La Presse Pontissalienne 261 - Octobre 2021

10 Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021

ÉCONOMIE

Le réseau de chaleur pontissalien Le cabinet d’études André passe le cap des cent ans

C’est le plus ancien cabinet d’études privé du Haut-Doubs. Le partenaire des collectivités locales de la région pour lesquelles le cabinet pontissalien assure la maîtrise d’œuvre de leurs chantiers d’aménagement.

L’anniversaire a été fêté en présence notamment des dirigeants du groupe Merlin dont dépend le cabinet André, et de la députée Annie Genevard.

I l ne reste aujourd’hui plus de lien avec la famille André dont le patriarche Camille, venu de Haute-Saône, avait fondé en 1921 le cabinet qui porte toujours son nom. Rien, sinon le nomAndré que les suc- cesseurs de ce pionnier de l’amé- nagement ont tenu à conserver. Et une maison de maître, tou- jours située rue du Gros Tilleul

à Pontarlier et qui appartenait au fondateur. Le cabinet d’études André est donc le plus ancien cabinet d’études du Haut-Doubs. “Quand Camille André est venu s’installer à Pontarlier, il était d’abord architecte. Ses activités se sont élargies plus tard quand les communes se sont mises à créer et entretenir des réseaux

d’eau potable. L’activité a ensuite été reprise par ses descendants qui ont cédé le Cabinet en 1968 au groupe Merlin auquel on fait toujours partie aujourd’hui” résume Frédéric Jeannerot, le directeur. Le groupe Merlin (entreprise également familiale fondée à Lyon en… 1922), c’est 40 agences en France, 6 implan- tations à l’étranger et 550 sala- riés. Le Cabinet André est aujourd’hui le maître d’œuvre de nombreuses collectivités locales sur une zone qui couvre les départements du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura. “Nous sommes spécialisés dans les études préparatoires aux tra- vaux d’eau potable, d’assainis- sement, stations d’épuration, voirie et aménagements urbains type réseaux de chaleur. Nos clients sont les communes, les communautés de communes et autres syndicats d’eau potable de la région” indique Frédéric Jeannerot. À part quelques clients privés qui se comptent

tarlier) d’être reliés à cette source de chauffage urbain. Dans ce milieu assez concur- rentiel que sont le conseil et la maîtrise d’œuvre, le Cabinet André mise sur la valeur tech- nique de son équipe pour se démarquer et convaincre les col- lectivités locales de faire confiance à cet alerte centenaire qui, en basculant dans un deuxième siècle d’existence, vient d’ouvrir un nouveau cha- pitre de sa longue histoire. n J.-F.H.

réalise 850 000 euros de chiffre d’affaires. La Cabinet André a pris en charge cette année quelques chantiers d’envergure, à l’image des études préalables aux tra- vaux d’interconnexion des réseaux d’eau du syndicat de la Haute-Loue avec celui des Combes, ou encore l’extension du réseau de chaleur pontissa- lien commandé par le syndicat Préval qui permettront bientôt à de nouveaux bâtiments (par exemple la gendarmerie de Pon-

sur le doigt d’une main, 98 % des clients du Cabinet André sont des collectivités publiques, suite à des procédures d’appels

d’offres. Huit colla- borateurs travail- lent au Cabinet André. “Nous avons renforcé l’équipe avec l’embauche d’un nouveau col- laborateur récem- ment” ajoute le diri- geant du cabinet pontissalien qui

98 % de ses clients sont des collectivi- tés publiques.

Frédéric Jeannerot, responsable du Cabinet André.

EN BREF

CYCLISME

Une nouvelle dynamique Coup de jeune au vélo-club de Pontarlier Le club pontissalien est en

Mobilier urbain Suite au renouvellement de la concession de service relative à la mise à disposition, l’installation, la maintenance et l’exploitation commerciale des mobiliers urbains sur le territoire de Pontarlier, l’ensemble des mobiliers existants (abris bus, afficheurs…) vont être changés d’ici la fin octobre par la société retenue par la collectivité, à savoir Girod Medias. De nouveaux mobiliers numériques et interactifs verront également le jour. Enseignement Depuis le début de l’année, il manque un enseignant d’E.P.S.au L.P. Pontarcher de Vesoul et un enseignant d’E.P.S. au L.P. Jouffroy-d’Abbans de Baumes les Dames. À cela s’ajoute un manque de remplaçants qui va engendrer de nombreuses d’E.P.S. non assurées durant l’année 2021-2022 prévient Ivan Bouday du syndicat national des professeurs d’E.P.S. (S.N.E.P.-F.S.U.) de l’académie de Besançon. Cette situation est due selon ce dernier à un manque de recrutement alors que le nombre de candidats reste très important pour passer le

E ntre le parc des Ouillons et la voie du train réservés uniquement aux déplacements nonmotorisés, rare- ment un club de vélo pouvait être aussi bien placé pour pratiquer dans d’aussi bonnes conditions de sécurité. “On a ouvert une école de vélo le samedi matin” , annonce Hermane Vernier, la présidente du vélo-club. La séance commence par le baby-vélo destinée aux enfants de 2 à 5 ans. Tout un spectacle. Une dizaine de bouts de chou accompagnés des parents s’initient pleine mutation depuis quelques années en se diversifiant dans ses pratiques avec plus de place pour l’initiation et le loisir.

aux deux roues. Pas de prise de tête, avec patience et en douceur, Claire Colin qui anime l’école de vélo privi- légie l’apprentissage par le jeu. L’ambiance est décon- tractée. La séance évolue au rythme des enfants qui découvrent aussi une forme de vie col- lective à laquelle ils ne sont pas forcément habitués. Pas toujours facile le samedi matin d’écouter, d’être attentif, mais globalement,

La sortie féminine du dimanche matin.

Avec le baby vélo, le club pontissalien rajeunit son effectif.

de ces entraînements sur route. Nou- veauté : la sortie féminine du dimanche matin de 9 heures à 11 h 30. “Le club compte aujourd’hui une quarantaine de licenciés” , précise la présidente en indi- quant que tous les renseignements et dates de courses figurent sur la page Facebook du Vélo-Club de Pontarlier. n

dynamique du vélo-club de Pontarlier n’ignore pas pour autant les fondamen- taux. Le vélo de route a toujours droit de cité et les enfants à partir de 11 ans peuvent toujours venir rouler les mer- credis et samedis après-midi en se retrou- vant au local de la maison des Associa- tions. Jacky Vernier s’occupe toujours

le résultat est plutôt encourageant pour une première séance. Aucune plainte, ni larme à déplorer. Juste le temps de ranger quelques objets et Claire Colin se prépare déjà à encadrer le cours de V.T.T. programmé de 10 heures à 12 heures pour les 6-12 ans. La diversification qui marque la nouvelle

C.A.P.E.P.S. (5 000 candidats pour 660 postes).