La Presse Pontissalienne 260 - Septembre 2021
L’événement 7
La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021
l C.A.P. rugby Retour aux valeurs “L’envie d’avoir un pack ardent” La saison 2021-2022 est marquée par l’arrivée d’une douzaine de nouveaux joueurs, ce qui représente près d’un quart de l’effectif. Un recrutement organisé sur toutes les lignes dans une équipe qui a besoin de se renforcer quantitativement et qualitativement.
R ecruté pour la saison 2020- 2021, Christian Cabanes l’entraîneur de l’équipe pre- mière n’a guère eu le temps de mettre en place son plan de jeu. “Avec seulement quatre matches dis- putés, la saison fut très brève. Sur les deux dernières saisons, on est à peine à 15 rencontres. Le début de saison 2021-2022 s’annonce donc compliqué. Avec le manque de repères, il s’agit plutôt d’un nouveau départ avant de se lancer dans la saison.” L’entraîneur a néanmoins eu le temps de constituer un staff de six personnes avec quatre entraîneurs et deux pré- parateurs physiques pour s’occuper
de ses emplois rémunérateurs offre aussi des avantages. Cette année, seulement trois juniors vont renforcer l’effectif senior. C’est peu. “Il faut garder à l’esprit que les meilleurs jeunes ne resteront sans doute pas au C.A.P. D’autres devront pour- suivre leurs études ailleurs ou saisir des opportunités professionnelles qu’ils ne trouveront pas sur place. La forma- tion reste l’une de nos priorités. On doit progresser sur le passage entre le niveau junior et senior.” Cette ambition se traduit cette année par lamise en place d’un centre d‘entraî- nement labellisé. Il va regrouper une dizaine de jeunes de 17 à 23 ans placés sous la responsabilité de Clément Per- not. La formule permet de concilier les études ou le parcours professionnel avec une pratique sportive encadrée. La politique de recrutement au C.A.P. est le fruit d’un travail de concertation entre l’entraîneur, le manager sportif Olivier Andréani et le président David Ligier. “Pour cette saison, on a recruté sur toutes les lignes car l’équipe avait besoin de se renforcer qualitativement et quantitativement. Dans l’absolu, il faudrait pouvoir disposer d’une soixan- taine de joueurs pour les équipes A et B. Cela permet de pallier les blessures, les suspensions. On entretient plus faci- lement l’émulation et la confiance. On s’entraîne mieux en étant plus nom- breux” , estime Christian Cabanes. La bonne pioche pour le C.A.P., c’est le come-back du demi d’ouverture sud-
des équipes A et B qui s’entraînent régulièrement ensemble.À cela s’ajou- tent soigneur, médecin, kiné et vidéaste… La crise sanitaire a pesé aussi sur la motivation. Certains trentenaires ont décidé de mettre un terme à leur car- rière. D’autres, faute de matches, se sont peu à peu détournés des contraintes de l’entraînement. “Pour compenser les arrêts, on va recruter une douzaine de joueurs. Cela représente plus d’un quart de l’effectif.” Un gros chantier. Trop éloigné du sud-ouest, le Haut-Doubs n’est pas et ne sera jamais une terre de rugby attractive même si la proximité de la Suisse et
démarche conforme au C.A.P. avec une équipe de caractère fidèle à ses valeurs historiques et montagnardes : courage, engagement, esprit de corps. “J’ai envie de retrouver un pack ardent. Je pense que la manière de jouer au rugby doit aussi correspondre à l’identité du ter- roir” observe l’entraîneur qui attend avec impatience le retour des matches et des supporters. Rendez-vous le 12 septembre à Pon- tarlier pour le premier match à domicile contre Ris-Orangis. n F.C.
africain Tiaan Stander, 24 ans, qui était déjà passé dans le Haut-Doubs en 2015-2016.Autres renforts de choix avec Joefrey Delkus qui a déjà joué en Fédérale 1 àValence d’Agen et Étienne Kaba habitué de la Fédérale 2, tous deux capables de jouer en 2 ème et 3 ème ligne, viennent muscler le pack avant. “On jouera quasiment dans la même poule que l’an dernier en sachant que le niveau global est toujours en pro- gression.” Homme d’expérience, Christian Cabanes souhaite s’inscrire dans une
Le staff sportif qui s’occupe des équipes A et B avec, de gauche à droite : Élie Malfroy, Anthony Montandon, Loïc Le Biavant, Fernand Gossens, Pierre Scheidegger et Christian Cabanes.
l C.A.P. Foot Plus de 500 licenciés Le club sur la route de la maturité Après la rude expérience de la Nationale 2, le C.A.P. Foot a renoué avec la Nationale 3 avec une équipe encore en phase de construction. Le point avec l’entraîneur Jean-Luc Courtet.
spécialise, par exemple, dans l'analyse vidéo des matchs. Le club fonctionne avec un prépa- rateur physique en cours de for- mation. “On essaie de combler progressivement nos lacunes.” Dernier espoir et non des moin- dres, le retour du public au stade Paul Robbe. L’affluence variait avant la crise entre 500 et 800 spectateurs dont une centaine d’abonnés. n Ça bouge chez les filles du C.A.P. Foot entraînées par Benoît Cusenier. La section voit arriver près d’une quarantaine de nouvelles joueuses, soit une hausse d’effectif de 44 % pour une section qui compte aujourd’hui 90 licenciées. Rien de miraculeux, juste la volonté d’un club qui s’est donné les moyens d’accompagner cet engouement. “Il reste encore des places” , annonce l’entraî- neur. n Zoom 40 nouvelles recrues féminines
contrainte vaccinale ou l’obli- gation d’avoir un test P.C.R. à jour pour s’entraîner ou jouer les matchs n’est pas toujours bien vécue. “On est toujours dans l’appréhension d’une quatrième vague.” Pour autant, les entraî- nements ont repris depuis le 15 juillet. La victoire 2 -1 en match amical contre Dijon le 14 août s’apprécie comme une bonne mise en jambes. “Cela reste un match de préparation et rien de plus” , modère Jean- Luc Courtet. On prend les mêmes et on recommence le 28 août pour le premier match officiel de la saison en Nationale 3. Un championnat avec des poules de 14 équipes. Originaire duHaut-Doubs, Jean- Luc Courtet a trouvé la stabilité qu’il recherchait au C.A.P. où il entame sa 21 ème saison. Très porté sur la formation, il a vu évoluer le dispositif de classes à horaires aménagés qui réunit aujourd'hui 65 collégiens dont 20 filles et 45 lycéens dont 15 filles. “Cela permet aux jeunes d’avoir entre 3 et 4 entraînements par semaine. Il nous faut 4 mini- bus pour effectuer les navettes avec des séances au stade le
S’ il est ravi de l’arrivée de Messi au P.S.G., Jean-Luc Courtet ne cache pas son amer- tume de devoir se séparer de Junior Miranda en fin de car- rière, désormais entraîneur à Doubs. “C’est sûrement le plus grand joueur que j’ai connu à Pontarlier.” L’équipe pontissa- lienne enregistre deux autres départs : Samuel Gomariz, qui va jouer en Suisse, et Julien Chapit recruté à Belfort dans un club de Nationale 2. En revanche, c’est l’heure du retour au bercail pour Victor Journet qui était à Valdahon et Thibaut Maire à Levier. Le C.A.P. va aussi s’attacher les services d’un ancien pro, à savoir Zié Diabaté,
un défenseur polyvalent qui a évolué en Ligue 1 et en Ligue 2. Licencié la saison dernière à Louhans-Cuiseaux, Guerlain Bentabet, milieu de terrain défensif, vient renforcer le club pontissalien. “Pour l’instant, on n’a pas encore l’effectif pour être dans le haut du tableau. Il reste encore à trouver 2 ou 3 joueurs. On recherche notamment un attaquant de bon niveau. C’est toujours une question de moyens et on se concentre surtout sur des joueurs qui entament une reconversion professionnelle” , récapitule Jean-Luc Courtet. L’entraîneur pontissalien ne cache pas qu’il est impatient comme ses joueurs de refaire de la compétition. Il sait que la
Jean-Luc Courtet entame sa 21 ème saison d’entraîneur au C.A.P. Foot.
lèlement au championnat, l’en- traîneur nourrit des ambitions en coupe de France. Par le passé, le C.A.P. a déjà sorti des clubs de Ligue 2 et s’est hissé trois fois en 32 ème de finale. Des exploits, des épopées qui fédèrent les joueurs et marquent l'histoire du club. Quels ensei- gnements tirés aujourd’hui de l’aventure en Nationale 2 ? “Si on veut y retourner, il faudra s’y prendre autrement. Cela suppose d’avoir un budget plus musclé.” La reconstruction passe aussi par l’acquisition de nouvelles compétences. Un éducateur se
mardi et le jeudi de 16 heures à 18 heures Cette section sportive mobilise une dizaine d’interve- nants.” À la différence du rugby, le C.A.P. Foot dispose d’un bassin de recrutement local assez dense. Le club phare du Haut- Doubs peut ainsi attirer des bons joueurs qui ont la possibi- lité d’évoluer à plus haut niveau à Pontarlier. Le C.A.P. Foot, c’est plus de 500 licenciés et pour s’en occuper, trois salariés à temps plein, six apprentis. “On a une très grosse structure édu- cative encadrée par une trentaine de d’éducateurs diplômés.” Paral-
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