J’arrive en terrain connu et je n’ai surtout pas envie de tout révolutionner. L.P.P. : Comment définir la mission de l’O.M.S. ? G.C. : On gère les subventions de
fonctionnement des clubs. La Ville de Pontarlier nous attribue une somme qu’on redistribue aux 45 clubs qui adhèrent à l’O.M.S. En 2009, cela représen tait une subvention globale de 117 000 euros contre 90 000 euros en 2021. La diffé rence s’explique car il y a un gel des subventions décidé depuis plusieurs années et qui ne tient pas compte de l’inflation.Malgré tout, on entretient de très bonnes relations avec la commune en étant totalement en phase avec les adjoints aux sports. Le rôle de l’O.M.S. est aussi un peu plus large.
matériels qu’il est possible de partager entre plusieurs clubs. Dans cette logique, on réfléchit à l’organisation de journées portes ouvertes dans les clubs en fonctionnant par pôles d’ac tivité. L.P.P. : Il n’y a plus d’interférences entre l’O.M.S. et la Ville ? G.C. : Non car tous les membres du conseil d’administration sont issus des clubs sportifs. Ce qui ne nous empêche pas de colla borer avec la Ville comme c’est le cas pour le dispositif À tous sports qui tend à s’essouffler. On fait aussi partie de la commission sport avec un avis consultatif. L.P.P. : Vous reprenez la présidence après deux années tourmentées dans la vie des clubs. Comment remettre en place une dynamique ? G.C. : En mobilisant les clubs sur différents projets. On va pro chainement les solliciter pour participer au don du sang orga nisé le 23 juin. Soit la veille de la soirée des présidents qui reste un événement convivial et très fédérateur. Cet hiver, on a conti nué à gérer la patinoire dumar
Gilles Corgini a attendu d’être en retraite pour
prendre les commandes de l’Office municipal des sports.
ché de Noël. Cela représente 8 000 euros de bénéfices répartis au prorata de la présence des uns et des autres. On va sans doute adopter le même principe lors de la prochaine PontaBeach où l’on nous a confié la gestion de la buvette. L.P.P. : D’autres projets ? G.C. : On souhaitemettre en place une formation secourisme en partenariat avec les pompiers. On va relancer le programme des conférences en ciblant deux
axes : le sport handicap et le dépassement de soi. Depuis quelques mois, on apporte notre concours à Daniel Lonchampt l’historien pontissalien qui tra vaille à la rédaction d’un livre sur la place de la femme dans le sport pontissalien. L.P.P. : L’heure de la reprise a sonné ? G.C. : Oui en quelque sorte. On sent une envie de se retrouver après le Covid. J’ai fait une pause de quatre ans et c’est un vrai plaisir de retrouver une bonne
équipe aux commandes de l’O.M.S. L.P.P. : Cette élection à la tête de l’O.M.S. n’a rien d’une surprise ? G.C. : Non, c’est une succession programmée. J’ai attendu d’être en retraite pour accepter d’être candidat et élu à l’unanimité. Je précise aussi qu’il s’agit d’un engagement décidé en accord avec mon épouse. Je m’efforce d’assister aux assemblées géné rales de tous les clubs. n Propos recueillis par F.C.
L.P.P. : Dans quel sens ? G.C. : On accom pagne souvent les clubs en réglant des problèmes relation nels. On fait alors de la médiation, du conseil, sans rien imposer, juste en émettant un avis. On travaille aussi sur le dossier de la mutualisation des moyens humains et
“J’arrive en terrain connu.”
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