La Presse Pontissalienne 263 - Décembre 2021

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 263 2,

80 €

DÉCEMBRE 2021

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

Avant les fêtes, et pour éviter les ruptures d’approvisionnements LES COMMERÇANTS PONTISSALIENS METTENT LES BOUCHÉES DOUBLES

Le dossier en p. 18 à 23 Yves Meuterlos, du magasin Sport et Neige à Pontarlier.

Vers une station 4 saisons La nouvelle luge, le chantier de l’année métabief p. 24

Le loup et le lynx Il va falloir apprendre à vivre avec… L’événement p. 6 à 8

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2 Retour sur info

La Presse Pontissalienne n°263 - Décembre 2021

Arçon, Métabief et Gellin : c’est le moment de voter

partie de sa liste est composée de l’ancienne majorité. Sous tutelle depuis les démis- sions en bloc, la commune de Gellin attend son nouveau maire. Une seule liste est en lice mais elle n’est composée que de dix noms pour onze candidats. Cette liste est conduite par Émilie Cessin, ex- première adjointe. Les dix can- didats doivent recueillir les voix nécessaires à leur élection lors du premier tour. À Arçon, le maire a démis- sionné en octobre dernier suivi par deux conseillers munici- paux. Dans le Saugeais, il y a six candidats pour trois places. Si trois personnes obtiennent la moitié des voix (plus une) dès le 5 décembre, elles seront élues. ■

Top départ pour l’E.H.P.A.D. et la résidence autonomie à Valdahon

C omme nous l’avions révélé en octobre der- nier, trois communes du Haut-Doubs organisent des élections municipales antici- pées à Arçon, Gellin et Méta-

bief. Elles font suite à des démissions au sein de ces dif- férents conseils. Le premier tour se déroule dimanche 5 décembre, le second le 12 décembre.

Du côté de Métabief, on peut d’ores et déjà imaginer un scé- nario à deux tours puisque trois listes s’affrontent (contre deux en 2020) après la démission en bloc de la majorité. Gaël Maran- din, maire sortant, a constitué la liste “Métabief 2022 votez pour vous” composée de quinze personnes dont la majo- rité sont des nouveaux dans la vie publique. Face à lui, son ancien opposant Gérard Dèque a constitué la liste “Métabief d’abord”. Hervé Lacroix, ex- premier adjoint, conduit la liste “Méta’Team” dont une bonne

L a Presse Pontissalienne évo- quait en mars dernier le projet de construction d’un nouvel E.H.P.A.D. (88 places) et d’une rési- dence autonomie (30 places) à Val- dahon. C’est désormais du concret. L’appel à projet lancé par l’Agence régionale de santé de Bourgogne- Franche-Comté et le Département concernant la création d’un “établis- sement médico-social dans le cadre d’une plate-forme de services” a été remporté par la Fondation Partage et Vie, gestionnaire de 122 établis- sements médico-sociaux et sani- taires. Elle s’associe au bailleur social Axentia pour mener à bien la construction de la structure dont les travaux doivent débuter en 2022. L’E.H.P.A.D. disposera de 70 places en hébergement permanent. Une unité protégée sera réservée aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et une unité spécifique accueillera les personnes handica- pées vieillissantes. L’établissement proposera également 3 places d’ac-

cueil temporaire et 10 places d’ac- cueil de jour. Enfin, particularité du dispositif, 5 places d’E.H.P.A.D. hors les murs permettront d’accompagner des personnes âgées dépendantes souhaitant rester à leur domicile tout en bénéficiant des services fournis en établissement. La résidence auto- nomie comprendra 30 places, en pavillon ou appartement. 10 seront dédiées aux personnes handicapées vieillissantes. Les deux établissements situés à Valdahon (secteur des Gouttotes) seront positionnés au cœur d’une plateforme de services comme les services d’aides à domicile, services de soins infirmiers à domicile, maisons de santé pluri-professionnelles. Une micro-crèche ou une maison d’as- sistantes maternelles, située au rez- de-chaussée de l’E.H.P.A.D., pourra accueillir des enfants de salariés et ceux des familles du quartier. Le site comportera également des jardins partagés, des espaces de prome- nade, un ludoparc, ouvert à tous. ■

Les élections seront incertaines à Métabief où trois listes s’affrontent. Première réponse au soir du 5 décembre, date du premier tour.

(photo J. Rousselet)

Flexradio couvre la Coupe du Monde de biathlon en direct

L a radio associative de Pontarlier, qu’on peut écouter sur la bande F.M. sur 107.1 a repris ses bonnes habitudes nordiques depuis le 27 novembre en couvrant la première étape du circuit coupe de Monde de Biathlon à Oster- sund en Suède. “On suit le biathlon depuis trois saisons avec la même équipe. On est maintenant rodé” , explique Guil- laume Besson, vice-président de la station locale et animateur. La radio associative s’est portée candidate pour couvrir, sur place et en direct, l’épreuve du Grand Bornand qui se disputera du 16 au 19 décembre. “On

attend la réponse” , poursuit le jeune journaliste qui attend aussi avec impatience les J.O. d’hiver organisés à Pékin du 4 au 20 février prochains. L’ambiance risque de monter en tempéra- ture dans le studio du centre social Berlioz si les biathlètes français se distinguent. La radio associative n’a toujours pas de remplaçant à Thomas Otalora qui commentait les matches du C.A.P. foot. “C’est compliqué de trouver un passionné qui aime aussi s’exprimer au micro. On a aussi des partenariats avec le basket et le hand en espérant pouvoir proposer une couver- ture radiophonique des ren-

Flexradio suit le circuit coupe du monde de biathlon depuis trois saisons.

contres.” La seconde édition du Flextival a eu lieu le samedi 20 novembre de 8 heures à 18 heures 10 heures de musique, culture et jeux. “On avait invité quelques élus pontissaliens

dont le maire à participer au Grand Quiz.” Une radio jeune qui sait l’importance d’avoir des appuis dans sa croisade pour se voir enfin attribuer de façon permanente une fré- quence F.M. ■

Le futur établissement médico-social à Valdahon proposera 70 places en E.H.P.A.D. notamment (image cabinet Soho Atlas In Fine).

Éditorial Combat

à la fin du printemps un élan supplémen- taire. Grâce à cette nouvelle législation dédiée à l’hospitalisation temporaire non médicalisée (H.T.N.M.), la Maison des Familles va pouvoir accueillir non plus seu- lement des familles ou des proches de per- sonnes hospitalisées,mais aussi des patients en pré ou posthospitalisation, et les frais d’hébergement seront dorénavant pris en charge par l’assurance-maladie. Pour ce lieu de vie et de rencontres unique qu’est la Maison des Familles, c’est une recon- naissance de plus de son utilité sociale. Avec l’extension de la structure, Charlyne et Pierre Dornier aiment à dire que ce sera sans doute leur dernier projet. Ils auront donc déjà consacré quasiment lamoitié de leur vie à tenter d’améliorer le quotidien des familles touchées par lamaladie. Une certitude peut désormais les soulager : l’élan qu’ils ont impulsé par la seule force de leur résilience n’est pas près de retomber. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

du Haut-Doubs (leur fief est à Bians-les- Usiers) a fait de ce projet un objectif preque vital. pour lui. Après avoir traversé l’ini- maginable épreuve de perdre coup sur coup deux de leurs filles,Valérie et Émilie empor- tées par lamaladie, ils ont décidé de relever le gant. Tant de couples se seraient déchirés, eux ont choisi de transformer leur douleur commune en force, l’engagement total pour éviter la folie. “La maladie ne peut quand même pas tout emporter…” a estimé le cou- ple, décidant de se relever. C’est ainsi que le grand mouvement Semons l’Espoir est né,multipliant les actions au fil des années pour financer, ce qui fut d’abord laMaison des parents sur le site Saint-Jacques à Besançon, avant de devenir laMaison des familles à Minjoz. Ouverte en 2015, cette structure accueille près de 1 500 familles par an, pour près de 9 000 nuitées, au plus près de leurs proches hospitalisés. Une loi d’août dernier va donner à la Maison des Familles dont l’extension sera opérationnelle

Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Conception pubs : Alexandra Tattu. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, 4 S, Cabinet Soho Atlas In Fine, Collection Marie et Bernard Colas - P. Guenat, C.P.C., Département du Doubs L. Georges, A. Prêtre, Julie Rousselet, S.M.M.O. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Décembre 2021 Commission paritaire : 0222 D 79291 Équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.

U ne pierre de plus dans l’édifice de leur vie. On peut sans doutemême parler d’œuvre de leur vie. LaMai- son des familles, construite sur les hauteurs du C.H.U. Minjoz à Besançon connaît actuellement un chantier d’exten- sion. Au printemps, une douzaine de cham- bres supplémentaires seront mises à la dispositiondesmalades oude leurs familles. En plus des chambres, de nouveaux espaces communs seront aménagés dans cette nou- velle aile du bâtiment, destinés à accueillir les associations d’aide aux malades, des familles pour des réunions privées, etmême des étudiants pour leur pot de thèse. La Maison des familles, c’est d’abord un lieu d’accueil. Elle abrite les souffrances, certes, mais avant tout l’espoir et la vie. Cette Maison, c’est le combat de toute une vie pour Charlyne et Pierre Dornier. Ce couple

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4 L’interview du mois

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SÉCURITÉ

Baptême de la caserne de Pontarlier

“Plus que la proximité de la frontière, c’est l’opulence du Haut-Doubs qui attire les dealers”

La gendarmerie nationale célèbre avec un an de retard le tricentenaire des brigades de gendarmerie. Cet événement donne lieu à un hommage public le 7 décembre à Pontarlier où l’on baptisera aussi la caserne au nom de Paul Grosjean, ancien capitaine de gendarmerie qui fut résistant, prisonnier et déporté. Le passé pour mieux se projeter vers l’avenir, ce qui n’est pas pour déplaire au chef d’escadron de la compagnie, Thierry Combe-Chevaleyre toujours soucieux d’aller vers plus de proximité avec la population. Entretien.

“Les faits de délinquance générale diminuent de façon exponentielle depuis un an. Les cambriolages 50 %”, souligne le commandant Thierry Combe- Chevaleyre à la tête de la compagnie de gendarmerie de Pontarlier. ont aussi baissé de

L a Presse Pontissalienne : Est-ce courant de nommer ainsi les casernes de gen- darmerie ? Thierry Combe-Chevaleyre : Oui, c’est très fréquent. Ce n’est pas systématique- ment un gendarme mais toujours une personnalité qui s’est distinguée par son courage, son engagement au service du pays, des autres. Une plaque Paul Grosjean sera dévoilée lors de la céré- monie. Une autre rappellera le tricen- tenaire des brigades de gendarmerie. L.P.P. : Ces hommages vous semblent encore importants ? T.C-C : Oui ce baptême permet par exem- ple de se situer dans le temps. Cela montre qu’on s’inscrit dans une histoire. C’est important de se souvenir d’où l’on vient. On ne peut qu’être fier que la caserne de Pontarlier porte le nom de cet illustre ancien. L.P.P. : Vous êtes attaché à ces valeurs ? T.C-C : Avant de m’engager dans la gen- N é le 22 septembre 1897 à Lan- dresse, il est soldat lors de la Pre- mière Guerre Mondiale. À l’issue du conflit, il sert dans la gendarmerie nationale et en 1943, il commande la section de Pontarlier au grade de Lieu- tenant. Pendant l’occupation, il s’illustre comme un résistant actif, menant des actions de renseignement et de caches d’armes. Il participe notamment au pas- sage de personnes recherchées à la frontière suisse. Il est arrêté le 7 juillet 1943 dans son vil- lage natal par la Gestapo. Classé “Nacht und Nebel” (“Nuit et brouillard”), il est incarcéré dans cinq prisons françaises avant d’être déporté enAllemagne. Durant sa captivité, il fait preuve d’un courage et d’un dévouement hors du commun pour ses camarades de camp, n’hésitant pas à partager sa maigre nourriture avec les plus faibles physiquement.

darmerie, j’ai suivi des études univer- sitaires en histoire-géographie. Cet hommage est un trait d’union entre le passé et le présent. Je pense que le devoir de mémoire a toute sa signifi- cation dans le contexte actuel. D’autant plus quand la mémoire fait référence à des personnes comme le capitaine Paul Grosjean. C’est donc plus qu’un simple événement. L.P.P. : Comment se structure la compagnie de gendarmerie de Pontarlier ? T.C-C : Elle regroupe entre 112 et 120 gendarmes répartis sur quatre com- munautés de brigades qui chapeautent deux ou trois brigades. La communauté de brigade de Pontarlier intègre aussi Frasne et Levier. Celle de Morteau fonctionne avec Le Russey. Celle des Hôpitaux-Neufs avec Mouthe et celle de Valdahon avec Pierrefontaine-les- Varans et Orchamps-Vennes. Le ter- ritoire de la compagnie se superpose à celui de l’arrondissement.

se situe encore dans le Val d’Usiers chez une autre personne qui cultivait aussi des plants de cannabis. L.P.P. : Vous êtes toujours actif par rapport à la crise sanitaire ? T.C-C : Oui, on effectue notamment beau- coup de contrôles de pass sanitaire dans les établissements recevant du public. On est intransigeant vis-à-vis des fautifs même si globalement tout se passe bien. Les gens d’ici respectent encore bien le port du masque et se plient sans grogner au contrôle des pass. L.P.P. : Comment la gendarmerie peut être plus efficace sur le Haut-Doubs ? T.C-C : Avec le déploiement de nouveaux outils comme le compte PanneauPocket ou le réseau participation citoyenne. L.P.P. : De quoi s’agit-il ? T.C-C : Le compte PanneauPocket a été mis en place avec les associations de maires. Ce dispositif qui est déjà en application à Pontarlier permet de transmettre des informations, des

dans la transmission des informations. Cet outil va permettre de tisser un réseau d’alerte sur tout le territoire pour être plus réactif. Les communes adhérentes auront la possibilité d’af- ficher une signalétique “Commune participation Citoyenne”. Cela aura un effet dissuasif. L.P.P. : D’autres outils à développer ? T.C-C : Il existe un plan de vidéoprotec- tion porté à l’initiative du Préfet et du général commandant le groupement de gendarmerie. À chaque projet, on a met à disposition des communes un référent sûreté issu du groupement. Il apporte son expertise et établit un diagnostic global de sécurité. On conti- nue à former les élus dans la gestion des incivilités. Je passe aussi dans tous les com’com pour les informer de tous ces dispositifs. Le contact avec la popu- lation est capital et notre présence sur le terrain doit être visible et rassu- rante. L.P.P. : Quelles sont les tendances de l’année 2021 sur le plan des chiffres ? T.C-C : C’est encourageant. Les faits de délinquance générale diminuent de façon exponentielle. Les cambriolages ont baissé de 50 %. Depuis un an, on a interpellé entre 5 et 8 équipes. Cela donne un taux d’élucidation de 25 %, c’est très important. L.P.P. : Rien d’autre à rajouter ? T.C-C : On peut aussi évoquer, pour être complet, la mise en place en mars der- nier des brigades de gestion des évé- nements. Ce dispositif national vise à maintenir sur roues des patrouilles H 24 sur l’ensemble du département. Ces patrouilles s’occupent uniquement de la gestion des bruits et des obstacles. Cela permet de libérer du temps pour les autres gendarmes. n Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Un territoire acquis à la gendarmerie ? T.C-C : Globalement, on a la chance de côtoyer une population très favorable à notre action. La coopération est facile. L.P.P. : Quels dossiers mobilisent le plus les gendarmes de la compagnie ? T.C-C : On doit être très vigilant sur le plan de la sécurité routière. On inter- vient dans un secteur accidentogène. Les causes sont récurrentes : vitesse, alcool et stupéfiants. La R.N. 57, la R.D. 437 et la R.D. 461 concentrent les flux les plus importants. On y relève trop d’infractions graves. Le dossier des violences intrafamiliales reste mal- heureusement d’actualité. Depuis l’an dernier, une intervenante sociale de la gendarmerie assure des perma- nences deux fois par mois à Morteau et Valdahon. Elle accompagne les vic- times ainsi que les auteurs. Ce dispositif permet d’agir en amont et d’éviter par- fois les passages à l’acte. L.P.P. : La lutte contre les stupéfiants reste une priorité ? T.C-C : On essaie d’être très actif en pri- vilégiant des actions rapides et efficaces. On passe entre trois semaines et un mois au maximum sur chaque dossier. Plus que la proximité de la frontière, c’est l’opulence du Haut-Doubs qui attire les dealers. Entre septembre et octobre, on a réglé trois dossiers stup avec notamment une saisie de 3,6 kg d’héroïne. L’enquête a été menée par la brigade de recherche de Pontarlier en partenariat avec le groupe d’enquête. Le 17 octobre, on avait réuni assez d’éléments pour une interpellation en flagrant délit. Avec la drogue, on a récupéré 17 500 euros et le véhicule qui servait au transport. On est aussi intervenu chez un particulier à Som- bacour où l’on a découvert 210 pieds de cannabis. La troisième opération

Le capitaine Paul Grosjean Qui se cache derrière celui qui donne son nom à la caserne de gendarmerie de Pontarlier ?

alertes sur des séries de cambriolages, des vols à la roulotte, des escroque- ries. Aujourd’hui, le compte regroupe plus de 300 inscrits, des élus pour l’essentiel. L’objectif de PanneauPocket est dou- ble. Il est à la fois pré- ventif et sert à créer du contenu avec la popula- tion. L.P.P. : Et la participation citoyenne ? T.C-C : C’est un réseau de référents utilisé pour lut- ter contre les atteintes aux biens. Il complétera l’action des gendarmes

“La population est très favorable

Paul Grosjean.

à notre action.”

Après 23 mois de captivité, il est libéré et rentre le 26mai 1945 en France. Promu au grade de capitaine en septembre 1945, il est affecté au commandement de la section de gendarmerie de Montbéliard. Il prend sa retraite militaire en 1947, poursuivant une activité professionnelle dans la Société desAutomobiles Peugeot à Sochaux jusqu’en 1962. Il se retire alors à Héricourt (Haute-Saône) où il s’éteindra le 6 février 1973. n

Pontarlier 5

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Marché de Noël du 10 au 24 décembre l La place d’Arçon, la rue de la République et la place Saint-Pierre vont une nouvelle fois s’animer pour les fêtes de fin d’année. Des exposants, une patinoire, des idées cadeaux et de savoureux produits attendent les visiteurs au Village de Noël. l Une prolongation aura lieu du lundi 27 au jeudi 30 décembre pour la patinoire et quelques chalets. l Dès le 1er décembre, illumina- tions de Noël dans les rues. Dès le 10 décembre, jeux de lumières sur la façade de l’Hôtel de Ville. Une nouveauté cette année : la maison du Père-Noël et ses auto- mates à découvrir dans le Hall de l’Hôtel de Ville. Le Père-Noël sera même présent les samedis 11 et 18 décembre, dimanche 19 et jeudi 23. l Salle Michel-Malfroy, à côté de la Chapelle desAnnonciades, une exposition de trains miniatures en action qui traversent un beau par- cours alpin selon un strict respect de la réalité. l Enfin, un spectacle de magie “La Grande Histoire de Noël” est à découvrir dimanche 12 décembre au Théâtre Bernard Blier. n

COMMERCE

Des vitrines à plusieurs milliers d’euros Le commerce pontissalien veut réussir les fêtes

Les associations Commerce Pontarlier Centre et Grands Planchants-Les Gravilliers s’unissent

pour proposer une animation inédite avec l’opération “Remporte ta vitrine”.

O n oppose souvent le com- merce de centre-ville et celui de la périphérie. Tous les commerçants, et c’est d’autant plus vrai en tant de crise sanitaire, ont bien compris qu’unis, ils étaient plus forts. Cette année, l’association C.P.C. présidée par Philippe Jeanmonnot et l’association Grands Planchants-Les Gravil- liers présidée par Philippe Gille font cause commune. Deux opérations commerciales animeront le mois de décem- bre. La première qui a démarré le 1 er décembre, est initiée par C.P.C. au centre-ville, c’est le calendrier de l’Avent. Jusqu’au 24 décembre, chaque jour des commerçants du centre sont à l’honneur et chouchoutent leurs clients. “Petits fours, coupe de champagne, remise exception- nelle ou toute autre petite atten- tion, chaque commerçant s’est positionné sur un jour de l’Avent et ce jour-là, il réserve un accueil

particulier à ses clients” résume Béatrice Saillard, chargée de mission à Commerce Pontarlier Centre. L’autre grande animation, en collaboration avec les commer- çants des Grands Planchants- Gravilliers, c’est l’opération “Remporte ta vitrine”. “Nous avons sélectionné quatre endroits dans la ville et en périphérie où sont exposés à chaque fois une cinquantaine de lots, soit 200

au total. L’objectif étant pour les clients de trouver le prix exact de ces quatre vitrines. Celui qui sera le plus proche du juste prix remportera le contenu de ces vitrines. Les flyers de participation seront à déposer dans une des urnes installées place Saint-Pierre, et sur le parking du

Les commerçants du centre-ville se sont retrouvés fin novembre autour du vin chaud pour la distribution des 230 sapins de Noël.

Le jeu en vaut la chandelle.

(zone des Gravilliers), la Fabrique de Rêves au 29, rue de Salins (centre-ville), et le Grand Nord au 76, rue de la République (centre-ville), “dans deux anciens commerces vacants depuis de longues années. C’est une manière de les faire revivre temporairement” note la chargée de mission. “Les bons de parti- cipation sont à récupérer dans les commerces participant à

l’opération, jusqu'au 17 décem- bre à 18 heures. “Les participants peuvent estimer une, deux, trois ou les quatre vitrines. Le tirage au sort est prévu le 17 décembre au soir afin de pouvoir remettre leurs lots aux gagnants le 20 décembre à 19 heures, place d’Arçon dans le cadre duMarché de Noël.” Toutes les précisions sont à retrouver sur www.com- merce-pontarlier.com n

magasin Plein Ciel au 7, rue Robert-Schuman” développe Béatrice Saillard. Le jeu en vaut la chandelle : la valeur de chaque vitrine atteint plusieurs milliers d’euros. Ces vitrines sont installées aux endroits suivants : la Forêt Enchantée au 8, rue Eugène Thévenin (zone des Grands Planchants), le Chalet du Père Noël au 7, rue Robert Schuman

6 L’ÉVÉNEMENT

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IL FAUDRA APPRENDRE À VIVRE AVEC… LOUP ET LYNX

La présence de deux meutes sur le massif, une en Suisse, la seconde du côté du Risoux, est devenue une attraction pour les naturalistes et une source d’inquiétude pour les éleveurs. Les autorités veulent profiter de l’hiver pour préparer les agriculteurs à protéger leurs troupeaux.Dans le canton de Vaud, un groupuscule de défenseurs de l’animal se relaie chaque nuit pour gêner les gardes-faunes dont la mission est d’abattre deux louveteaux. Le retour de ce grand prédateur attise autant de craintes que d’espoirs. Le lynx est également dans le viseur… Monsieur Loup Les éleveurs français vont bénéficier de l’expérience suisse l Analyse

faut-il continuer à protéger l’es- pèce ? “Oui, répond Jean-Marc Landry, même si la population européenne augmente. Il ne faut pas que protéger le loup en tant qu’espèce, mais également les écotypes, c’est-à-dire une popu- lation génétiquement différente qui présente des caractéristiques adaptées à des habitats diffé- rents. Et il y a environ deux fois moins de loups dans le monde que de brebis et de chèvres en Suisse.” Pas de trêve hivernale pour l’éthologue qui continuera à poser et relever ses pièges pho- tographiques pour ne pas perdre la trace des loups. “Cela nous permettra de mieux préparer la saison 2022. C’est important d’adapter le pastoralisme. Le loup est là, il faut faire avec. On manque encore d’expérience sur la cohabitation avec les bovins. Pour autant, dans le Jura, contrairement aux Alpes, on a tout ce qu’il faut pour que cela fonctionne bien. Cela dépendra de ce que l’on veut faire. Il faut aussi admettre qu’on puisse sacrifier un loup qui, à mes yeux, à la même valeur qu’un veau” conclut Monsieur Loup. n F.C.

suggère plus simplement de mélanger davantage les veaux avec les génisses qui sont capa- bles de défendre leurs congé- nères mais “nous manquons de recul pour pouvoir généraliser ce type d’expérience.” À chaque contexte sa solution. Si le loup fait peur, il attire aussi beaucoup de curieux et de pho- tographes animaliers. “C’est de la folie. Tout le monde vient met- tre ses pièges photos. Les Suisses réfléchissent à une réglementa- tion.” La seconde meute localisée entre

prévisibles, il reste étonné du nombre et de l’étendue du ter- ritoire concerné allant de la Dôle au Mont Tendre. “Il y a des veaux partout et on ne comprend pas que les loups fassent 10 à 17 km pour s’attaquer à du bétail qu’ils pourraient trouver sur place. Je craignais qu’ils changent de culture alimentaire. On pense que des louveteaux de 2019 sont restés avec la meute, ce qui lui donne une force de frappe plus importante en 2021. Certains des jeunes bovins tués faisaient plus de 250 kg.” Comme beaucoup d’observa- teurs, lui non plus n’est pas convaincu de l’intérêt du chien patou dans un massif jurassien avec des petits troupeaux sur des espaces morcelés. “On ne peut pas mettre des chiens par- tout. Ils pourraient s’en prendre aux chiens de compagnie et entraîner une partie du troupeau dans l’interaction. Le patou peut fonctionner sur des alpages peu fréquentés. Il faut encore tester d’autres animaux de protection comme les ânes ou les génisses à condition qu’ils restent avec le groupe de veaux.” Pas opposé à l’idée d’aménager de grands parcs de sécurité, il

Mandaté par le canton de Vaud et le Parc Naturel Régional du Haut-Jura pour suivre au plus près l’arrivée du loup dans le massif jurassien, Jean-Marc Landry dresse le bilan de son action en estimant qu’une cohabitation est possible avec le loup dans le Jura.

A près des années 2019 et 2020 somme toute paisibles où Jean- Marc Landry a pu prendre le temps de suivre l’évo- lution de la première meute ins- tallée dans le Jura depuis des lustres, 2021 s’avère beaucoup plus agitée avec notamment 16 attaques de jeunes bovins à déplorer entre le Mont Tendre et le Marchairuz. “Ces attaques nous ont donné un surcroît de travail sur le terrain, en débrie- fing, au contact des éleveurs et des bergers. On a senti beaucoup de tensions. Cette partie psycho- logique m’épuise beaucoup” dit- il. Face à la multiplication des attaques, ce naturaliste a pour- tant insisté pour procéder à l’abattage de deux loups adultes craignant que la situation empire. “Ce tir doit être considéré comme un outil de protection en non comme une vengeance ou une régulation. Ce tir annoncé

par les autorités a été empêché par des activistes avec qui j’ai pu discuter et certains d’entre eux ont compris la démarche. L’abattage est toujours d’actua- lité. Dommage que les lois suisses ne soient pas du tout adaptées au contexte jurassien. Si on avait pu tirer rapidement deux loups adultes, on aurait apaisé tout de suite la situation. J’ai réalisé cette année le fossé qui existe entre les gens sur le terrain et ceux dans les bureaux. Les déci- sions sont prises par des per- sonnes complètement déconnec- tées de la réalité du terrain.” Le dialogue est essentiel pour celui que beaucoup assimilent à Monsieur Loup. Lequel constate une différence notoire de perception du loup entre les bergers avec qui il s’entretient régulièrement lors des suivis sur le terrain et les éleveurs beaucoup moins présents en alpage. “On sent plus de colère chez les éleveurs qui ont pris ces

attaques en pleine face. Ils sont moins bien informés. C’est pri- mordial de discuter car il y a une vraie méconnaissance du loup. En cela, l’expérience du Marchairuz sera sans doute très utile pour les éleveurs français. Il faut également que les préfets et l’O.F.B. ne fassent pas de réten- tion d’informations auprès d’eux.” Les attaques ont mis en évi- dence la vulnérabilité des veaux et des jeunes génisses quand ils ne sont pas accompagnés d’adultes. Bien conscient des risques, Jean-Marc Landry et son équipe ont vite tiré la son- nette d’alarme sur ces allote- ments qui ne sont pas forcément justifiés d’un point de vue étho- logique. “Au niveau social, les veaux auraient plutôt besoin d’être avec des bovins plus âgés et expérimentés” estime le spé- cialiste. S’il considère que des attaques de la meute du Mar- chairuz sur des bovins étaient

Châtelblanc et la commune du Chenit com- prend le couple adulte et au moins deux lou- veteaux. Pour le spécialiste, il reste encore de la place pour d’autres meutes avec la perspec- tive que tout l’Arc jurassien soit colonisé d’ici une ving- taine d’années. Dans ces cir- constances,

Il n’est pas convaincu de l’intérêt du patou.

L’événement 7

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l Défenseur des prédateurs Le naturaliste Alain Prêtre “J’ai basculé dans l’illégalité pour

défendre le loup” Journaliste et photographe animalier originaire du Haut-Doubs, Alain Prêtre est un activiste “pro-loup et pro-lynx” et un anti-chasse de la première heure. Domicilié à La Chaux-de-Fonds, il est devenu la bête noire des autorités suisses. Accompagné d’autres personnes, il gêne la progression des gardes-faunes chargés d’éliminer deux louveteaux dans le massif du Marchairuz. Pour l’instant, ça marche.

loup. Je risque une amende et des pour- suites judiciaires mais ce n’est pas grave. Le canton de Vaud vient officiellement le 15 novembre de prendre un arrêté pour interdire l’accès à certaines routes. C’est soi-disant pour l’hiver…mais c’est surtout pour nous empêcher de circuler et de les gêner. Ce n’est pas grave, on va continuer même si je risque 200 francs d’amende. L.P.P. : Votre veille fonctionne-t-elle ? A.P. : Depuis le 31 août, ils n’ont pas réussi à tirer ces deux jeunes loups : c’est une petite victoire pour notre équipe composée d’une trentaine de personnes car toutes les nuits, on se relaie. Il y a des personnes qui viennent de Suisse et de France pour nous aider.Ce ne sont pas comme certains veulent le dire des citadins hors-sol mais des gens de terrain ! Ça génère de la tension chez les gardes-faunes mais nous n’allons pas attenter à l’intégrité des personnes. Je ne suis pas dans l’éco-ter- rorisme. Alain Prêtre, photographe animalier, est un fervent défenseur de la nature et plus particulièrement des grands prédateurs.

L a Presse Pontissalienne :Depuis le 31 août, la Suisse a validé le tir de deux louveteaux dans la zone dite du Marchairuz (canton deVaud) après l’attaque par cettemeute composée de onze individus de treize veaux dans les alpages. Pourquoi dénoncez-vous ces tirs ? Alain Prêtre : On comptabilisait 1 500 veaux cet été en estive dans les alpages duMar- chairuz dont 130 sontmorts au printemps de pneumonie suite aux conditions cli- matiques… et 13 prédatés par le loup. C’est peut-être treize de trop pour les agriculteurs mais bon, ça reste peu ! Si on ne veut aucune prédation, on tue tous les loups. Demain, la meute du Risoux (composée de six animaux) va peut-être s’attaquer à des veaux… mais ce n’est pas ça qui va mettre en danger la filière comté ou celle du mont d’or. Ceux qui diront cela vont se ridiculiser. Ce que je dénonce en Suisse, c’est l’impréparation face à l’arrivée du loup. On savait qu’il était implanté ici mais aucune mesure d’accompagnement n’a été prise. Il a trouvé un territoire giboyeux et s’est logi- quement implanté. J’ai d’ailleurs traité

la conseillère d’État Béatrice Métraux, ministre écologiste vaudoise, “d’amatrice” dans ce dossier. J’espère que le Doubs se prépare et anticipe. L.P.P. : Ce dossier est explosif à quelques kilomètres de notre frontière. Le 8 octobre, vous avez réuni 250 manifestants pour dénoncer ces tirs pro- grammés. Le photographe animalier a troqué son appareil pour l’action… A.P. : J’ai choisi de prendre une orientation plus radicale dans mon combat face à l’urgence écologique que nous vivons et à la dégradation des milieux. L.P.P. : Êtes-vous prêt à basculer dans l’illégalité pour défendre le loup ? A.P. : J’ai déjà basculé dans l’illégalité et je suis prêt à la refaire. La nuit, en binôme, nous cherchons où sont postés les gardes-faunes pour les empêcher de tirer les deux louveteaux. Nous sommes munis d’une caméra thermique pour les repérer dans la nuit.Quand on les repère, on se met dans leur ligne de mire. Je suis prêt à m’interposer entre eux et le

population pour “une battue aux loups”. Il est de retour en France depuis 1992 avec l’arrivée de loups venus d’Italie. Des éclaireurs sont venus jusque sur lemassif jurassien et se sont installés depuis 2017 dans leMarchairuz, 2019 pour le Risoux et Mont d’Or. L.P.P. : Comprenez-vous l’inquiétude des éle- veurs ? A.P. : Je comprends leur désarroi.Trouver ses bêtes égorgées au petit matin, ça fait mal au cœur mais des dispositifs existent comme les chiens de troupeaux, ou placer des ânes avec des veaux ou génisses, lais- ser pousser les cornes des vaches, etc. n Propos recueillis par E.Ch.

L.P.P. : Avez-vous déjà vu le loup dans le massif du Jura ? A.P. : Non, je l’ai entendu chanter début novembre. C’était magnifique. J’ai localisé leur tanière mais j’ai bien pris garde à vite me retirer et je n’ai pas posé de piège-photos. Je me dois d’être irrépro- chable : je suis là pour défendre la nature, je ne suis pas là pour la gêner ! Lorsque nous avons fait notre manifestation à 250, nous sommes restés sur un bord de route, on ne gênait pas l’animal. L.P.P. : Espérez-vous que le loup s’implante chez nous, dans les gorges du Doubs, du Dessoubre ? A.P. : Oui, il a sa place. Je rappelle qu’en 1875 aux Bréseux, la mairie appelait sa

l Chaux-Neuve Agriculture “On sent poindre une vraie inquiétude chez les éleveurs du Haut-Doubs” Agriculteur à Chaux-Neuve, Pierre-Henry Pagnier préside

“On sent poindre une vraie inquiétude chez les éleveurs du Haut-Doubs”, constate Pierre-Henry Pagnier, agriculteur à Chaux-Neuve très investi dans le développement du pastoralisme sur le massif jurassien.

chiens de protection des troupeaux, les fameux Patous. Qu’en pensez-vous ? P.-H.P. : Je ne suis pas sûr que cela soit compatible avec le tourisme grandeur nature plutôt estival qui fait l’attrait du Jura. Cela posera un vrai problème de coha- bitation. L.P.P. : Les autorités suisses suggèrent aussi l’idée de regrouper chaque nuit les veaux de plusieurs alpages dans des grands enclos clôturés. P.-H.P. : Avec le morcellement du prébois, cette solution me semble elle aussi complexe à mettre en œuvre. Je ne suis pas convaincu de l’intérêt environnemental de ces concentrations. Son mon alpage, je pourrais rentrer les veaux assez facilement mais c’est loin d’être aussi évident à l’échelle du massif. Je ne suis pas opposé à l’adaptation mais elle a aussi ses limites. L.P.P. : Comment lemonde paysan perçoit l’arrivée du loup et ces récentes attaques

L.P.P. : En Suisse, les attaques de loup concernaient surtout des veaux qui sont isolés des génisses. Les éleveurs français procèdent-ils de façon identique ? Si oui, pourquoi cette séparation ? P.-H.P. : Oui, et cela s’explique par les particularités des alpages jurassiens qui sont très boisés et cloisonnés. On y trouve majori- tairement des élevages bovins, même s’il ne faut pas négliger quelques exploitations ovines qui ont toute leur place dans le pay- sage agricole. On travaille donc sur des petits allotements où il est très difficile de mélanger des veaux et des génisses car les uns comme les autres ont des besoins différents, ce qui implique un suivi spécifique. C’est comme si on mélangeait des maternelles et des primaires dans une même classe. Cette séparation, c’est aussi un risque supplémentaire qui complique la mise en place des mesures préventives.

l’Association Régionale de Développement Agricole et Rural du Massif du Jura, chargée entre autres de mener une politique de soutien vis-à-vis du pastoralisme. Il est forcément attentif à l’arrivée du loup et aux conséquences induites chez les cheptels ovins et surtout bovins du Haut-Doubs. Entretien.

faire de la prévention. Pour l’ins- tant, ce n’est qu’une application à l’étude. Ce sera à chaque cham- bre départementale d’agriculture d’investir ou pas dans la réalisa- tion de l’outil auquel je suis très favorable. L.P.P. : Des raisons donc d’être inquiets ? P.-H.P. : Tout dépendra de l’évolution des populations de loups sur le massif jurassien. En France, le nombre de loups a progressé de 8 % en 2021. Il ne faut pas oublier de se mettre à la place des éle- veurs. Tôt ou tard, je pense qu’il faudra se poser la question du statut du loup aujourd’hui protégé par la Convention de Berne. On constate aujourd’hui que c’est une espèce en voie de colonisation. n Propos recueillis par F.C.

sur bovins ? P.-H.P. : On sent poindre une vraie inquiétude chez les éleveurs du Haut-Doubs qui sont très attachés à leurs bêtes. On vit dans une région de passionnés d’élevage où la moindre perte dépasse le cadre purement agricole et éco- nomique. L.P.P. : Difficile donc de faire de la pré- vention ? P.-H.P. : Il y a quand même des choses qui me semblent efficaces. J’ai présenté au comité départe- mental Grands Prédateurs l’ap- plication “Maploup” qui permet de cartographier les attaques de loups et d’en informer les éleveurs avec des données sous contrôle de la D.D.T. Ce projet a été déve- loppé sur l’arc alpin en vue de

L a Presse Pontissalienne :À quand remonte la dernière attaque du loup sur le secteur ? Pierre-Henry Pagnier : Une attaque sur moutons a eu lieu à Chaux- Neuve au printemps dernier. L.P.P. :Aucun bovin n’a donc été attaqué par le loup dans le Haut-Doubs ? P.-H.P. : Pas pour l’instant, mais aujourd’hui la problématique loup s’étend sur tout le massif. Avec l’installation assez rapide de deux meutes en frontière franco-suisse, on sait que durablement, ils sont là. On redoute, bien sûr qu’ils s’at- taquent à des bovins comme ils l’ont fait côté suisse sur le massif

du Mont Tendre.

L.P.P. : Cela peut-il remettre en cause le travail effectué en faveur du pastora- lisme ? P.-H.P. : C’est trop tôt pour le dire. La politique de soutien vis-à-vis du pastoralisme a évolué et les risques de déprise agricole sur ces espaces sont plus limités aujourd’hui.Avec le réchauffement climatique, les alpages attirent de nouveau les éleveurs. Aujourd’hui, dès qu’un alpage se libère, il trouve vite preneur. Les mesures s’articulent davantage sur la problématique de l’eau.

L.P.P. : Certains préconisent l’usage des

8 L’événement l Aide

La Presse Pontissalienne n°263 - Décembre 2021

l Lynx Entre 200 et 250 individus dans le massif “Le lynx se porte bien dans le Jura, mal ailleurs” Ils seraient 200 individus sur le massif jurassien selon un professionnel.

Une association vient conseiller les éleveurs L’exemple de l’Ain dupliqué dans le Doubs

22/11/2021 – Isaac de Paulo FERREIRADIAS, artisan et de Catarina MARQUES HILARIO, sans profes- sion. 20/11/2021 – Énoha de Xavier LASSOUDIERE, menui- sier ébéniste et de Amélie LAURENDON, ingénieur en biotechnologie. mArIAgE 27/11/2021 – Jean CHABOD, retraité et de Patricia CHAMBELLAND, retraitée. déCèS 01/11/2021 – Anton ORLIC, 90 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), époux de Josette HUGUE- NIN 02/11/2021 – Claude VUITTENEZ, 81 ans, retraité, domicilié à Dommartin (Doubs), veuf de Andrée GRANDVUILLEMIN 29/10/2021 – Patrick SENNEVILLE, 51 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), céliba- taire. 02/11/2021 – Raymonde GRESSET, 93 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Roland OVERNEY. 02/11/2021 – Jean-Marie GRANDVUILLEMIN, 79 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Jacqueline VUITTENEZ. 03/11/2021 – Jeannine TIRELLO, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre JACQUEMET. 03/11/2021 – Colette ZAKOPEC, 72 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 06/11/2021 – Roland SALVI, 70 ans, retraité, domicilié à Vaux-et-Chantegrue (Doubs), époux de Michèle CATALDI. 08/11/2021 – Fernand GROSHENRY, 84 ans, retraité, domicilié à Dournon (Jura), époux de Lucette BAVE- REL. 08/11/2021 – Marie-Claude ROUSSELET, 73 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 08/11/2021 – Ramiz MUSTAFIC, 48 ans, couvreur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Selma HALI- LOVIC. 09/11/2021 – Claude CHABOD, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique MARGUET. massif du Jura comptabiliserait 200 à 250 individus plutôt que 150. Stéphane Regazzoni s’est attiré les foudres d’une associa- tion de protection pour avoir déclaré que “le lynx arrivait à saturation des espaces lui étant favorables dans le massif du Jura.” Entre les associations de pro- tection et lui, le décompte des lynx présents sur le territoire est source de polémique. “Ce sont les territoires favorables qui sont saturés, persiste l’agent qui sait le sujet tendu. Un jeune qui veut faire sa place aujourd’hui doit être costaud. Car au sud de la ligne Besan- çon-Montbéliard, le territoire est occupé partout par l’animal. Il faut que les populations com- muniquent, qu’elles s’étendent vers des territoires vierges pour qu’elles trouvent leur seuil de viabilité, c’est là tout l’enjeu de cette population.” Une femelle a besoin de 15 000 hectares pour vivre, un mâle 30 000. Chaque semaine, le félin consomme une proie, souvent un chevreuil ou un chamois. La première cause de mortalité demeure les colli- sions routières. n

09/11/2021 – Alice BARÇON, 85 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 08/11/2021 – Léone JEANNEROD, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Claude MEYER. 12/11/2021 – Simone JOURNOT, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Léon POUR- CHET. 13/11/2021 – Nazaré CASEGAS ANTUNES, 74 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Joaquim ALVES. 14/11/2021- Daniel MARGUIER, 70 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 13/11/2021 – Jean BOURGEOIS, 86 ans, retraité, domicilié à Septfontaines (Doubs) célibataire. 13/11/2021 – Luce HERBOT, 93 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Claude HER- DUIN. 14/11/2021 – Janny BART, 66 ans, retraité, domicilié à Métabief (Doubs) époux de Giuseppa DI MARCA. 13/11/2021 – François JIMENEZ, 61 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 15/11/2021 – Annik LAITHIER, 74 ans, retraitée, domiciliée à Métabief (Doubs). 15/11/2021 – Pierre ROUSSEL, 83 ans, retraité tech- nicien forestier, domicilié à Petite-Chaux (Doubs) époux de Suzanne CORDIER. 17/11/2021 – André BETTINELLI, 74 ans, retraité, domicilié à Gilley (Doubs) époux de Jeanne RUF- FIER. 18/11/2021 – Monique DUMONT, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de André RAGUIN. 21/11/2021 – Michel MATRINGE, 93 ans, retraité, domicilié à Rix (Jura). 22/11/2021 – GabrielleMARCHAND, 68 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 22/11/2021 – Josiane FAISSOL, 81 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), épouse de JeanMILLOT. 22/11/2021 – Anne-Marie POINTURIER, 93 ans, retraitée, domiciliée à Longeville (Doubs), veuve de Aimé POINTURIER. 23/11/2021 – Régine FREDIN, 79 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Claude LÉTONDAL. Déjà 7 collisions routières fatales en 2021 - 8 janvier : Jougne - 15 janvier : Bonnevaux-le-Prieuré - 2 février : Villers-le-Lac - 13 mars : Chenecey-Buillon - 6 avril : Bonnevaux - 13 juin : Morteau - 16 août : Orgeans-Blanchefontaine l 2020 : 3 lynx percutés par des véhicules à Jougne (4 avril), Paroy, Ouhans (21 février), et un retrouvé mort criblé de plombs à Quingey (27 décem- bre) l 2019 : 2 collisions mortelles à Mamirolle l 2018 : 3 collisions mortelles à Morteau, Valonne, L’Hôpital- du-Grosbois l 2017 : 5 collisions mortelles

L’A.P.A.C.E.F. aide les éleveurs à se prémunir des attaques. Après de bons résultats dans leur département, les bénévoles arrivent dans le Doubs et le Jura partager leur expérience.

17/11/2021 – Nathan de Sébastien DANES, animateur et de Lise ROIZOT, ostéopathe. 15/11/2021 – Mélina de Pierre SALVI, mécanicien et de Jessica FAIVRE, infirmière. 17/11/2021 – Clara de Benjamin OLIVIER, ingénieur et de Fanny DARCQ, pharmacienne. 18/11/2021 – Liam de Anthony LAINE, régleur et de Laura BENOIST, employée commerciale. 18/11/2021 – John de Mickaël PASTEUR, électricien et de Solène BERTHOD, assistante sociale. 18/11/2021 –Meryemde Ramazan ÇEKEREK, agent de sécurité et de Hilal KOÇAK, sans profession. 18/11/2021 – Ellie de Maxime STEMPHELET, logis- ticien et de Laura WOLFELSPERGER, éducatrice. 21/12/2021 – Arya de Thomas ISABEY, animateur et de Laurine JACQUET, dessinatrice. 18/11/2021 – Noah de Mickaël SPILLMAN, régleur mécanicien en horlogerie et de Elodie ALZINGRE, employée polyvalent. 18/11/2021 – Mathis de Ludovic ORSAT, opérateur et de Mathilde COURTERET, infirmière. 21/11/2021 – Noa de Dimitri BÔLE, sans profession et de Emilie COCHETEAU, sans profession. 22/11/2021 – Giovanni de Goeffrey FERY, sans pro- fession et de Sylvia CERBINO, vendeuse. 22/11/2021 – Anna de Olivier PAQUETTE, agriculteur et de Marie VANDEVOORDE, salariée agricole. 21/11/2021 – Elyne deMarwen KHEDHER, polisseur et de Rawia KHIARI, infirmière. 19/11/2021 – Olivia de Valentin COURTIN, informa- ticien et de Julie BEAUFRÈRE, urbaniste. 21/11/2021 – Liamde Dominik KRAMARIC, employé de commerce et de Livia LECLER, assistante en res- sources humaines. 23/11/2021 – Antonin de Aurélien LOCATELLI, opé- rateur presse panneaux et de Delphine BOURGEOIS, animatrice périscolaire. 20/11/2021 – Ophélie de Mikaël CAUËT, boucher et de Céline RICHARD, sans profession. 23/11/2021 – Luan de Behar OSMANI, administrateur et de Qëndresa XHELADINI, sans profession. 21/11/2021 – Iris de Sébastien DEPECKER, employé de bureau d’étude et de Émilie DORNIER, coiffeuse. 23/11/2021 – Maëve de Lucas BLONDEL, sans pro- fession et de Jade VINCENT, caissière en grande distribution. L’ an dernier, 16 femelles lynx ont donné nais- sance à au moins deux jeunes, soit environ 30 individus. Début novembre, c’est une auto- mobiliste circulant au Meix Musy àVillers-le-Lac qui a filmé une mère accompagnée de ses trois jeunes passer devant les phares de sa voiture.ÀArc-sous- Cicon, c’est un lynx qui a ter- rorisé les chats du secteur pen- dant plusieurs semaines. “On l’a aperçu vers des fermes isolées. Il chassait des chats domes- tiques” se souvient Stéphane Regazzoni, membre de l’office français de la biodiversité (O.F.B.) et correspondant dépar- temental pour le réseau loup et lynx. Selon le spécialiste qui a observé pour la première fois l’animal en 1998 dans la Rêverotte, le La crainte est celle de la viabilité génétique.

L eur idée : défendre la cohabitation raisonnée entre la faune sauvage et les élevages. Écrit comme cela, la mission des membres de l’As- sociation des protections alter- natives pour la cohabitation de l’élevage et de la faune sauvage (A.P.A.C.E.F.) ressemble à une énième usine à gaz, un comité d’experts réuni pour expliquer ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour que prédateurs et agricul- teurs cohabitent. Rien de cela. Cette association - composée de six bénévoles - a appris à connaî- tre les loups et lynx du Bugey pour tenter de faire diminuer les attaques sur les troupeaux. Quatre ans après sa création et ses interventions, les attaques ont diminué : seulement deux animaux ont été touchés cette année dans ce département. Reconnue par la Préfecture de l’Ain, l’association va apporter NAISSANCES 29/10/2021 – Simon de Olivier MENGIN, conducteur de travaux et de Julie FIGARD, éducatrice de jeunes enfants. 31/10/2021 – Mohamed-Salim de Abderrahman WADIA, opérateur et de Hafida SALIM, assistante maternelle. 28/10/2021 – Arsène de Charles ANDREZ, respon- sable de production et de Flavie RASSEL, secrétaire médicale. 30/10/2021 – Mathys de Anthony RIBEIRO, kinési- thérapeute et de Zeynep KAYA, secrétaire. 29/10/2021 – Marius de Julien DROZ VINCENT, agri- culteur et de Marie DREZET, agricultrice. 30/10/2021 – Noa de Loïc RUDIGOZ, assistant de laboratoire et de Mélissa CATTENOZ, secrétaire commerciale. 30/10/2021 – Assietou-Iman deOusseynou SOUGOU, sans profession et de Oumou SQUARE, infirmière. 02/11/2021 – Nihène de Chems Eddine RAHMANI, ouvrier et de Naïma MAKRANI, aide-soigante. 31/10/2021 – Lueda de LubianNAZIFI, sans profession et de Ledja NAZIFI, sans profession. 31/10/2021 – Lorenzo de Rui DA COSTA LOPES, magasinier polyvalent et de Barbara COSTA VAIA, employée polyvalente. 30/10/2021 – Sacha de Matthias PRCANOVIC, opé- rateur régleur et de Aline FAILLENET, aide-soignante. 01/11/2021 – Flora de KévinGLONIN, sans profession et de Samantha SOTT, sans profession. 03/11/2021 – Léana de Bertrand MALHERBE, tech- nicien d’usinage et de Aurélie LAFON, maroquinière. 01/11/2021 – Kalie de Antoine GUILLOT, manager qualité et de Jennifer MILLAT CARUS, enseignante. 02/11/2021 – Marcel de Lionel ROMAIN, technicien demaintenance et de Fanny VERMOT-PETIT-OUTHE- NIN, auxiliaire de crèche. 03/11/2021 – Gabin de Jérémy TETAZ, logisticien et de Ophélie BONNET, élève avocate. 03/11/2021 – Ava de Thomas PIQUEREZ, agriculteur et de Mélanie BERNARD, pâtissière. 03/11/2021 – Elliot de Jonathan LEDUC, électricien et de Kelly FRELIN, déclarante en douanes.

son aide technique et son expé- rience aux éleveurs du Doubs et du Jura. Elle a obtenu l’au- torisation de participer au suivi hivernal de l’espèce sur lemassif jurassien dès la fin novembre. “Notre but est de venir voir com- ment les éleveurs travaillent. On va regarder, écouter et ensuite proposer des mesures” explique Taïeb Messousse, le président. Ensuite, ce sera aux locaux de prendre le relais. Pour le président de l’associa- tion, pas question de prendre parti pour l’un des deux camps : à savoir les pro ou les anti-loup. “Les prédateurs sont des espèces clefs de voûte de notre écosystème comme l’est le pastoralisme. Si j’ai décidé de m’investir béné- volement dans cette cause, c’est parce qu’un loup avait attaqué un troupeau dans le Bugey où j’habite. L’éleveur me disait qu’il allait mettre la clef sous la porte. 04/11/2021 – Erwan de Jérôme GARCIA, cuisinier et de Marie BOT, vendeuse en boulangerie. 05/11/2021 – Rayan-Ziad de Azzedine RAHMOUNI, opérateur et de Fatima SOUILAH, sans profession. 04/11/2021 – Peter de Gaëtan PAILLAUD, caviste et de Nora AYGLON, caviste. 06/11/2021 – Nelson de Jason LAMBERGER, sans profession et de Melinda WEISS, sans profession. 05/11/2021 – Jade de Anthony CROZIER, conducteur d’engins et de Lydia AOUDIA, infirmière. 07/11/2021 – Anna de Alexandre RODRIGUES, res- ponsable de ligne et de Léa ARNOUX, chef d’équipe. 05/11/2021 – Ilona de Gauthier VERGUET, ferblantier couvreur et de Alisson FERREIRA, vendeuse. 08/11/2021 – Malya de Loïc APRAHAMIAN, coor- dinateur logistique et technique et deMégane TAALLA, vendeuse. 08/11/2021 – Elena de Julien MESTIK, instituteur et de Pauline LANQUETIN, orthophoniste. 06/11/2021 – Assia de Hamza ABBAS, ouvrier et de Charline MARION, vendeuse. 06/11/2021 – Yliana de Jimmy RICHARD, installateur solaire et de Fiona SAUTRET, secrétaire adminis- tratif. 07/11/2021 – Alicia de Bruno SANTOS DA MOTA, logisticien et de Mélanie CASTRO DE OLIVEIRA, coiffeuse. 07/11/2021 – Sienna de Pierre-Charles CAVACIUTI, opérateur et de Anaïs FERRER, conseillère clien- tèle. 09/11/2021 – Marie de Alexis CASPAR, ingénieur en physique et de Sandra CARISEY, infirmière. 09/11/2021 – Dinis de Diogo AUGUSTODA ROCHA, mécanicien et de Susana DA ROCHA CUNHA, cais- sière. 07/11/2021 – Elyna de Yoann COURLET, manager et de Delphine FERNIER, assistante de ventes. 13/11/2021 – Esther de Arnaud RUFENACHT, res- taurateur, et de Bluette DUBOIS, agent d’accueil 10/11/2021 – Lina de Mohamed MENAI, électricien et de Chaima BOUBAKRI, préparatrice en pharma- cie.

Je l’ai écouté et ensuite on a trouvé les solutions.” L’A.P.A.C.E.F. ne vit d’aucune subvention publique. Elle a acquis du matériel de pointe pour suivre les prédateurs et les comprendre. n Taïeb Messousse et les bénévoles de l’A.P.A.C.E.F. arrivent de l’Ain pour apporter leur expérience. 10/11/2021 – Antonina de Mariusz MAJOWICZ, mécanicien et de Monika CHUDZIK, femme de ménage. 09/11/2021 – Victoire, de Jérémy MONNET, dessi- nateur en bureau d’études et de Juliette MULLER, agent de sécurité. 10/11/2021 – Jules de Jérémy BINET, opérateur et de Tiffany THORAX, aide-soignante. 11/11/2021 – Louise de Jean TRUCHARD, agent de production dans un laboratoire cosmétique et de Héléna MEYER, assistante de gestion. 11/11/2021 – Charlotte de Ludovic PRITZY, courtier en prêt immobilier et de Anaïs LOMBARD, conseillère clientèle. 12/11/2021 – Lou de Thomas JACQUEMOT, plaquiste peintre et de Léa BLONDEAU, agent de voyage. 12/11/2021 – Armand de Yoann PAULIN, ingénieur et de Agathe CHOGNARD, professeure de français. 11/11/2021 – Faustine de Steve GUYON, agriculteur et de Perrine RIGOLOT, enseignante. 12/11/2021 – Maylone de Brian BOULCOURT, opé- rateur et de Péroline TAVERNIER, chargé de clien- tèle. 13/11/2021 – Lilith de Axel TESSIER, informaticien et de Laurena INVERNIZZI, aide-soignante. 14/11/2021 – Emilie deClément LAITHIER, mécanicien et de Morgane JANCZYSZYN-LE GOFF, chargée de mission biodiversité. 16/11/2021 –Maëlys de Aymeric BONNET, menuisier charpentier et de Romane TONDU, animatrice en périscolaire. 16/11/2021 – Shanna de Julien CAPELLI, menuisier charpentier et de Julie DOS SANTOS, vendeuse. 16/11/2021 – Jade de Dylan ROBIN, électricien et de Julia BOUQUEROD, secrétaire. 12/11/2021 – Luana de Rogério FERNANDESMAR- TINS, logisticien et de Ana CARVALHOGONÇALVES, auxiliaire de production. 14/11/2021 – Lana de Samuel MAZERON, opérateur horloger et de Megane VIENNET, employée com- merciale. 16/11/2021 – Ella de Jean-Philippe FAURE, buraliste et de Roxane PIARD, infirmière.

État civil de novembre 2021

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