La Presse Pontissalienne 266 - Mars 2022

14 Pontarlier CONCOURS

La Presse Pontissalienne n°266 - Mars 2022

Les Négociales Les rois du commerce enfoncent le clou

Réactions à chaud

Le lycée technologique Jeanne d’Arc accueille depuis six ans le concours des Négociales qui s’adresse à tous les étudiants engagés dans les métiers du commerce et de la vente. Challenge du jour : vendre une cloueuse et des assurances.

colage reconverti examinateur le temps d’un concours. 70 lycéens et étudiants en Bac Pro métiers du commerce et de la vente ou en B.T.S. technico commercial participent à ces épreuves. Les dix meilleurs sont qualifiés pour la finale nationale organisée les 23 et 24 mars à Épinal. “On reçoit habituelle ment près de 120 candidats. On ressent l’effet du Covid et des restrictions sanitaires et du pass vaccinal. Ce concours est ouvert à toutes les écoles privées et publiques” , explique Céline Fai vre, la responsable de l’appren tissage à l’U.F.A. de Jeanne d’Arc. Ce concours national implique l’association “Les Négociales” qui gère la rédaction des sujets, la répartition, l’ordre de passage des candidats. Le lycée Jeanne d’Arc met les locaux à disposi tion et s’occupe de former les jurys composés de partenaires locaux et d’enseignants. “Le concours a lieu toute la journée avec une épreuve le matin et une autre l’après-midi. Les candidats ont les mêmes sujets. Ils ont entre 1 h 30 et 2 heures pour aller les préparer à l’espace Pourny avant de passer devant les jurys.Même si le résultat n’est pas pris en compte dans le cadre scolaire, ce concours reste une très bonne mise en situation. Il prépare aussi les élèves aux épreuves orales” , souligne Céline Faivre. n F.C.

les atouts de sa machine. “Les jeunes ont vite tendance à foca liser sur le prix alors qu’il existe

d’autres argu ments qui peuvent justifier une diffé rence de tarifs comme la réputa tion de la marque, la qualité de ser vice, les délais de livraison” , explique Jean Louis Gagelin, l’ancien patron de l’Entrepôt du Bri

Les dix meilleurs qualifiés pour la finale nationale.

C’ est un vrai exercice grandeur nature auquel sous sou mis les candidats à ce concours national. Chacun se retrouve devant un formateur ou un pro fessionnel du commerce aguerri

aux techniques de vente et à l’art de la négociation. Pas facile dans ces circonstances de le convaincre de l’intérêt d’acheter cette cloueuse d’autant plus que l’acheteur a aussi été démarché par un autre concurrent virtuel et qui n’a pas manqué de vanter

“I l faut faire attention aux détails” , explique Emma, étudiante en B.T.S.A. qui estime que les sujets proposés n’étaient pas trop compliqués. Germain est sur la même longueur d’onde : “On doit mettre en avant le confort d’utilisation du matériel et toujours être soucieux du volet écologique. Il faut être précis dans les recherches pour bien cibler les caractéristiques.” Élodie ne cache pas qu’elle était légèrement stressée : “J’avais un peu d’appréhension. On a dix minutes pour réussir à convaincre le jury. L’an dernier, tout était organisé en visio-conférence. C’est quand même plus simple dans les conditions du réel.” Éva qui en est à sa troisième participation apprécie aussi cette mise en situation. “On prend confiance d’une année sur l’autre. Les sujets changent mais les techniques et les arguments sont les mêmes.” Marion affiche aussi de la confiance et semble ravie de vivre l’expérience. n Emma, Marion, Élodie, Éva et Germain sont plutôt satisfaits de participer à ce concours.

Les candidats ont 10 minutes pour convaincre le jury.

COMMERCE

Un repaire d’épicuriens Ma cabane à fromages succède à la crémerie Pourchet

Jean-Vincent Conroux est le nouveau propriétaire de cette enseigne qui comprend le local situé rue de la Gare au centre ville et la tournée des marchés de Pontarlier, Les Hôpitaux Neufs et Arbois. Il a personnalisé le décor pour transformer le lieu en une cabane à fromages et ne manque pas de projets !

bien sera également proposée à la vente et pour accompagner les after-works bars à fondue, en sortant du boulot” , poursuit-il. En effet, celui qui parcourt les marchés de Pontarlier le jeudi et le samedi, des Hôpitaux-Neufs le mercredi et d’Arbois le vendredi, ne manque pas de projets. Privilégiant le travail en partenariat, avec la coopérative fermière à laquelle il adhère mais aussi avec le Tuyé du Papy Gaby, la Fromagerie Lehmann, la fruitière Rième, la distillerie Mar guet-Champreux, il s’est rendu en immersion plusieurs jours en ces lieux pour s’assurer que leur fonctionnement soit en corrélation avec les valeurs des produits qu’il transmet. “C’est un vrai échange : nous travaillons, nous discu tons. Je vais dans la cave, sélectionne le fromage puis réserve les lots” , sou ligne-t-il. Dans le développement de sa cabane, il sera accompagné d’une vendeuse à temps plein, les ambitions nemanquant pas pour faire revivre ce lieu après un an de fermeture. Deux petits bars sur terrasse seront aménagés afin de rece voir les bars à fondue pour les after works de 18 heures à 19 h 30. Jean Vincent Conroux en profite pour

L esmurs sont recouverts de pierres et de planches. Les rayonnages sont composés de cagettes, le mobilier est en bois, des saucisses sèchent sous un petit tuyé recomposé… Voilà l’esprit de la cabane de Jean-Vin cent Conroux, où les produits sont mis en scène, pour souligner leur noblesse. Originaire des Vosges, ingénieur dans les travaux publics, il a intégré le Haut Doubs en 1997 suite à une mutation professionnelle et n’en est pas reparti. S’il est resté dans le même secteur géo graphique, ses activités ont, elles, varié, si bien qu’il accède là à sa sixième entre prise. Entrepreneur dans l’âme, il a entre autres tenu le restaurant du Petit Morond pendant deux ans. “J’y ai fait mes armes”, annonce le passionné “de bonne bouffe et de bons vins” , qui sur nomme sa nouvelle affaire “un repaire d’épicuriens.” “Lorsque je me suis lancé dans cette aventure, je me suis demandé

comment me différencier des autres” , annonce le gérant, qui mise sur la cha leur du lieu, l’accueil personnalisé et la qualité des produits artisanaux de nos montagnes et celles d’ailleurs. “Je propose des produits locaux, mais pas que ! Je veux aussi révéler des produits artisanaux des montagnes des Vosges, de Haute-Savoie ou encore le fromage de mon ami berger corse, des produits que j’ai découverts et que je souhaite partager. Je privilégie les petits artisans” , détaille Jean-Vincent Conroux. Ainsi, dans son camion ou sur son étal, trôneront des fromages régionaux de sa propre sélection en fruitière et autres fromageries artisanales, de la charcu terie artisanale et des produits type épicerie fine, “du classique à l’intention des touristes en visite sur le secteur mais aussi des produits dénichés par ci par-là pour une clientèle locale. Une petite sélection de vins que je connais

Ma cabane à fromages est ouverte

depuis le 1 er mars.

pasta-box macaronis du chalet, avant d’ajouter la vente par correspondance via un site Internet en cours de créa tion. Ma cabane à fromages, 5 rue de la Gare, 25300 Pontarlier. Dumardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 15 heures à 19 h 30. n M.M.T.

remercier lamunicipalité de son soutien pour cet aménagement. Des dégusta tions croisées sont envisagées. “On connaît surtout la cancoillotte à l’ail ou au vin jaune, mais savez-vous qu’il en existe 10 sortes, par exemple à la truffe ou à l’absinthe ?” invite le gérant, qui songe également à proposer des petites ventes à emporter, comme des

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