La Presse Pontissalienne 261 - Octobre 2021
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
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OCTOBRE 2021
Mensuel d’information du Haut-Doubs
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N° 261
Démission en bloc à Gellin, réélection en vue à Métabief, le maire d’Arçon jette l’éponge… IL Y A DU RIFIFI DANS LES COMMUNES DU HAUT…
notre reportage en p. 28
La commune de Gellin traverse une tempête démocratique.
Constructions, prix : L’immobilier continue à battre des records le dossier p. 20 à 25
Le Pont’ fête ses 100 ans Le Haut-Doubs, royaume incontesté des anisés l’événement p. 6 à 8
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2 Retour sur info
La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021
DuModerna à la place du Pfizer à Pontarlier
Le marché d’été prolongé jusqu’à Noël aux Hôpitaux
Hôpitaux-Neufs. On prend les mêmes et on recommence pour cette expérience qui pourrait à terme se pérenniser toute l’an- née. La halle sera réservée en priorité aux produits alimen- taires : fruits et légumes, char- cuterie, poulets rôtis, boucherie chevaline, apiculteur, couscous à emporter… “On veille juste à ne pas avoir de doublons en se recentrant également sur des commerces artisanaux et de bouche. C’est une version réduite du marché estival. Cela permet de libérer de la place pour le stationnement.” L’oc- casion d’exploiter au mieux cette nouvelle halle en apportant aussi une animation au centre du bourg. ■
L e mois dernier, deux centres de vaccination du Doubs, dont celui de Pontarlier ont reçu des autorités sanitaires des doses de vaccin Moderna que les soignants ont administré à des patients qui avaient reçu du Pfizer en première injection. Cette pratique a été dénon- cée par certains praticiens, ils la jugent interdite. Des patients, surpris par ce changement, ont même refusé d’être vaccinés. Si l’Agence régionale de santé confirme ces changements, elle réfute toute idée d’interdit. “La Haute Autorité de Santé considère que, quel que soit le vaccin utilisé pour la primo-vac- cination, un vaccin à A.R.N. mes- sager doit être utilisé pour le rappel mais qu’il n’y a pas d’argument à ce jour pour recommander préfé- rentiellement un vaccin par rapport à l’autre pour la dose de rappel” note l’A.R.S. sollicitée sur cette question. Un médecin, qui a refusé d’injecter le Moderna en seconde dose, maintient le caractère illicite de ces changements : “Pendant 10 jours, l’A.R.S. de Franche Comté a livré aux centres de vaccination le vaccin Moderna en lieu et place du Pfizer où il a été employé pour une
L e marché d’été existe depuis une trentaine d’an- nées aux Hôpitaux-Neufs. Il s’est invité depuis juillet dernier sous la nouvelle halle qui trône désormais sur le parvis de la mairie. Un marché couvert qui donne des idées à la munici- palité. “On va prolonger ce ren- dez-vous estival jusqu’à Noël sans changer le jour, à savoir le mercredi matin de 7 heures à 13 heures Les commerçants sont prêts” , annonce le maire Xavier Boireau, le maire de
seconde injection à des patients ayant reçu une première dose de Pfizer 3 semaines auparavant, et donc inscrits pour une seconde dose Pfizer. Cet usage n’est validé ni par la Haute autorité de santé ni par la Direction générale de la santé avance ce praticien. Une étude scientifique sur ce point précis est d’ailleurs en cours au C.H.U. de Saint-Étienne sous l’égide de l’I.N.S.E.R.M., et ne fournira ses premiers résultats qu'en décembre prochain. L’A.R.S. a donc fait prendre un risque certain quoique non évalué à l’heure actuelle aux patients concernés. L’A.R.S. a donc forcé le choix des patients et de leurs médecins, à leur insu, ce qui est illicite” affirme ce médecin qui a refusé d’obtempérer. Il ajoute : “La période actuelle, propice aux doutes, aux fake news et aux théories complotistes relatives au vaccin exige de la part des pouvoirs publics une rigueur exemplaire.” En prenant cette décision, l’A.R.S. n’aurait été mue, selon ce professionnel, “que par une considération accessoire (le stock de Moderna allait atteindre la date de péremption) et n’a eu aucune préoccupation pour la santé des patients.” ■
Le marché d’été joue les prolongations automnales jusqu’à Noël.
Mont d’Or : rencontre au sommet
I l faudrait plus d’une annu- lation de la Haute-Foire pour compromettre le lancement de la saison du mont d’or ou vacherin du Haut-Doubs programmée le 10 septembre dernier. Et pourquoi pas fêter l’événement au sommet du Mont d’Or justement ? Orga- nisée en partenariat avec l’office de destination Pays du Haut- Doubs et le syndicat interpro- fessionnel du mont d’or, l’opé- ration a pris la forme d’un brunch très médiatique, à peine frisquet. Pour ouvrir le bal, le syndicat avait dépêché son meilleur ambassadeur tech- nico-touristique, en la personne de Patrick Sancey-Richard. Le fromager de Métabief a rappelé combien le destin de la famille Sancey était lié au mont d’or. Éric Février le président du syn-
“La filière se porte bien”, a rappelé Éric Février, le président du syndicat du mont d’or.
dicat a pris le relais. “La filière se porte bien. On a continué à progresser pendant la crise sanitaire malgré la fermeture des restaurants.” Le producteur rappelle que cette belle dyna- mique repose sur les quatre maillons qui composent la filière mont d’or : sangliers, fabricants de boîtes, producteurs, et trans-
sent dans de bonnes condi- tions.” Éric Février revient aussi sur le développement de la filière. “On n’a pas d’ambitions démesurées en termes d’évo- lution. Le potentiel est connu. On tient à garder un fromage unique en goût et d’une qualité très haute.” Il est temps de pas- ser à la dégustation. ■
formateurs. 2021 marque les 40 ans de l’appellation. Aujourd’hui, l’A.O.P. mobilise 400 producteurs, 10 ateliers pour un volume de 5 500 tonnes de mont d’or (voir nos articles en page 36). La saison s’annonce encoura- geante. “On a de l’herbe en abondance. Nos animaux pais-
L’A.R.S. affirme de son côté que cette pratique n’était pas interdite.
Éditorial
Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Conception pubs : Alexandra Tattu, Noémie Rognon, Edgar Cuenot. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.L.A.J. Sapins de l’Amitié, Distillerie Guy, E.P.A.G.E. Haut-Doubs Haute-Loue, Fondation J.-M. Landry, Intoo Habitat, L’Immobilier Pontissalien. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Octobre 2021 Commission paritaire : 0222 D 79291 Équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.
Déni
voile de déni, c’est précisément cela qui fait le terreau fertile sur lequel poussent des théo- riciens comme M. Zemmour, c’est aussi pour ces raisons que le citoyen a dangereusement tourné le dos à la chose publique, laissant le débat aux mains d’habiles manipulateurs. L’émergence inattendue d’Éric Zemmour dans la bataille de la présidentielle ne fait certai- nement pas les affaires des Républicains, pas plus que celles de Marine Le Pen brutalement ringardisée par ce clone beaucoup plus talen- tueux qu’elle. La montée en charge d’Éric Zem- mour marque enfin l’échec patent sur cette question d’Emmanuel Macron qui s’était pré- senté devant les Français en 2017 en candidat rassembleur dans la lutte contre les maux de notre société. Une société qui semble sortir de ce quinquennat plus divisée que jamais et pro- fondément irritée par l’absence de réponses aux thèmes que met justement en avant M. Zemmour. ■
cable. S’il ne donne encore aucune solution concrète pour régler les problèmes de la France, s’il n’a encore aucun programme crédible pour redresser le pays et si son fonds de commerce obsessionnel est la lutte contre l’immigration, qu’elle soit clandestine ou même légale, enfin si le polémiste-candidat n’a qu’une boussole, celle d’un passé révolu et de l’âge d’or fantasmé d’une ancienne France soi-disant pure, il n’est évidemment pas étonnant que ses paroles interpellent beaucoup plus largement que les seuls partisans d’extrême droite. Pourquoi ? Parce que les dirigeants actuels n’apportent pas les réponses attendues sur les points précis de l’insécurité et du bien vivre ensemble. Comme l’écologie ne devrait pas être confisquée par les partis de gauche, les questions d’insé- curité devraient être sans tabou prises à bras- le-corps par les dirigeants, toutes étiquettes confondues. Nier les inquiétudes légitimes des Français en se cachant les yeux derrière un
O n souhaite bien du courage à notre députée du Haut-Doubs Annie Genevard qui en tant que vice-pré- sidente déléguée des Républicains a la lourde tâche, avec les autres cadres du parti, de tenter d’ici le 4 décembre d’éviter l’implosion, voire la disparition de sa formation politique. En proie à la bataille interne pour l’investiture à la prochaine présidentielle, le parti L.R. est, de surcroît, pris à la gorge par l’émergence d’une personnalité qui a investi le champ laissé en friche de thèmes que per- sonne, pas même les L.R., ont eu le courage de remettre dans le débat public : l’insécurité, l’identité, l’immigration. Si la parole d’un Éric Zemmour a tant de résonance auprès de l’opi- nion dans ce contexte, c’est d’une logique impla-
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La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021
SPORT
Un champion du trail face à des doutes
“Mon objectif : me soigner, ensuite remettre un dossard”
Traileur de haut niveau, Xavier Thévenard n’a jamais abandonné face à l’adversité. Pourtant, il a failli tout plaquer. Récemment infecté par la maladie de Lyme, le sportif suit un traitement antibiotique et de phytothérapie qu’il révèle pour aider d’autres personnes.
L a Presse Pontissalienne : Depuis le mois de septembre à Métabief, un espace trail porte le nom de “Xavier Thévenard”. Qu’a-t-il de plus que les autres sentiers ? Quel effet cela vous fait-il ? Xavier Thévenard : Ni chaud, ni froid (rires). L’initiative vient de l’Office de Destination Haut-Doubs et de la com- munauté de communes qui m’ont dit que mon nom pouvait être vecteur de communication. J’ai accepté volontiers de donner mon nom à ce secteur s’ils pensent que cela peut inciter dumonde à se mettre au trail… mais rien ne m’appartient ici ! L.P.P. : Vous profitez de ce parcours tracé sur les pentes du Mont d’Or pour glisser un mes- sage. Lequel ? X.T. : La marque “ON” avec laquelle je collabore a disposé 12 poteaux sur l’Es- pace trail, possédant chacun un Q.R. code qui permet de découvrir un mes- sage filmé. Plusieurs thématiques sont abordées comme l’écologie, l’environ- nement, des choses que j’applique au quotidien et qui poussent à la réflexion. Lorsque l’on flashe ce code, la vidéo arrive, on écoute, on réfléchit le soir au calme, ou en courant. Cela peut devenir un révélateur pour sa vie quo- tidienne et ses pratiques. L.P.P. : Est-ce moralisateur ? X.T. : Pas du tout ! Je ne suis pas un donneur de leçons. C’est une façon de penser l’avenir, à notre existence, à notre façon de vivre et de consommer (N.D.L.R. : Xavier refuse par exemple de prendre l’avion pour des raisons environnementales, ce qui le prive par- fois de courses internationales). Ce sentier se nomme “A la croisée des che-
entretien par cette question, basique : comment allez-vous ? X.T. : Ça va. L.P.P. : Pourtant, vos exploits sportifs n’ont pas été à la hauteur de vos attentes. Vous avez abandonné l’Ultra trail du Mont-Blanc, un de vos grands objectifs. X.T. : J’ai été infecté par la maladie de Lyme suite à une piqûre de tique. Pen- dant les 32 premières années de ma vie, je n’ai eu que deux ou trois piqûres. Mais au printemps 2020, j’en ai attrapé quatre, sans vraiment m’inquiéter, n’ayant aucun érythème migrant. Seu- lement, on ne peut ne pas avoir d’éry- thème et contracter la maladie. Je ne le savais pas. Il y a eu un temps d’at- tente puis la première analyse a détecté la Borrelia en octobre 2020. Derrière, j’ai suivi un protocole d’antibiotiques et un autre d’huiles essentielles après avoir rencontré un médecin à Lau- sanne. Cela a plutôt bien fonctionné. Durant l’hiver et jusqu’au printemps, ça allait bien puis j’ai eu des hauts et des bas sans trop comprendre. J’avais des symptômes assez étranges au niveau cardiaque,musculaire. Je remet- tais ça sur le dos du Covid que j’ai attrapé en novembre dernier. Je me disais, c’est un Covid long et je ne pen- sais pas à Lyme. J’ai repris contact avec des spécialistes en Suisse, j’ai réa- lisé des examens en Belgique et en Allemagne et toutes les analyses prou- vent que j’ai une bactérie en moi qui met le bazar. Tant que je ne serai pas débarrassé de cela, je ne pourrai pas faire d’ultra-trail. L.P.P. : Après avoir hésité à en parler publi- quement, vous avez décidé de révéler vos maux. Pourquoi ? X.T. : J’ai longtemps hésité à témoigner sur mon petit problème de santé mais je me suis dit que certaines personnes avaient les mêmes problématiques que moi. J’ai donc décidé de partager mon chemin de croix (il partage ses conseils et ses contacts de médecins sur sa page Facebook). L’échange d’informations, les témoignages peuvent toujours être utiles et intéressants. Après avoir été diagnostiqué, et après avoir contracté le Covid, il s’est passé plusieurs mois jusqu’au printemps 2021 où à l’ap- proche de mon premier objectif, le doute et la confiance ont commencé à se mêler. L.P.P. : Racontez-nous cette première course ? X.T. : Grâce à quelques bonnes séances d’entraînement, je suis au départ du Lavaredo, je reste fidèle à ma façon de courir. Dès les premiers kilomètres, je sens une gêne au niveau du thorax,
Bio express l Né à Nantua (Ain), il a 33 ans l Ancien skieur de fond et biathlète, il intègre la course en pleine nature comme exercice de préparation physique durant l’été. En 2010, il débute des compétitions d’ultra-trail. En 2016, il remporte Orsières- Champex-Chamonix et devient le seul coureur ayant réalisé le grand chelem de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc. l Son engagement pour l’écologie est quotidien. Il refuse de prendre l’avion par exemple pour se rendre à une course. En janvier 2021, il met fin à son partenariat avec la marque Asics pour signer chez “ON”, marque suisse.
mins”, parce qu’il faut prendre la bonne direc- tion et faire le bon choix dès aujourd’hui. Il y a six films, chacun présentant un chal- lenge du développe- ment durable, de l’im- pact de notre mode de vie sur l’environne- ment, avec quelques idées sur ce que chacun peut faire pour chan- ger les choses. Ce pro- jet invite donc à adop- ter unmode de vie plus durable, afin de proté- ger la planète et ses richesses naturelles, telles que les magni- fiques Montagnes du Jura. L.P.P. : Sans doute aurions- nous dû commencer cet
Xavier Thévenard a inauguré en septembre à Métabief l’espace trail qui porte son nom.
“Après les huiles
essentielles, un traitement antibiotique.”
une nette amélioration, plus de symp- tômes étranges, je suis stupéfait. L.P.P. : Puis arrive l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, cette course que vous aviez déjà remportée. Vous vivez une désillusion. X.T. : Effectivement, ce fut un coup dur que d’abandonner car j’étais plein d’es- poir. À l’heure actuelle, mon objectif n’est pas de remettre un dossard mais de me soigner. L.P.P. : Quel protocole suivez-vous ? X.T. : Le traitement efficace aux huiles essentielles m’a aidé à franchir un palier. C’est bien pour stabiliser mais ça ne soigne pas en profondeur. Je passe aux antibiotiques. Il ne faut don- ner aucun répit à cette bactérie vicieuse.
comme un blocage, du mal à ventiler correctement. S’ensuit une baisse consi- dérable de mon énergie. Cela me contraint à mettre le clignotant (N.D.L.R. : abandonner). Je décide de passer des examens pulmonaires pour savoir s’il n’y a pas des restes du Covid. Les résultats sont bons. S’ensuit une grande période d’interrogation. Je reprends contact avec le docteur de Lausanne, spécialiste de Lyme, pour savoir si une récidive est possible et lui explique mes différents symptômes. Il me rassure, en me disant que des récidives peuvent venir quatre à cinq mois après le traitement. Le 23 juillet, je commence un nouveau traitement à base d’huiles essentielles. Six gouttes d’huiles essentielles trois fois par jour. En deux jours seulement, je ressens
L.P.P. : Un temps, vous avez pensé à tout arrêter. Comment va le moral ? X.T. : Il est là. Je ne suis pas à plaindre, je n’ai pas de bombes qui me tombent sur la tête ! Certes, je ne peux pas vivre ma passion comme je le souhaite mais j’arrive à être actif au quotidien contrai- rement à d’autres personnes infectées qui sont en fauteuil roulant. C’est dur mais j’ai d’autres choses pour m’occuper l’esprit. L.P.P. : Comme la construction de votre habi- tation ? X.T. : Oui, je m’installe dans le Haut- Jura (dans un alpage perdu dont il garde la localisation secrète et qu’il construit en partie de ses propres mains). n Propos recueillis par E.Ch
Politique 5
La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021
LES RÉPUBLICAINS La députée Annie Genevard “Je crois à l’unité de notre famille et à une victoire finale”
En tant que vice-présidente déléguée des Républicains, la députée Annie Genevard participe activement au processus enclenché par son parti pour choisir un candidat unique à la présidentielle.
nuel Macron incarne cette France héritière des valeurs du gaullisme et de la démocratie chrétienne avec un parti, L.A.R.E.M., qui est complète- ment hors sol et sans attaches sur les territoires. Certes, il reste populaire car il est seul pilote dans l’avion. Bien sûr il va conti- nuer à essayer de coloniser la droite. Mais je rappelle que sa politique, avant même le Covid, a fait plus d’impôts, plus de dépenses publiques, plus d’im- migration. Et il rend la France dans une situation financière catastrophique. L.P.P. : La survenue d’Éric Zemmour dans le paysage politique ne consti- tue-t-elle pas un risque supplémentaire pour la droite ? A.G. : Éric Zemmour, même si je reconnais son talent de pamph- létaire et d’écrivain, n’a aucune expérience en politique. Je consi- dère que la politique est juste- ment une affaire d’expérience. Le manque d’expérience est d’ailleurs la marque d’une grande partie du gouvernement d’Emmanuel Macron et je remarque que les ministres les plus expérimentés sont issus de nos rangs. La candidature d’Éric
Annie Genevard participe au processus qui doit
L a Presse Pontissalienne : Quel rôle jouez-vous en tant que cadre du parti dans ce proces- sus de “départage” des pré- tendants à l’investiture ? Annie Genevard : Mon rôle est d’être en contact régulier avec tous les protagonistes auprès desquels je porte la voix du rassemble- ment. J’accompagne Christian Jacob dans cette mission com- pliquée et nécessaire de rassem- blement de la famille de droite et du centre. On a déjà com- mencé par les fondations, c’est- à-dire un travail de fond sur le projet que nous présenterons aux Français. Il faut maintenant réussir le rassemblement autour d’un seul candidat ou d’une seule candidate. L.P.P. : Ce n’est pas gagné… Quelle est la méthode ? A.G. : On a commencé par lancer une grande enquête auprès de 15 000 personnes, militants ou sympathisants de façon à nous renseigner et à renseigner les candidats sur la perception que
qui jouerait à faire perdre notre famille politique. L.P.P. : Le candidat sera connu le 4 décembre seulement. La droite aura un train de retard avec ce calendrier ! A.G. : Nos précédents candidats n’avaient pas été choisis avant novembre, que ce soit Jacques Chirac,Nicolas Sarkozy ou Fran- çois Fillon. Nous sommes dans le bon timing. L.P.P. : Reste-t-il une place pour la droite et le centre dans un paysage politique bouleversé par lemacronisme et tiraillé à droite par Marine Le Pen ? A.G. : Si on est en capacité de présenter un candidat unique, je suis persuadée que la droite et le centre héritiers du gaul- lisme ont toute leur place dans le paysage politique. Les extrêmes, que ce soit Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen ont vampirisé leurs mouvements respectifs et les Français savent maintenant qu’ils ne sont pas en capacité de gagner. Par ail- leurs, je ne crois pas qu’Emma-
ces Français ont d’eux. Ensuite, le conseil stratégique des L.R. avait préparé des questions pré- cises pour notre congrès qui s’est tenu le 25 septembre au cours duquel tous nos candidats se sont prononcés sur un parcours de rassemblement, afin de savoir si on a besoin d’organiser une primaire ou si on pouvait s’en passer. Les militants ont donc choisi de passer par un congrès où ne voteraient que nos adhé- rents. L.P.P. : Un pas de plus vers l’unité vous pensez ?… A.G. : Il y a une chose sur laquelle tous les candidats sans exception sont d’accord, c’est le fait qu’il ne devra y avoir qu’un candidat à la fin du processus. Jusqu’à maintenant et c’est logique, tout le monde a montré ses muscles mais chacun sait que si on y va à deux candidats, c’est mort pour nous. Le premier candidat qui voudra nuire à cette recherche d’unité sortira de facto du jeu. Personne ne pardonnera à celui
conduire d’ici le 4 décembre au choix d’un seul candidat officiel
soutenu par L.R.
Zemmour serait avant tout une épine dans le pied du R.N. L.P.P. : Dans la complexité de ce contexte aux L.R., vous croyez encore à une possibilité de victoire ? A.G. : Si je devais être fébrile à chaque épisode, j’aurais déjà renoncé à la politique depuis longtemps ! J’ai franchement espoir d’une unité et d’une vic- toire finale. J’y crois fortement. L.P.P. : Et enfin d’un ministère pour vous ? A.G. (rires) : Je n’insulte pas l’ave-
nir et si une opportunité se pré- sentait là, ou à l’Assemblée, je la saisirais. L.P.P. : Et si Emmanuel Macron repasse, vous pourriez devenir macro-compa- tible ? A.G. : Je n’ai toujours eu qu’un mot d’ordre en politique : la loyauté vis-à-vis de ma famille politique, avec ses valeurs de travail, d’autorité, du souci de l’avenir de la France, d’attention aux autres. Je n’ai pas de raison de changer. n Propos recueillis par J.-F.H.
6 L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021
UNE TRADITION SÉCULAIRE BIEN VIVANTE LES ANISÉS DU HAUT-DOUBS :
Les distilleries historiques et plus contemporaines du Haut-Doubs fabriquent toujours des anisés cultivant ainsi un savoir-faire issu des années absinthe. Chacun valorise comme bon lui semble cet héritage qui, sans avoir le rayonnement de la fée verte, continue de plaire, voire aurait tendance à se développer. Enquête.
l Patrimoine Annniversaire Le Pontarlier-Anis fête ses cent ans
La recette mise au point en 1921 par Armand Guy reste toujours d’actualité et François-Laurent Vitrac qui a repris la distillerie en novembre dernier compte bien la promouvoir au-delà de son fief de consommation franc-comtois. Stratégie.
dans les grandes surfaces fran- çaises. On observe aussi une fémi- nisation parmi les consomma- teurs.Au final, cela nous a permis de tirer notre épingle du jeu. L.P.P. : La distillerie Guy produit combien de Pontarlier-Anis différents ? F.-L.V. : On a quatre variétés, avec deux produits leaders : le Pont sec et le Pont sans sucre. À eux deux, ils représentent 95 % de la production de Pont. Le Pont sec est plus consommé dans le Doubs. On fabrique aussi un Pont sec à 40° et du Sapont, mélange de liqueur de sapin et de Pont. L.P.P. : Quelles sont vos ambitions sur cette famille de produits ? F.-L.V. : On veut faire connaître davantage le Pontarlier-Anis en France. Il est consommé à 90 % en Bourgogne-Franche-Comté et dans quelques fiefs en Bretagne, dans les Alpes, à Paris. C’est com- pliqué de sortir de la région mais on est en train de constituer un réseau de prescripteurs. Aujourd’hui, je cible d’abord les cavistes avec la volonté de com- muniquer sur les 100 ans du Pon- tarlier-Anis, le Vert Sapin et l’Ab- sinthe. Dans quelques semaines, on va sortir un coffret spécial
L a Presse Pontissalienne : Quel sentiment vous inspireArmand Guy, le père du Pontarlier- Anis ? François-Laurent Vitrac : Cet homme était un visionnaire, une grande personnalité. Ses descendants ont tous apporté leur contribution au développement de la distillerie. Je veux continuer à glorifier cette famille, au maximum. L.P.P. : Comment interpréter l’aigle qui figure sur les étiquettes de la distille- rie ? F.-L.V. : Pour les habitants de la montagne, c’est l’oiseau qui vole le plus haut. Il domine les sapins qui représentent la concurrence. Il prend son envol au lever du soleil dans l’idée de se lever tôt, d’être le premier au rendez-vous. L.P.P. : Au rendez-vous des nouveaux produits ? F.-L.V. : En quelque sorte. On est une entreprise du patrimoine vivant toujours portée sur l’in- novation. Quand je travaillais chez Moët Hennessy, j’ai participé
à la création de la marque de rhum Captain Morgan qui fait aujourd’hui un tabac. Je continue à mettre au point de nouveaux produits qui sont vendus seule- ment au magasin sous l’étiquette Pontarlier Anis. On a sorti par exemple l’Élixir Gourmand. C’est un rhum épicé. Pareil avec Saint- Armand, une liqueur de sapin vieillie en fût de chêne. Ces pro- duits sont encore en phase de test et de dégustation avec le respon- sable qualité et le directeur des alambics. J’ai toujours vécu dans les vins et spiritueux sans jamais être du côté de la production. Ici, j’ai la chance de pouvoir fabriquer en restant dans l’A.D.N. de la dis- tillerie. L.P.P. : C’est l’heure de la diversifica- tion ? F.-L.V. : Oui, mais la gamme prio- ritaire s’articule toujours autour du Pont, de l’absinthe et de la liqueur de sapin. J’ai envie de travailler les autres produits aussi bien au niveau du packaging que des recettes.
L.P.P. : Le Pont a-t-il été impacté par la crise sanitaire ? F.-L.V. : Non, au contraire puisqu’on a produit 607 000 litres de Pont entre mars 2020 et mars 2021. C’est un record. Les choses avaient plutôt mal commencé, avec la fermeture des cafés, res- taurants, commerces non essen- tiels. Les ventes directes à la dis-
tillerie se sont écroulées. Inverse- ment, on a bénéficié de la reprise des ventes en grandes et moyennes sur- faces. Pendant la crise, les Français ont redécouvert les fonds de bar à domicile. Cette situation a favorisé le retour en force des anisés. Les bois- sons anisées repré- sentent aujourd’hui la seconde catégorie de spiritueux la plus consommée
“607 000 litres de Pontarlier- Anis produits cette année.”
caviste avec des bouteilles de 70 cl sur les trois produits. Je travaille également au développement d’un réseau d’agents commerciaux en ciblant les grandes villes et les bassins historiques de consom- mation.
tarlier-Anis à venir ? F.-L.V. : On ne s’interdit rien, mais il faut que le résultat soit digne des exigences de la distillerie Guy. L.P.P. : Vous pensez produire plus d’ab- sinthe ? F.-L.V. : On n’est pas du tout en quête de volume. On n’aurait pas
L.P.P. : De nouvelles recettes de Pon-
L’événement 7
La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021
l Les Fourgs Des produits bio Le parti pris des anisés floraux Sans renier la tradition,
S’ il reste une distillerie typique- ment artisanale dans l’esprit des pionniers de l’absinthe, c’est bien aux Fourgs à la distillerie La Semilla-Aymonier. Le bio rime ici avec un projet de vie où l’économie ne sup- plante pas l’importance de la vie fami- liale. “On se donne des limites. On avait pris deux salariés dans une perspective de croissance pour se rendre compte finalement que cela ne correspondait plus du tout à nos ambitions de départ, quand nous avons créé l’activité en 2013” , explique François Aymonier, associé sur l’exploitation avec son épouse Mayra. Comme la plupart des nouveaux dis- tillateurs du Haut-Doubs, celui des Fourgs a d’abord développé une gamme d’absinthes qui comprend aujourd’hui douze variétés. “On s’est diversifié dans les anisés depuis 2015 en fabriquant le Viaduc et l’Antidote qui est la version sans sucre. On ne voulait pas reprendre le nom de Pontarlier dans le titre pour éviter les redondances.” La distinction avec la “concurrence” ne François Aymonier qui est aussi maraîcher bio intègre ses propres plantes dans la distillation du Viaduc et de l’Antidote, deux boissons anisées très florales.
“Il n’est pas exclu qu’on sorte une nouvelle
boisson anisée si la demande continue à progresser”,
duits chez les autres distillateurs du haut-Doubs. “Cela représente environ 2 000 bouteilles deViaduc et d’Antidote. On ne travaille pas avec la grande dis- tribution mais avec des cavistes, bars à absinthe et magasins de produits régionaux. On fonctionne aussi en vente directe.” François Aymonier constate lui aussi un engouement autour des anisés et ne s’interdit pas de sortir une troisième recette. n F.C.
s’arrête pas là. Elle s’apprécie dans des recettes très florales intégrant aumoins une dizaine de plantes : hysope,mélisse, coriandre… La plupart sont cultivées sur place à l’exception de l’anis vert et du fenouil. “Cette approche très florale se retrouve aussi dans nos absinthes” , poursuit le paysan-distillateur.Question de cohérence. À la distillerie La Semilla-Aymonier, on est loin, très loin des volumes pro-
explique François
Aymonier, le paysan- distillateur des Fourgs.
Zoom Garçon, un Pont !*
pas d’absinthe et que le titre d’al- cool ne dépasse pas 30°. En 1921, Armand Guy met au point la recette du Pontarlier-Anis, marque déposée le 12 mai 1922. Le produit se décline d’abord à 30°, 33°, 35° avant l’arrivée de la Pontarlier-Anis verte 40°. En mai 1923, le Pont représente 89% des expéditions. Il trouve son public dans le Haut-Doubs. En 1930, la production s’élève à 47 319 litres. Avec le vrai Sapin, le Pontarlier- Anis devient le second pilier de la distillerie Guy. Son succès permet de pérenniser l’entreprise familiale qui emploie huit salariés en 1928. Le génie d’Armand réside aussi dans la communication et sa générosité envers les milieux associatifs, spor- tifs et corporatistes. La maison Guy doit attendre 1938 pour que la loi autorise un dosage d’alcool de 45°, idéal pour la dissolution des huiles essentielles d’anis. Cette même année, la production décla- rée est de 103 500 litres. Nouveau coup du sort deux ans plus tard quand le gouvernement de Vichy légifère par la loi du 23 août 1940 qui prohibent les apéritifs dépas- sant 16°. Le cauchemar de 1915 se reproduit. Il faudra attendre 1951 pour que
L e Pontarlier-Anis n’aurait sans doute jamais vu le jour sans Armand Guy qui comprit très vite l’intérêt de se diversifier pour survivre à l’interdiction de l’absinthe. En 1920, il lance l’apéritif Déchanet distillé à base d’orange et de
plantes du pays. Avec l’ambition de le diffuser dans toute la France. Echec. Cette même année, en mars 2020, l’Administration des finances autorise les apéritifs ani- sés sous certaines conditions notamment qu’ils ne contiennent
“On est en train de constituer un réseau de prescripteurs en ciblant les cavistes en France”, annonce François- Laurent Vitrac
soit de nouveau autorisés les ani- sés à 45°. D’une génération à l’au- tre, la production ne cesse de se développer pour atteindre 500 000 litres avec François Guy. La recette connue des seuls patrons est res- tée inchangée, le Pontarlier-Anis est toujours distillé en utilisant notamment de l’anis vert en pro- venance d’Alicante en Espagne. n (1870-1948) a mis au point les recettes de la liqueur de sapin et du Pontarlier-Anis. Parti de rien, directeur puis patron de sa propre distillerie, Armand Guy
qui a repris la distillerie Guy en novembre 2020.
Les alambics
cente- naires
la place ni l’outil de production pour le faire. Il reste quand même un peu de marge de croissance. L.P.P. : Un déménagement de la distillerie est envisageable ? F.-L.V. : Pas question de quitter la rue des Lavaux même si on est toujours en quête de surface de
stockage.
continuent à produire le célèbre anisé des Lavaux
L.P.P. : Combien de personnes travaillent dans l’entreprise ? F.-L.V. : Cela représente 12 salariés en C.D.I. en sachant qu’on fait aussi appel ponctuellement à des saisonniers. n Propos recueillis par F.C.
8 L’événement l Les Granges-Narboz
La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021
Distillerie Marguet-Champreux Le Grand Pontarlier en canettes : le scoop anisé de l’année Les envies d’étés festifs s’accommodent bien avec les anisés du Haut-Doubs.
La Cluse-et-Mijoux Fidélité aux
recettes historiques À la Distillerie Les Fils d’Émile Pernot, la tra- dition du Vieux Pontarlier et du Pontarlier reste plus que jamais d’actualité. “On a conservé les recettes d’origine” , explique Dominique Rousselet le directeur. Avant son transfert à La Cluse-et-Mijoux, la distillerie Les Fils d’Émile Pernot fabriquait du Vieux Pontarlier sec et sans sucre. L’offre s’est étoffée avec la reprise de la dis- tillerie Deniset-Klainguer qui distillait du Vieux Pontarlier sec et sans sucre. “ Avec la crois- sance démographique sur le secteur du Haut- Doubs, on a développé les anisés pour en produire près de 50 000 bouteilles les meil- leures années. C’est toujours ce que l’on vend le plus même si on a enregistré un flé- chissement pendant la crise sanitaire.” n
sucrée, en bouteilles de 25 cl et 70 cl. “On a privilégié le verre pour deux raisons, le côté écologique, et c’est le seul matériau qui permet de gar- der la couleur du produit.” Bilan des opérations : la canette a fait recette. Appor- ter de l’innovation ne serait que dans le packaging sur l’une des boissons phares du Haut-Doubs : tous les ingré- dients du succès étaient réu- nis. “On a touché une clientèle inhabituelle, des jeunes notamment” , observe Sté- phane Marguet. La distillerie des Granges- Narboz qui fabriquait initia- lement de l’absinthe, s’est diversifiée en 2014 dans les boissons anisées un peu par hasard. “On était bloqué dans notre activité car les plantes d’absinthe n’étaient pas suf- fisamment sèches. On a alors mis au point une recette en restant dans la tradition de l’anis distillé sans que cela soit trop floral.” De dégusta- tion en dégustation, le projet a abouti à la création du Grand Pontarlier d’abord sans sucre puis en version
fant ainsi sur la vague des boissons prêtes à l’emploi. Il pousse même le concept plus loin en optant pour une pro- duction saison- nière qui s’étend de mai à septembre. Le Grand Pon- tarlier en Le Grand Pont a vite trouvé son public.
allaient avoir envie de se retrouver et forcément de le faire dans la joie et la bonne humeur” , explique Stéphane Marguet. Toujours à l’affût des opportunités, le patron de la distillerie Marguet- Champreux comme il l’avait déjà fait en produisant du gel hydro-alcoolique, a repris à son compte l’idée de pro- poser à sa clientèle du Grand Pontarlier en canette. En sur-
“A vec la levée du confinement, on savait que les gens Stéphane Marguet ne s’est pas trompé en lançant une déclinaison en canette qui a fait le buzz.
canette se pré- sente en version sucrée et non
sucrée depuis 2019. Le Grand Pont a vite trouvé son public. En six ans, la pro- duction est passée de 1 000 à 30 000 bouteilles, devenant le produit phare de la distil- lerie. “On a repris des parts de marché” , estime Stéphane Marguet qui s’appuie sur un réseau de 200 distributeurs. n “Avec le Grand Pontarlier, je voulais rester fidèle à la tradition de l’anis distillé”, justifie Stéphane Marguet.
La distillerie de La Cluse-et-Mijoux vend du Pontarlier et du Vieux Pontarlier sec ou sans sucre.
Le Grand Pontarlier en canettes joue la carte de la boisson très fun, à déguster en été. À consommer avec modération.
État civil de septembre 2021
19/09/2021 – Cléophée de Jonathan CHASTENET, mili- taire et de Marie PAGET, fleuriste. 20/09/2021 – Iléana de Amaury AUPIAIS, boulanger et de Marine BATISTA, infirmière. 21/09/2021 – Angelo de Pierre PESEUX, routier et de Marion BERNARD, factrice. 21/09/2021 – Cassandra de Dimitri PAGNOT, commercial en agro-alimentaire et de Audrey ROGNON, cuisinière. 21/09/2021 – Sohan de Stephen DENNER, opérateur en raffinerie et de Sitti DJADI, opératrice en industrie. 21/09/2021 – Nesrine de Chafik NOUNA, horloger et de Samira KABOUS, informaticienne. 21/09/2021 – Noa de Simon PETITCLERC, monteur de façade et de Alice GINDRE, professeur. 23/09/2021 – Luiza deWilliamBAUDOIN, chef de projet et de Pauline PARNET, coiffeuse. 21/09/2021 – Amira de Kamel OULD AHMED, chauffeur et de Safae EL KHLIFI, sans profession. 22/09/2021 – Zélie de Alexandre STAB, agent de sécurité et de Léonie LONCHAMPT, ergothérapeute. 24/09/2021 – Maël de Valentin MARTIN, agriculteur et de Laetitia BARTHOULOT, opératrice en horlogerie. 23/09/2021 – Élio de Paul-Henri DUCROS, monteur de store et de Alexandra FUMEY, gérante d’entreprise. 24/09/2021 – Malone de Jordy MOUGIN, commercial et de Charline CUENOT, comptable. 22/09/2021- Emilio de Quentin MOUSNIER, agent de sécurité et de Stacy PORCHEL, aide-soignante. 25/09/2021 – Selma de Tarik AMAICHAN, technicien de maintenance et de Asmae KHALOUA, professeur d’espagnol. 25/09/2021 – Lyloo de Dorian YOUNG, maitre-nageur et de Alexandra BROCHIER, auto entrepreneur. 25/09/2021 – Lara de Romain MUNSCH, technicien et de Justine BLAISE, conseillère en assurance. 26/09/2021 – Lucie de Romain CELETTE, fonctionnaire de police et de Claire AUSSERESSES, directrice de crêche. 26/09/2021 – Théa de Guillaume FAIVRE, agriculture et de Aurélie MESSIOUX, aide-soignante. 26/09/2021 – Cali de Guillaume CRIER, agent de sécurité et de Marilyn DECUYPER, secrétaire médicale. 27/09/2021 – Sam de Léo MASSON, infographiste et de Emilie BOURGEOIS, animatrice. 28/09/2021 – Arthur de Benjamin BOUHIER, chef de projet et de Arlette NDJONGUI N’NOKO, sans profes- sion. 28/09/2021 – Ziyan de Sahin-Deniz AKPINAR, auto entrepreneur et de Florine MARECHAL, prothésiste ongulaire.
29/09/2021 – Emma de Younes CHARID, agent de sécu- rité et de Nadia MOUTARLIER, adjointe d’animation en crèche. 30/09/2021 – Armand de Mathieu SEINERA, agriculteur et de Pauline PRETE, conseillère tri prévention. mArIAgES 04/09/2021 –Maxime FAIVRE, horloger et Marina LOCA- TELLI, sans profession. 11/09/2021 – Florent DUCOS, économiste de la construc- tion et Sandra, assistante de crèche. 11/09/2021 – Ahmet YILDIRIM, opérateur régleur et Beyza DEMIRTAS, opératrice en production. 11/09/2021 – Clément MENOUILLARD, technicien déve- loppement et de Emilie BOLE, employée agro-alimen- taire. 17/09/2021 – Laurent DESPRÈS, sapeur-pompier et Virginie BAGUETTE, infirmière. 18/09/2021 – Cédric DUBI, gestionnaire de patrimoine et Louise HUNOLD, sans profession. 25/09/2021 – OZKARACA Süleyman, opérateur de pro- duction et Dilay CAY, secrétaire commerciale. 02/10/2021 – ROLLAND Charly, chirurgien-dentiste et Guillemette MAETZ, masseur-kinésithérapeute. déCèS 28/08/2021 – Rosalba RIGHETTI, 79 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 29/08/2021 – Lucien BÔLE, 74 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs) époux de Paulette BAUD. 29/08/2021 – Odette BRESSAND, 97 ans, retraitée, domiciliée à la Rivière Drugeon (Doubs) veuve de César CART. 27/08/2021 – Henri LONCHAMPT, retraité, domicilié à Levier (Doubs) époux de Marie WAUTHY. 02/09/2021 – François CUENOT, 93 ans, domicilié à le Bélieu (Doubs) époux de Anne-Marie ROLAND 02/09/2021 – Jean-Marie FAIVRE, 75 ans, domicilié à Gilley (Doubs) époux de Yvette BOURNEL-BOSSON. 03/09/2021 – Denis CUENOT, 65 ans, domicilié à Pon- tarlier (Doubs) époux de Claudine DUBOIS. 03/09/2021 – Nathalie VERNAY, 53 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire. 05/09/2021 – Renée ALLEMAND, 97 ans, domiciliée à Vaux et Chantegrue (Doubs), veuve de Léon CHAUVIN. 05/09/2021 – Jean-Pierre CHAUVIN, 82 ans, domicilié à Gillois (Jura), célibataire. 06/09/2021 – Claude ROUSSILLON, 85 ans, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire.
06/09/2021 – Catherine CHOPARD, 56 ans, domiciliée à Remoray-Boujeons (Doubs), épouse de Eric GOËL- LER. 07/09/2021 – Monique DOLE, 86 ans, domiciliée à Vuil- lafans (Doubs), veuve de Ennio DRENIK. 06/09/2021 – Yvette MOUREY, 93 ans, domiciliée à Supt (Jura), veuve de René PAGNIEZ. 06/09/2021 – Simone DESPIEGELAERE, 76 ans, domi- ciliée à Foncine le Haut (Jura), épouse de Maurice LAURE. 10/09/2021 – Jean-Pierre BADOZ, 87 ans, domicilié à Foncine le Haut (Jura). 15/09/2021 – ClaudeMOUGE, 70 ans, domicilié à Bians- les-Usiers (Doubs), époux de Claudine COMTE. 16/09/2021 – Jacques MESNIER-PIERROUTET, 88 ans, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Michelle GUIL- LEMIN. 16/09/2021 – Joseph PARRAUD, 86 ans, domicilié à Molpré (Jura), célibataire. 19/09/2021 – Robert COLOMBO, 70 ans, retraité, domi- cilié à Mouthe (Doubs) célibataire. 17/09/2021 – Olivier AUTHIER, 50 ans, transport logis- tique, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 20/09/2021 – Alice CHAPPUIS, 88 ans, retraitée, domi- ciliée à Chapelle-d’Huin (Doubs) veuve de Jean FAT- TELAY. 21/09/2021 – Simone PLANÇON, 83 ans, retraitée, domiciliée à Charquemont (Doubs) épouse de Léon FURY. 23/09/2021 – Nicole PELLEGRINI, 90 ans, retraitée, domiciliée à Mouthe (Doubs) veuve de Henri VUILLER- MOT. 25/09/2021 – Pierre FUMEY, 94 ans, retraité, domicilié à Déservillers (Doubs) veuf de Simone THIÉBAUD. 27/09/2021 – Assunta VALERIO, 85 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Maurice BOUR- DENET. 27/09/2021 –Marie POURCHET, 83 ans, retraitée, domi- ciliée à Jougne (Doubs), épouse de André GRESSET. 27/09/2021 – Raymonde PELLETIER, 91 ans, retraitée, domiciliée à Dompierre-les-Tilleuls (Doubs), veuve de Léon RICHARD. 27/09/2021 – Yves BAUD, 67 ans, retraité, domicilié à Mièges (Jura), époux de Florence DESCHASEAUX. 27/09/2021 – Raymonde BORDES, 76 ans, retraitée, domiciliée à La Chaumusse (Jura), épouse de René NOUVELOT.
01/09/2021 –Marcio de Grégory PEREIRA, coordinateur technique de ligne et de Tiffany PROCACCI, hôtesse de caisse. 02/09/2021 – Tiago de StéphaneGOILLEREY, mécanicien travaux publics et de Florine GIGER, sans profession. 01/09/2021 –Maloann de Vincent FARRUGIA, électricien et de Aurélia CRIVELLI, sans profession. 03/09/2021 – Nisa de Ümüt DINGER, assistant de direction et de Esin KIRIT, professeur des écoles. 03/09/2021 – Lya de Antoine DEGIORGI, chef de chantier maçon et de Laura MARPAUX, infirmière. 05/09/2021 – Tony de Pascal JUILLERAT, mécanicien de locomotive et de Cyndy DELAMARE, cuisinière. 06/09/2021 – Amaël de Mickaël TAMBORINI, ouvrier et de Anaïs LACROIX, vendeuse en fromagerie. 05/09/2021 – Charlotte de Jérôme VITTE, responsable de restaurant et de Natacha CATTELAN, aide-soignante. 04/09/2021 – Nathan de Benoit LAUDE, responsable méthode et de Ophélie GALLOIS, infirmière. 05/09/2021 – Lya de Romain QUERRY, cuisinier et de Mathilde PATOIS, accompagnant éducatif et social. 05/09/2021 –Madie de Brice DEBIERNE, agent territorial et de Marie FEVRE, assistante dentaire. 07/09/2021 – Lola de Simon TOUGARD, ingénieur en micromécanique et de Cindy PUYFAGES, ingénieur chimiste. 06/09/2021 – Maelle de David GREFFIER, restaurateur et de Julie ROCHAT, restauratrice. 09/09/2021 – Selma de Brahim LYOUSFI, chef d’équipe et de Najat BOUZAMBOU, ingénieur packaging. 10/09/2021 – Abby deQuentinNAVAL, agent deméthode et de Stéphanie RAVO, comptable. 06/09/2021 – Gennaro de Bruno BALICE, cariste et de Elodie JUPILLE, éducatrice. 10/09/2021 – Anna-Lisa de KieranMARKHAM, directeur logistique et de Agathe JOLY, acheteuse. 10/09/2021 – Anaëlle de Willy HOLZKNECHT, agent de sécurité et de Tatiana BURCKHARDT, équipière poly- valente restauration rapide. 12/09/2021 – Roxane de Melvyn PARENT, mécanicien et de Justine JOUANNEAU, contrôleuse qualité. 10/09/2021 – Alessio de Maxence MESSAGER, agent d’exploitation de la voirie et de Valentine BARBIER, opticienne. 12/09/2021 – Mila de Mirko PACELLI, chef de projet en électricité et de Stéphanie BÜRKI, sans profession. 11/09/2021 – Miloan de Laura VALLET, aide soignante.
13/09/2021 – Louis de Antoine BOUVERET, militaire et de Anaïs BALLIOT, sans profession. 13/09/2021 – June de Jordan GROSJEAN, responsable en logistique et de Laurie PARRAUD, infirmière puéri- cultrice. 15/09/2021 – Nina de Terry CHAPUIS, infirmier et de Laure BRUEY, infirmière. 14/09/2021 – Marius de Xavier MOYSE, conducteur de travaux et de Barbara BOSSU, infirmière. 15/09/2021 – Diego de Nicolas GARNIER, artisan et de Sabrina ROZ, aide soignante. 13/09/2021 – Tyméo de Benoit ISABEY, conducteur d’engins et de Caroline DRUPT, technicienne hospita- lière. 16/09/2021 – Jasmine de Youcef DOULA, intérimaire et de Victoria VERDIER, sans profession. 14/09/2021 – Alba de Ludovic VALLET, coordinateur logistique et de Nathalie CAMPANA, coordinatrice qua- lité. 14/09/2021 – Alisa de Sasa HALILIC, veilleur de nuit et de Nadège GAGLIARDI, auxiliaire de vie. 15/09/2021 – Lyzio de Maïcky MATHIEU, conducteur de secteur en industrie et de Laura BONNEFOY, sans profession. 17/09/2021 – Thélio de Vincent THOREZ, boulanger pâtissier et de Julie CAGNEAUX, sans profession. 18/09/2021 – Élia de LoïcNOËL, technicien en automobile et de Marion CRETIN, commerciale en assurance. 20/09/2021 – Romane de Guillaume BARRET, chauffeur routier et de Floriane VIEILLE, chauffeur. 18/09/2021 – Marin de Etienne CHARLIER, éducateur spécialisé et de Anne-Laure TARTEREAUX, responsable association. 17/09/2021 – Anastasia de Antoine TARBY, mécanicien poids lourds, et de Pénélope LIMONGI, aide- soignante. 19/09/2021 – Kadir de Ceyun KORUCUOGLU, horloger et de Habibe SÜMENOGLU sans profession. 19/09/2021 – Keissy de Orphée MANENE, technicien de biopruduction et de Andréa MOUANZA, secrétaire médicale. 18/09/2021 – Julya de Maxime JACQUOT, chauffeur routier et de Mélissa SAILLARD, horlogère. 21/09/2021 – Malone de David BRUYAT, ouvrier et de Manon RAVEL, coiffeuse. 20/09/2021 – Emmy de Charly GREDY, charpentier et de Jeanne PETITE, ouvrière en agro- alimentaire.
NAISSANCES 26/08/2021 – Lucine de Rémi NICOD, conseiller agricole et de Trecy BROT, assistante sociale. 25/08/2021 – Cléo de Lilyan MARQUES DA ROCHA, technicien méthode et de Julie CUYNET, chargée de projet. 28/08/2021 – Séphora de William CHARLES, manager de rayon et de Sara PARENTE, hôtesse d’accueil. 27/08/2021 – Thyam de Billy RUFENACHT, carrossier et de Gaëlle RENAUD, sans profession. 27/08/2021 – Lisa de Emmanuel GARDOT-PYOT, res- ponsable achat et de Cécile QUINNEZ, opticienne. 27/08/2021 – Théa de Maxime MICHEL, charpentier et de Anaïs CUINET, intérimaire. 30/08/2021 – Léa de Carlos VILELA, cuisinier et de Del- phine INDACO, gestionnaire en intendance. 31/08/2021 – Ilyès de Abdelhakim DAHMRI, infirmier et de Amira LACHEHEB, assistante commerciale. 30/08/2021 – Lino de Cédric BAUDURET, ferblantier et de Charlotte DELERUE, responsable accueil. 31/08/2021 – Jules de Paul RAGUIN, boucher et de Sophie PONCET, employée de commerce. 30/08/2021- Auguste de Thomas ROBICHON, dessi- nateur et de Pauline CASSARD, secrétaire commer- ciale. 31/08/2021 – Owen de Aloïs MARTIN, mécanicien de précision et de Laura GORNIAK, aide-soignante. 31/08/2021 – Ambre de Jérémy MARESCHAL, entre- preneur et de Clothilde MOUREAUX, assistante de magasin. 01/09/2021 – Ezio de Fabrice HENRIET, agent demaîtrise et de Clémence PATOZ, déléguée aux prestations fami- liales. 01/09/2021 – Malia de Denis CHOUX, ferblantier et de Lise PHILIPPE, sans profession. 31/08/2021 – Julian de Morgan CART, agriculteur et de Julie CHABROLLE, secrétaire. 31/08/2021 – Arthur de Yann SPAGNOL, responsable supply chain et deMeike PINARD, assistante des ventes. 31/08/2021 – Lukas de Laurent VUITTENEZ, régleur et de Aline BUET, sans profession. 01/09/2021 – Côme de Alexandre MICHAUD, chef de projet et de Léa PELLETIER, professeur des écoles. 01/09/2021 – Roni de Yann BELLOT, chef d’atelier et de Sandra NEVES, coiffeuse. 02/09/2021 – Côme de Matthieu BAUDOZ, chef de projet et de Emeline MOURAUX, sans profession.
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Rocade Georges Pompidou
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