La Presse Pontissalienne 260 - Septembre 2021
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La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021
Concert
Le 15 septembre
Bertrand Vinsu à la réalisation de ses rêves Vidéaste professionnel, Bertrand Vinsu a sorti au début de l’été son premier film-documentaire. De quoi lui donner l’envie d’aller encore plus loin dans sa passion. Son film “Danube” est projeté au cinéma L’Olympia de Pontarlier le 9 septembre. Cinéma Un premier film
Honneur à la trompette Pour son seul et unique concert de l’année, l’orchestre symphonique de Pontarlier dirigé par Pierre Tréfeil donnera la réplique à Lucienne Renaudin- Vary, jeune trompettiste de renommée internationale, bourrée de talent.
Projection au cinéma L’Olympia jeudi 9 septembre 20 heures Tarif unique 7 euros Projection suivie d’une dégustation de vins et fromages
A près deux reports sur fond de crise sanitaire, l’orchestre symphonique revient sur scène en compagnie d’une jeune star de la trom- pette, Lucienne Renaudin-Vary. Récompensée dans la catégorie “Révélation” aux victoires de la musique en 2016, cette jeune artiste est qua- lifiée de “sensation de la trompette” par la radio classique de K.D.F.C. de San Francisco. Éditée par la Warner, Lucienne Renaudin-Vary a déjà réalisé deux albums. Elle se produit dans le monde entier notamment avec l’orchestre de chambre de Londres avec lequel elle prépare une tournée en Asie du sud-est et un concert à Londres. Le public pontissalien aura donc bien de la chance. La jeune trompettiste de 21 ans inter- prétera le concerto de Hummel que Maurice André a rendu populaire. Cette œuvre allie vir- tuosité et émotion. À ne pas manquer en fin de concert, l’œuvre commune jouée avec dix autres trompettistes professeurs et grands élèves de la région. Un an après l’année Beethoven, la soirée sera complétée par le final du ballet : “Les créatures de Prométhée”,œuvre peu connue dont les thèmes ont servi de base à la 3 ème symphonie et à la plus célèbre des symphonies de Mozart, la quaran- tième. n
Honneur à la trompette Mercredi 15 septembre à 20 h 30 église Saint-Pierre de Pontarlier Billetterie : office de tourisme de Pontarlier et sur place avant le concert
le thème du vin qui a emmené le cinéaste jusqu’en Moldavie, son pays coup de cœur, avec pour fil conducteur le Danube et les vignobles qui longent son cours jusqu’en Roumanie. Ce n’est pas son premier road- movie. “Avec l’association “Rou- lons pour l’espoir”, j’avais fait un voyage de Pontarlier à Rome il y a quelques années. Le Pape François avait même parlé de nous dans son angélus du dimanche place Saint-Pierre à Rome ! Mais à l’époque, j’avais réalisé ce film avec une Go-Pro.” Avec Danube, c’est donc un pre- mier “vrai” film pour Bertrand Vinsu. “En découvrant la Mol- davie à l’occasion d’un précé- dent voyage, je suis tombé amoureux de la culture de ce petit pays coincé entre la Rou- manie et l’Ukraine qui a une histoire liée au vin. C’est là que j’ai découvert la plus grande cave à vin du monde qui cache près de 200 km de galeries sou- terraines et plus d’1,5 million de bouteilles. C’est tout sim- plement la plus grande collec- tion de vins au monde et cette cave est un peu le fil conducteur de ce film” résume le réalisa- teur. Le premier film de Bertrand Vinsu est totalement auto-pro- duit et auto-distribué. Son film sera donc projeté à Pontarlier le 9 septembre. Et comme le réalisateur aime la bonne chère, “la projection sera suivie d’un temps d’échange autour du film et d’une dégustation de vins et fromages avec nos partenaires “les Vents d'Anges du Monde” et la fromagerie Badoz” précise-t-il. n J.-F.H.
D ans son petit apparte- ment transformé en partie en studio de tournage, Bertrand Vinsu accumule les souvenirs. Ici une photo grand format d’un de ses voyages à Istanbul, là une affiche de son dernier bébé, le film “Danube”, un peu plus loin un petit caméscope de poche avec lequel il a fait ses débuts de vidéaste, amateur à l’époque. Et dans une pièce voisine, ce petit studio où Ber- trand Vinsu tourne ses vidéos destinées à une chaîneYoutube intitulée “J’adore la bouffe” où il distille de temps en temps quelques recettes de son cru. Le vidéaste professionnel qu’il est aujourd’hui n’a pas suivi la filière classique. Sous ses faux airs de dilettante, celui qui avoue lui-même avoir suivi “un parcours un peu chaotique” est pourtant un perfectionniste. Après cinq ans de lycée (deux Secondes et deux Terminales à la clé), puis quelques mois de fac avortés, psycho et théâ- tre, sa passion de l’image a vite fait de le rattraper. “ Dès le lycée, je me suis pris de passion pour la vidéo.Mes trois grands frères jouaient de la musique. Je fil- mais régulièrement leurs concerts, je les suivais en tour- née” se souvient le trentenaire. Après quelques mois de fac, il décroche et approfondit ses connaissances en matière de vidéo amateur. En 2008, le
jeune homme a le déclic quand un site d’information en ligne en cours de création lui fait confiance en lui commandant quelques petites vidéos pour agrémenter le site. “J’étais payé une misère mais ça a conforté mon idée de vouloir vivre de la vidéo. Je m’y suis lancé à fond. Je me suis prouvé que je pou- vais gagner ne serait-ce qu’un peu d’argent avec ma passion” dit-il. Ces premiers pas ont donné à Bertrand l’envie d’aller plus loin. Peu à peu il achète du matériel, évolue dans sa tech- nique, filme des pièces de théâ- tre, capte des concerts… Depuis 4 ans, associé avec Alexis Amiotte au sein de la société Alberzer, agence de création audiovisuelle, Ber- trand Vinsu est vidéaste pro- fessionnel, répondant aux com- mandes diverses de collectivités ou d’entreprises privées. “On travaille beaucoup en ce moment pour l’Agence régionale de santé pour des petits clips de sensibilisation à la Covid” illustre le profes- sionnel. Le grand projet de Bertrand Vinsu, il vient de se concrétiser avec un premier film projeté au début de l’été à Besançon devant près de 300 spectateurs. Bertrand Vinsu est donc dés- ormais vidéaste… et réalisa- teur. “Danube”, c’est une sorte de road-trip documentaire sur
Qualifiée de “sensation de la trompette” par la radio classique de K.D.F.C. de San Francisco, Lucienne Renaudin-Vary
sera à Pontarlier le 15 septembre (photo Parlophone records Ltd).
Association Party au parc des Ouillons Plus de 80 associations ont répondu présent pour participer le 4 septembre au forum des associations qui se tiendra au parc des Ouillons. Un parfum de rentrée presque normal. Pontarlier Le 4 septembre
encore de réponse. La Ville a fait le choix d’un bel espace de verdure, facile d’accès, avec du stationnement à proximité. “Dans le futur, ce parc devrait faire l’objet d’aménagements assez conséquents” , ajoute en passant le maire. Si quelques associations qui n’étaient pas enmesure de satis- faire aux contraintes sanitaires ont décliné leur participation, le gros du peloton sera bien là. “Entre 80 et 85 associations” , estime Philippe Besson à 10 jours de l’événement. Le place- ment se fera de part et d’autre des cheminements du parc en fonction des thématiques : cul- ture, sport, environnement, santé… À chaque thématique correspond une couleur. “On va accueillir les associations autour d’un petit-déjeuner qui sera servi avec l’ouverture officielle de 10 heures à 18 heures” Tout est prévu pour passer un bon moment. Podium animation, démonstrations d’activités, buvette, espace restauration. Le forum se termina comme il avait débuté à 18 heures autour d’un pot de l’amitié offert par la Ville, animé par les Coco’s du Jeudi. n Renseignements : Pour connaître la liste des associations présentes, rendez-vous sur le site de la Ville de Pontarlier : www.ville-pontarlier.fr/
P ass sanitaire oui, port du masque sans doute pas, même si dans le cas d’une manifestation en plein air les dernières directives indiquent que cette mesure est à la libre appréciation de l’organisateur de l’événement, à savoir laVille. “ C’est un grand plaisir de se retrouver autour d’un projet de vie associative” , apprécie tout de go Patrick Genre, le maire en confirmant que la Ville sera bien aux côtés des associations pour les accompagner dans cette reprise d’activités où le doute d’un énième confinement est
toujours latent. Philippe Besson l’adjoint au sport se projette dans le futur en annonçant que ce rendez prendra désormais une forme biennale du moins jusqu’en 2025. “On veut réenchanter la vie associative en lui offrant un espace de promotion avec des temps d’échange.” Le parc des Ouillons tombe à propos à l’heure où l’Espace Pourny est encore un centre de vaccination, la salle Toussaint-Louverture un centre de dépistage, et les Capucins une cantine scolaire. Jusqu’à quand ? Personne n’a
“Une journée en forme de village associatif”,
Bertrand Vinsu,
explique Philippe Besson l’adjoint au sport.
vidéaste et désormais réalisateur.
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