La Presse Pontissalienne 260 - Septembre 2021

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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80 €

SEPTEMBRE 2021

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

Insécurité routière

La région de Pontarlier, championne des radars et des grands excès de vitesse LE HAUT-DOUBS TOUJOURS MAUVAIS ÉLÈVE

PASS SANITAIRE Des démissions annoncées à l’hôpital de Pontarlier p. 13

Comment les clubs sportifs du Haut-Doubs ont préparé leur rentrée p. 6 à 8

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2 Retour sur info

La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021

Grand Pontarlier : le C.R.T.E. signé d’ici la fin de l’année

Première réunion de terrain pour le créneau de dépassement La Main - La Vrine

E n matière d’infrastruc- tures routières, “les dos- siers prennent souvent du temps” admet Annie Gene- vard, députée du Doubs. La parlementaire ne lâche pourtant pas l’affaire concernant le dos- sier R.N. 57. Après avoir bataillé durant son premier mandat et obtenu les travaux (prévus en 2023) de fluidification du bou- chon de Pontarlier sud, elle a obtenu des crédits pour qu’une étude soit lancée au niveau du tronçon La Main - La Vrine, où un créneau de dépassement est envisagé. Vendredi 27 août, pour la pre- mière fois, et à la demande de la parlementaire, le sous-préfet,

accompagné du service des routes, des élus de la Région, du Département, et des com- munes concernées, ainsi que des agriculteurs, se sont retrou- vés sur le terrain. “Cette visite a permis de voir précisément les aménagements que nous devons faire comme des bovi- ducs, des passages à faune, peut-être un giratoire” expose après coup la députée. Si elle se bat, dit-elle, “c’est pour que les acteurs prennent conscience que beaucoup d’aménagements sont faits en plaine et peu en zone mon- tagne.” Le dernier dossier R.N. 57 sera celui de la descente vers Vallorbe. n

P atrick Genre le président du Grand Pontarlier et Serge Del- rieu le sous-préfet de l’arron- dissement de Pontarlier ont officialisé mi-juillet à la Maison de l’intercom- munalité la mise en œuvre du Contrat de Relance et de Transition Écolo- gique. Signé pour six ans, le C.R.T.E. illustre un nouveau mode de colla- boration entre l’État et les collecti- vités territoriales. Objectif : accélérer la relance et accompagner les tran- sitions écologique, démographique, numérique, économique dans les territoires. “Cet engagement se fait via la com’com qui signe pour le compte des communes” , annonce Patrick Genre, particulièrement sou- cieux de l’intérêt des communes dans ce dossier. “Il ne faut surtout

pas qu’elles soient évincées du dis- positif. Le second point de vigilance qui nous préoccupait concerne les financements. On voulait qu’ils ne soient pas limités uniquement au cadre du C.R.T.E. Aujourd’hui, on est rassuré sur ces points” , explique Patrick Genre sous sa casquette de président de l’association des maires du Doubs. Le C.R.T.E. du Grand Pontarlier sera signé d’ici la fin de l’année. Différents projets commu- nautaires et communaux avaient été recensés dans le cadre du plan France Relance. “Cela représente près de 4 millions d’euros. On peut citer par exemple le P.L.U.I.H., le schéma des mobilités douces, le centre nautique, la résidence senior…” n

Une visite sur le terrain pour prendre la mesure de l’éventualité d’un créneau de dépassement entre La Main et La Vrine.

Ils sont arrivés au sommet

M ême si le programme a dû être modifié pour cause de météo capri- cieuse, ils y sont arrivés ! “ Le programme a été changé suite à une météo compliquée. Notre groupe des Sommets de l’es- poir 2021 a donc dû s’adapter.

La Pyramide Vincent a été annulée, elle a été remplacée par le sommet de l’Allalinhorn, un massif des alpes valaisannes qui culmine à 4 027 m” note la direction de l’association Semons l’espoir, organisatrice de cette expédition solidaire

Cinq cordées composaient cette année les sommets de l’espoir.

qui se tient tous les étés. C’était la 27ème édition des Sommets de l’espoir initiés en 1994 par Pierre et Charlyne Dornier au bénéfice des enfants malades. “Tout le groupe est arrivé au sommet, ils sont tous heureux d’avoir vécu cette belle aven- ture. Il y avait 5 cordées et donc beaucoup de monde au som- met” ajoute l’association cari-

tative. Parmi les guides de Chamonix qui ont emmené tout ou partie de la cordée jusqu’au sommet, il y avait Anthony Deroze, un ancien participant des Som- mets, aujourd’hui guéri du can- cer et devenu guide de haute montagne. L’opération s’est déroulée du 24 juillet au 1 er août. n

Le sommet de l’Allalin- horn dans les alpes valaisannes a été atteint. Chapeau !

Le C.R.T.E. vise à soutenir des projets structurants en lien avec la transition écologique.

L a rentrée sociale risqued’être chaude, dans un climat d’hystérisation des débatsautourde lasituationsanitaire, risquant de provoquer des failles pro- fondes entre différentes catégories de la société. Il y a ceux, sans doute unemajorité silencieuse, qui font confiance en la science et aux décisions politiques qui endécoulent, et acceptent volontiers de penser que le pass sanitaire participe justement de la liberté individuelle et collective et n’entrave en rien la vie quotidienne.Ceux-ci estiment également que sans ce sésame, la France risquerait à court terme de devoir subir un nouveau confinement et les établissements recevant dupublic de devoir à nouveau fer- mer leurs portes.Puis il y a les autres, ceux qui estiment au contraire que le pass est une entrave à leur liberté, tout comme l’obli- gation vaccinale imposée aux soignants.Ce Éditorial Hystérie

Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

Directeur de la publication : Éric Tournoux Directeur de la rédaction : Jean-François Hauser Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Magalie Troutet. Directeur artistique : Olivier Chevalier. Conception pubs : Alexandra Tattu. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645

sont eux que l’on voitmanifester désormais tous les samedis leur colère et déverser des tombereauxde reprochesàungouvernement en lequel ils n’ont plus aucune confiance. La fracture entre ces deux franges de popu- lationrisquedes’aggraver encoreaumoment où les sanctions contre ceux qui refusent la vaccination commenceront à tomber.Mais dès à présent on sent cette hystérie dans certaines prises de parole. À l’image de cet agent d’un hôpital de la région qui avouait lors d’un récent rassemblement préférer attraper le variant delta plutôt que de se soumettre à la piqûre salvatrice, niant au passage systématiquement tous les chiffres officiels émanant des autorités de santé, jusqu’à remettre en doute la véracité des images diffusées sur la situation catastro- phiquedeshôpitauxdansnos départements d’outre-mer. Le fameux “manque de recul” qued’aucunsmettent enavant pour justifier leur refus du vaccin a tout demême parfois du mal à dissimuler les vraies raisons de

la colère.Celle-ci, il faut bien le reconnaître, a tous les atours d’une contestation plus politique que sanitaire. On assiste même médusés à une sorte de convergence des luttesmêlant dans lesmêmes cortèges des partisans de la France Insoumise et des représentants de l’extrême droite, images surréalistesprouvant tout demême laconfu- sionmentale qui règne dans notre pays.On a beau, par prudence, estimer que le vaccin n’est pas fiable. Ou encore penser que le pass sanitaire nuit provisoirement à la liberté individuelle. Si on prend la peine d’élever unpeunotre regard, on est endroit de sedireque lesproblématiques auxquelles est confrontée la France sont sans doute à relativiser si un temps soit peu on les met en abyme avec les autres questions fonda- mentales qui devraient occuper l’opinion publique après un été à nouveau marqué par des incendies gigantesques ouune situa- tion géopolitique mondiale qui n’a jamais été aussi instable. n

équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Inforoutes25, Parlophone records Ltd, Semons l’espoir.

Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Septembre 2021 Commission paritaire : 0222 D 79291

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4 L’interview du mois RÉACTION

La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021

Charles Piquard

“La vaccination est la solution pour sortir de cette situation” Président de l’Association des

L a Presse Pontissalienne : En cette période de rentrée sur fond de crise sanitaire, avez-vous des recomman- dations à faire à vos concitoyens ? Charles Piquard : Il y en a deux : le port du masque et la vaccination. Pour moi, la vaccination est la solution pour sortir de cette situation. Je suis pour, je fais campagne pour que les enfants, eux aussi, soient vaccinés. Dans nos écoles, il y aura peut-être des enseignants qui y seront opposés. Nous ne pourrons pas l’imposer. L.P.P. :Vous préparez votre assemblée générale qui aura lieu en octobre. La vaccination fera- t-elle partie des sujets abordés ? C.P. : La crise sanitaire et la vaccination font partie des sujets qui préoccupent les maires. Personnellement, je souhaite que les maires s’engagent en faveur de la vaccination et qu’ils l'encouragent comme je le fais. Encore une fois, il n’y a, à mon sens, que le vaccin pour sortir de cette crise. Dans ma commune, comme partout en France, certaines personnes ne veulent pas entendre parler de vaccination ou n’ont pas envie de se faire vacciner. Les maires doivent tenir la même ligne de conduite sur ce point pour sensibiliser leurs conci- toyens à l’importance de se faire vac- ciner. L.P.P. : Beaucoup d’élus redoutent la baisse des dotations d’État dans un contexte où les petites communes sont confrontées à des dif- ficultés financières. Qu’en est-il de la situa- tion ? C.P. : Les dotations d’État versées aux communes ont baissé mais dans des proportions moindres que ce qu’on avait imaginé. Cette baisse est gérable pour l’instant à l’échelle d’une com- mune. Ce qui est dramatique en revanche pour nos communes rurales, c’est la baisse importante des recettes liées à l’exploitation forestière. LP.P. : Les forêts de résineux sont malades ce qui justifie des coupes importantes. Quelle est l’ampleur de préjudice financier pour les collectivités, conséquence d’une qualité de bois qui se déprécie ? C.P. : Pour prendre l’exemple de ma commune, Osse, la baisse des recettes pour cette année est de 30 à 40 %. Le mètre cube de bois se vend entre 3 et 4 euros, alors qu’il se négociait autour de 30 euros avant l’apparition des sco- maires ruraux du Doubs, le maire d’Osse livre son point de vue sur les problèmes que rencontrent les communes en cette période de rentrée qui s’ouvre sur fond de crise sanitaire et de difficultés financières.

“Nombreux sont les maires à vouloir démissionner” déplore Charles Piquard

président de l’Association des maires ruraux du Doubs.

dans des investissements nécessaires comme lamise aux normes des réseaux. À l’évidence, il y aura des coupes franches dans les budgets des com- munes en 2022. J’ajoute que les entre- prises, notamment celles du B.T.P., comptent aussi sur les investissements des communes. L.P.P. : Les communes vont devoir faire des arbitrages budgétaires à long terme ? C.P. : Je pense que cette crise va imposer aux communes une nouvelle gestion afin de pallier ces difficultés sur le long terme. Sur le plan financier, il faudra serrer les boulons. Cette situa- tion peut encourager les communes à se regrouper. Il n’y aura peut-être pas d’autre choix surtout pour gérer de gros projets d’investissement comme les écoles par exemple. C’est malheu- reux, car on se bagarre en permanence pour maintenir nos services de proxi- mité. Mais pour cela il nous faut des moyens que nous n’avons pas. L.P.P. : La suppression de la taxe d’habitation n’arrange rien dans ce contexte ? C.P. : Tout tombe en même temps. La taxe d’habitation est actuellement com- pensée, mais jusqu’à quand ? LP.P. : La crise sanitaire a suscité un regain d’intérêt pour les territoires ruraux. Peut-on parler d’un changement ou d’un nouvel équilibre

week-end. Ils ne l’avaient pas suffi- samment mesuré. En plus, dans nos villages, il n’y a pas les services tech- niques comme dans les villes pour aider le maire. C’est même devenu très dif- ficile de recruter un secrétaire de mai- rie. L.P.P. : L’association que vous présidez souhaite former les jeunes maires. Où en êtes-vous dans ce programme ? C.P. : Nous avons fait une formation pour les nouveaux élus durant laquelle nous avons parlé budget. Nous allons en proposer une autre pour discuter de la gestion de la forêt, de l’affouage, des revenus forestiers.À partir de l’au- tomne, c’est une formation à l’urba- nisme qui sera proposée aux jeunes maires. Nous avons de bons retours sur cette initiative. L.P.P. : Brigitte Ligney, maire de la Chenalotte, a disparu cet été à la Réunion. Comment votre association a-t-elle réagi ? C.P. : Nous avons tout d’abord apporté tout notre soutien à la famille et à la commune. Sur le plan administratif, la Préfecture va aider l’équipe en place à gérer la commune. Notre association sera aux côtés des élus du village pour les aider selon ce qu’ils demanderont. Cela ne sera pas facile, car Brigitte Ligney tenait une grande place. n Propos recueillis par T.C.

lytes. À cause de cette maladie, nous avons dû couper abondamment, beau- coup plus qu’une année normale. Les coupes sont importantes et les recettes sont très faibles. C’est la double peine. Ce qui est perdu est perdu.

entre la ville et la campagne ? C.P. : Il est évident que cette crise a mis en avant la ruralité. Beaucoup de gens se rapprochent de nos villages, se ren- seignent pour y construire. Le problème est qu’il faut être capable d’apporter des services publics parallèlement à ce développement. Je pense en parti- culier au réseau de transport. Les gens s’installent à la campagne lorsqu’ils y trouvent des services. Or, pour les déve- lopper, il faut de l’argent. L.P.P. : Quels types de services faut-il pour qu’une commune soit attractive ? C.P. : Le premier des services est l’école. Viennent ensuite la santé et les trans- ports. Dans nos communes nous avons des idées pour développer chacun de ces services. Mais le nerf de la guerre pour y parvenir est toujours l’argent. Être attractif sur le plan de l’emploi c’est aussi important pour nos villages. L.P.P. :Au regard de tous ces éléments, comment est le moral des maires en cette période de rentrée ? C.P. : J’observe que les jeunes maires élus en 2020, entourés d’un nouveau conseil municipal, ont des difficultés. Je discute beaucoup avec eux. Ils sont nombreux à vouloir démissionner, et pas seulement dans les petites com- munes. Être maire demande du travail et du temps, y compris le soir et le

LP.P. : Qu’attendez-vous du plan de relance de l’O.N.F. ? C.P. : On nous annonce le plan de relance de l’O.N.F. qui a pour but de replanter des arbres. Je suis d’accord, mais cela signifie que pendant 15 ou 20 ans, il faudra entretenir ces forêts, sans que les communes ne puissent en tirer le moindre revenu. L.P.P. : Comment les com- munes gèrent-elles ce manque à gagner sur le plan budgétaire ? C.P. : Le problème est que les revenus de la forêt servent à l’inves- tissement. Beaucoup de communes qui avaient des projets vont les reporter. Je suis inquiet pour celles qui ont pris du retard

“Cette crise a mis en avant la ruralité”

Politique 5

La Presse Bisontine n°231 - Septembre 2021

3 questions au maire “Ils prennent les Chats-Gris en otage” Gaël Marandin estime n’avoir rien à se reprocher. La Presse Pontissalienne : Comprenez-vous les reproches de vos colistiers ? Gaël Marandin : Plusieurs choses avaient été mises en place pour modifier et améliorer la com- munication entre nous. Cela ne correspondait visi- blement pas à leurs attentes. Nous avions aussi des divergences sur la vision du Métabief de demain. Je regrette ces démissions car c’est prendre les Chats-Gris en otage. C’est préjudiciable pour la commune, ses projets, son image. L.P.P. : Y a-t-il eu erreur de casting durant la campagne ? G.M. : C’est difficile de répondre à cette question sachant qu’il y a eu l’euphorie de la campagne, puis est venu le temps de l’opérationnel et de la pandémie. Certains élus n’étaient plus en phase ou ont été déçus. Mais je le rappelle, certaines prérogatives incombent aux maires comme la sécurité. Lorsque j’installe une zone à 30 km/h, je prends la décision rapidement car je n’attends pas qu’un nouvel accident se produise. L.P.P. : Serez-vous candidat, peut-être sur la liste de la minorité d’ailleurs ? G.M. : La question n’est pas là. Pour le moment, je tiens la barre. Mon intention première est de continuer. Leur seul unique but était de me faire démissionner. N’ayant rien à me reprocher, ils ont choisi de démissionner. n

MÉTABIEF

Conseil municipal

Démissions en bloc, Métabief devra revoter Rififi au conseil municipal. Les colistiers du maire Gaël Marandin lui reprochent son mode de fonctionnement.

Ils ont pris la décision de quitter le navire ce qui enclenchera des élections partielles d’ici trois mois.

L e feu couvait au pied du Mont d’Or. Le maire, pour éteindre l’incendie, avait émis l’hypo- thèse avant l’été de faire appel à un cabinet extérieur pour régler les problèmes de fonctionnement au sein de son conseil, quitte à payer des heures de formation. Source du différend, selon un de ses colistiers : Gaël Marandin décide seul, “en oppo- sition totale avec ce que nous avions décidé durant la campagne des muni- cipales 2020” témoigne un des quatre adjoints démissionnaires. Une accu- sation que le maire réfute. “Toutes les décisions importantes que j’ai dû prendre l’ont été en concertation avec mes adjoints ou en conseil municipal” se défend Gaël Marandin. La sous-préfecture de Pontarlier, déjà alertée par les soucis en interne, avait alors conseillé au premier magistrat d’engager “une démarche qui vienne de son cœur” plutôt que de faire appel à un cabinet extérieur. Finalement, ce ne sera ni l’un, ni l’autre. Onze membres de la majorité élue

aux municipales 2020, dont quatre adjoints, ont démissionné de leurs fonctions en adressant à la Préfec- ture leur souhait de quitter le conseil municipal. Un départ en bloc enre- gistré vendredi 27 août, trois jours avant le conseil municipal du lundi 30 août. Sur les quinze élus de Métabief, seuls le maire et les trois élus d’op- position n’ont pas démissionné mais la situation actuelle doit conduire à des élections partielles dans les

Le maire, Gaël Marandin, mis en minorité, dit vouloir

assumer sa responsabi- lité jusqu’au bout.

semaines à venir puisqu’il manque plus d’un tiers du conseil municipal, et qu’il n’est plus possible de faire appel au(x) sui- vant(s) de liste. Trois d’entre eux ont en effet décidé de se reti- rer. Du côté de la minorité, on compte les points. “C’est dom- mage pour l’image de Métabief” regrette un élu.

Il retire sa délégation au premier adjoint

Cette décision collective avait un seul objectif : “faire prendre conscience au maire que la situation n’était plus tenable, qu’il ne pouvait pas continuer ainsi” expose un démis- sionnaire sous l’étiquette “esprit col- lectif, ouverture, transparence”. Un credo qui paraît bien désuet aujourd’hui. Parmi les points de cris- pation, il y a le fait que le premier magistrat ait retiré sa délégation d’adjoint à l’urbanisme à Hervé Lacroix en juillet. Il s’en explique.

“J’ai retiré cette délégation après le contrôle d’un permis de construire signé par l’adjoint où je me suis rendu compte qu’il y avait conflit d’intérêts voire prise illégale d’intérêt, précise Gaël Marandin. Dans ce dos- sier, l’adjoint est prestataire de service, et le dépositaire du permis de construire est un conseiller munici- pal. Cela a généré de l’amertume.” ÀMétabief, les prochaines semaines promettent d’être animées. n E.Ch.

6 L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021

SPORTS COLLECTIFS : ENFIN LA REPRISE !

Après deux saisons très perturbées par la crise sanitaire, les sportifs ont repris le chemin des stades et des gymnases, le temps de renouer avec l’entraînement en attendant d’entrer dans le vif des championnats, supporters à l’appui. Dans quel état d’esprit, avec quelles ambitions les clubs préparent cette nouvelle saison ? éléments de réponse avec les entraîneurs des équipes pontissaliennes de foot, de rugby, de hand et de basket.

l C.A.P. Basket 180 licenciés À la croisée des paniers Avec cinq départs pour une seule arrivée, Didier Mascella l’entraîneur sait qu’il lui faudra encore recruter deux ou trois bons joueurs pour tirer son épingle du jeu en Prénationale avec l’ambition de viser, à plus long terme, la Nationale 2.

neaux supplémentaires dans un autre gymnase. On est aux limites d’une politique sportive municipale qui veut développer le sport en général sans vouloir se spécialiser. Ce point de vue n’engage que moi. Au gymnase Charles de Gaulle dédié au bas- ket, on dispose seulement de 17 heures par semaine.” Toutes les équipes du C.A.P. basket ont repris le chemin de l’entraîne- ment. La première rencontre en Prénationale aura lieu le 25 septembre. Les collèges privé et public de Pontarlier sont impliqués dans un dispositif de classe à horaires aménagés bas- ket qui permet à une vingtaine d’enfants de bénéficier d’un entraînement d’1 h 30 le jeudi après-midi. Un moindre mal pour l’entraîneur qui rêve de monter une section sportive bas- ket à part entière. “ On y réfléchit avec les Augustins. L’idée étant de libérer dans l’emploi du temps scolaire 3 ou 4 créneaux entraî- nement basket chaque semaine.” Le président du club Guillaume Tellier est sur la même longueur d’onde que son entraîneur. Len- tement mais sûrement, les diri- geants tissent de nouveaux par- tenariats avec des sponsors à l’image du concessionnaire Hyundai qui vient de mettre trois véhicules à disposition du club. n F.C.

C ompétiteur dans l’âme, l’entraîneur pontissa- lien ne baisse jamais les bras. “Je suis tou- jours confiant sans me voiler la face pour autant. Pontarlier joue Cross the border Le club pontissalien organise les 4 et 5 septembre la première édition d’un tournoi de basket franco-suisse. Quatre équipes professionnelles vont s’affronter au gymnase Charles de Gaulle : BesAC, Aix Maurienne Savoie Basket, Union Neuchâtel Bas- ketball, Fribourg Olympic Basket. Les rencontres du samedi après- midi permettront de désigner les équipes qui disputeront petite finale et finale le dimanche à 14 heures et 17 h 30. “C’est l’oc- casion de proposer un spectacle sportif de haut niveau et d’as- surer aussi la promotion du bas- ket”, explique l’un des organi- sateurs. n

au plus haut niveau régional. L’objectif reste néanmoins d’aller en Nationale 3 à condition de trouver les bons éléments. On manque cruellement de grands joueurs dans le secteur inté- rieur” , analyse Didier Mascella engagé lui aussi sur le chantier d’une équipe première en reconstruction. Décidément, une spécialité pontissalienne. Deux jeunes joueurs : Ethan Tarby et Lloris Javaux sont allés étudier aux U.S.A. avec une bourse spor- tive à la clef. Ils ont rejoint Emi- lien Chêne parti en éclaireur la saison précédente. Ces départs s’ajoutent à ceux de Julien Faucheux, Faouzi Neahal et Madjib. Côté arrivée, pour l’instant, une seule recrue avec Jérôme Poudret. Ce meneur de jeu de 18 ans vient à Pontarlier suivre une formation BPJEPS et continuer sa carrière de bas- ketteur. “On a un groupe de onze joueurs. On en cherche encore deux ou trois pour être plus serein. À Pontarlier, le recrute- ment est compliqué car le club a choisi de ne pas payer les

joueurs contrairement à ce qui peut se faire ailleurs. On a quand même la chance d’avoir la Suisse à proximité. Aucun joueur en U17 et U18 n’a le niveau pour jouer ou s’entraîner avec les seniors.” Pour Didier Mascella, cette relève qui n’est pas au ren- dez-vous reflète une dynamique de club plus tournée vers le loisir que la compétition. “On essaie

aujourd’hui de combiner les deux. Onmaintient bien sûr le groupe loi- sir du dimanche matin. C’est pri- mordial d’avoir ces deux cas- quettes.” Les médailles du bas- ket français aux J.O. de Tokyo ont convaincu plutôt des jeunes à pous- ser les portes du club. “À Pontar- lier, on est limité par nos capacités d’accueil. Il nous manque des cré-

“Limité par nos

capacités d’accueil”

Didier Mascella avec la nouvelle recrue du C.A.P. basket Jérôme Poudret, un jeune meneur de jeu de 18 ans.

L’événement 7

La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021

l C.A.P. rugby Retour aux valeurs “L’envie d’avoir un pack ardent” La saison 2021-2022 est marquée par l’arrivée d’une douzaine de nouveaux joueurs, ce qui représente près d’un quart de l’effectif. Un recrutement organisé sur toutes les lignes dans une équipe qui a besoin de se renforcer quantitativement et qualitativement.

R ecruté pour la saison 2020- 2021, Christian Cabanes l’entraîneur de l’équipe pre- mière n’a guère eu le temps de mettre en place son plan de jeu. “Avec seulement quatre matches dis- putés, la saison fut très brève. Sur les deux dernières saisons, on est à peine à 15 rencontres. Le début de saison 2021-2022 s’annonce donc compliqué. Avec le manque de repères, il s’agit plutôt d’un nouveau départ avant de se lancer dans la saison.” L’entraîneur a néanmoins eu le temps de constituer un staff de six personnes avec quatre entraîneurs et deux pré- parateurs physiques pour s’occuper

de ses emplois rémunérateurs offre aussi des avantages. Cette année, seulement trois juniors vont renforcer l’effectif senior. C’est peu. “Il faut garder à l’esprit que les meilleurs jeunes ne resteront sans doute pas au C.A.P. D’autres devront pour- suivre leurs études ailleurs ou saisir des opportunités professionnelles qu’ils ne trouveront pas sur place. La forma- tion reste l’une de nos priorités. On doit progresser sur le passage entre le niveau junior et senior.” Cette ambition se traduit cette année par lamise en place d’un centre d‘entraî- nement labellisé. Il va regrouper une dizaine de jeunes de 17 à 23 ans placés sous la responsabilité de Clément Per- not. La formule permet de concilier les études ou le parcours professionnel avec une pratique sportive encadrée. La politique de recrutement au C.A.P. est le fruit d’un travail de concertation entre l’entraîneur, le manager sportif Olivier Andréani et le président David Ligier. “Pour cette saison, on a recruté sur toutes les lignes car l’équipe avait besoin de se renforcer qualitativement et quantitativement. Dans l’absolu, il faudrait pouvoir disposer d’une soixan- taine de joueurs pour les équipes A et B. Cela permet de pallier les blessures, les suspensions. On entretient plus faci- lement l’émulation et la confiance. On s’entraîne mieux en étant plus nom- breux” , estime Christian Cabanes. La bonne pioche pour le C.A.P., c’est le come-back du demi d’ouverture sud-

des équipes A et B qui s’entraînent régulièrement ensemble.À cela s’ajou- tent soigneur, médecin, kiné et vidéaste… La crise sanitaire a pesé aussi sur la motivation. Certains trentenaires ont décidé de mettre un terme à leur car- rière. D’autres, faute de matches, se sont peu à peu détournés des contraintes de l’entraînement. “Pour compenser les arrêts, on va recruter une douzaine de joueurs. Cela représente plus d’un quart de l’effectif.” Un gros chantier. Trop éloigné du sud-ouest, le Haut-Doubs n’est pas et ne sera jamais une terre de rugby attractive même si la proximité de la Suisse et

démarche conforme au C.A.P. avec une équipe de caractère fidèle à ses valeurs historiques et montagnardes : courage, engagement, esprit de corps. “J’ai envie de retrouver un pack ardent. Je pense que la manière de jouer au rugby doit aussi correspondre à l’identité du ter- roir” observe l’entraîneur qui attend avec impatience le retour des matches et des supporters. Rendez-vous le 12 septembre à Pon- tarlier pour le premier match à domicile contre Ris-Orangis. n F.C.

africain Tiaan Stander, 24 ans, qui était déjà passé dans le Haut-Doubs en 2015-2016.Autres renforts de choix avec Joefrey Delkus qui a déjà joué en Fédérale 1 àValence d’Agen et Étienne Kaba habitué de la Fédérale 2, tous deux capables de jouer en 2 ème et 3 ème ligne, viennent muscler le pack avant. “On jouera quasiment dans la même poule que l’an dernier en sachant que le niveau global est toujours en pro- gression.” Homme d’expérience, Christian Cabanes souhaite s’inscrire dans une

Le staff sportif qui s’occupe des équipes A et B avec, de gauche à droite : Élie Malfroy, Anthony Montandon, Loïc Le Biavant, Fernand Gossens, Pierre Scheidegger et Christian Cabanes.

l C.A.P. Foot Plus de 500 licenciés Le club sur la route de la maturité Après la rude expérience de la Nationale 2, le C.A.P. Foot a renoué avec la Nationale 3 avec une équipe encore en phase de construction. Le point avec l’entraîneur Jean-Luc Courtet.

spécialise, par exemple, dans l'analyse vidéo des matchs. Le club fonctionne avec un prépa- rateur physique en cours de for- mation. “On essaie de combler progressivement nos lacunes.” Dernier espoir et non des moin- dres, le retour du public au stade Paul Robbe. L’affluence variait avant la crise entre 500 et 800 spectateurs dont une centaine d’abonnés. n Ça bouge chez les filles du C.A.P. Foot entraînées par Benoît Cusenier. La section voit arriver près d’une quarantaine de nouvelles joueuses, soit une hausse d’effectif de 44 % pour une section qui compte aujourd’hui 90 licenciées. Rien de miraculeux, juste la volonté d’un club qui s’est donné les moyens d’accompagner cet engouement. “Il reste encore des places” , annonce l’entraî- neur. n Zoom 40 nouvelles recrues féminines

contrainte vaccinale ou l’obli- gation d’avoir un test P.C.R. à jour pour s’entraîner ou jouer les matchs n’est pas toujours bien vécue. “On est toujours dans l’appréhension d’une quatrième vague.” Pour autant, les entraî- nements ont repris depuis le 15 juillet. La victoire 2 -1 en match amical contre Dijon le 14 août s’apprécie comme une bonne mise en jambes. “Cela reste un match de préparation et rien de plus” , modère Jean- Luc Courtet. On prend les mêmes et on recommence le 28 août pour le premier match officiel de la saison en Nationale 3. Un championnat avec des poules de 14 équipes. Originaire duHaut-Doubs, Jean- Luc Courtet a trouvé la stabilité qu’il recherchait au C.A.P. où il entame sa 21 ème saison. Très porté sur la formation, il a vu évoluer le dispositif de classes à horaires aménagés qui réunit aujourd'hui 65 collégiens dont 20 filles et 45 lycéens dont 15 filles. “Cela permet aux jeunes d’avoir entre 3 et 4 entraînements par semaine. Il nous faut 4 mini- bus pour effectuer les navettes avec des séances au stade le

S’ il est ravi de l’arrivée de Messi au P.S.G., Jean-Luc Courtet ne cache pas son amer- tume de devoir se séparer de Junior Miranda en fin de car- rière, désormais entraîneur à Doubs. “C’est sûrement le plus grand joueur que j’ai connu à Pontarlier.” L’équipe pontissa- lienne enregistre deux autres départs : Samuel Gomariz, qui va jouer en Suisse, et Julien Chapit recruté à Belfort dans un club de Nationale 2. En revanche, c’est l’heure du retour au bercail pour Victor Journet qui était à Valdahon et Thibaut Maire à Levier. Le C.A.P. va aussi s’attacher les services d’un ancien pro, à savoir Zié Diabaté,

un défenseur polyvalent qui a évolué en Ligue 1 et en Ligue 2. Licencié la saison dernière à Louhans-Cuiseaux, Guerlain Bentabet, milieu de terrain défensif, vient renforcer le club pontissalien. “Pour l’instant, on n’a pas encore l’effectif pour être dans le haut du tableau. Il reste encore à trouver 2 ou 3 joueurs. On recherche notamment un attaquant de bon niveau. C’est toujours une question de moyens et on se concentre surtout sur des joueurs qui entament une reconversion professionnelle” , récapitule Jean-Luc Courtet. L’entraîneur pontissalien ne cache pas qu’il est impatient comme ses joueurs de refaire de la compétition. Il sait que la

Jean-Luc Courtet entame sa 21 ème saison d’entraîneur au C.A.P. Foot.

lèlement au championnat, l’en- traîneur nourrit des ambitions en coupe de France. Par le passé, le C.A.P. a déjà sorti des clubs de Ligue 2 et s’est hissé trois fois en 32 ème de finale. Des exploits, des épopées qui fédèrent les joueurs et marquent l'histoire du club. Quels ensei- gnements tirés aujourd’hui de l’aventure en Nationale 2 ? “Si on veut y retourner, il faudra s’y prendre autrement. Cela suppose d’avoir un budget plus musclé.” La reconstruction passe aussi par l’acquisition de nouvelles compétences. Un éducateur se

mardi et le jeudi de 16 heures à 18 heures Cette section sportive mobilise une dizaine d’interve- nants.” À la différence du rugby, le C.A.P. Foot dispose d’un bassin de recrutement local assez dense. Le club phare du Haut- Doubs peut ainsi attirer des bons joueurs qui ont la possibi- lité d’évoluer à plus haut niveau à Pontarlier. Le C.A.P. Foot, c’est plus de 500 licenciés et pour s’en occuper, trois salariés à temps plein, six apprentis. “On a une très grosse structure édu- cative encadrée par une trentaine de d’éducateurs diplômés.” Paral-

8 L’événement l C.A.P. handball

La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021

Cinq joueurs d’expérience Comme une (très) grosse envie de jouer

Comme ses joueurs, Anthony Authier l’entraîneur des garçons au C.A.P. handball est impatient de retrouver l’ambiance des matches. Il sait qu’il pourra compter sur une belle équipe, construite pour durer et capable de jouer au niveau supérieur.

L es handballeurs pontissaliens évoluent depuis plusieurs sai- sons en Prénationale. “On a disputé seulement deux matchs en 2020-2021, c’est peu. On est engagé sur une bonne dynamique. On a pu revenir au gymnase du Larmont à par- tir du 9 juin, à raison de deux entraî- nements par semaine avec un groupe d’une vingtaine de joueurs” , explique Anthony Authier, plutôt satisfait de cette reprise d’avant saison qui a permis d’intégrer quelques juniors dans l’ef- fectif senior. La motivation est là. L’entraîneur sait qu’il pourra s’appuyer sur un groupe de 33 à 34 joueurs pour les équipes A et B avec une grande proportion de jeunes. Le club compte aussi une équipe corpo et un groupe loisir mixte. “On va évoluer dans une poule de 14 clubs tous situés en Bourgogne-Franche- Comté. Notre première ambition, c’est déjà de jouer, de retrouver le terrain, les matches” , poursuit AnthonyAuthier. Il sera assisté de Frédéric Simon, entraî- neur adjoint et de Benoît Pataux, pré-

“On compte bien monter un jour ou l’autre en s’appuyant sur un projet

parateur physique. Sur le papier, l’équipe première a tout pour plaire. En deux ans, le club a recruté cinq joueurs d’expérience ayant déjà évolué en Nationale. Des renforts durables. “Ces recrutements sont parfois associés à des projets professionnels. On s’appuie alors sur le réseau de diri- geants pour trouver des opportunités d’emploi, de logement.”

solide”, explique Anthony Authier.

Anthony Authier connaît le potentiel de son groupe. Pour autant, il reste prudent et tient à s’inscrire dans un projet évolutif amorcé depuis qu’il a pris en main en 2019 la destinée de l’équipe première. “Le groupe est là. Il se construira en jouant. On espère bien monter en Nationale un jour ou l’autre.” L’entraîneur compte aussi se doter d’une structure de formation sta- ble, elle aussi en cours de construction. n F.C.

Des renforts durables sont arrivés.

Zoom Les filles prêtes à en découdre P eu d’incertitudes pla- nent chez les fémi- nines dont l’équipe 1 milieu de tableau dans une poule alsacienne assez rele- vée.”

lera avec l’entraîneur adjoint François Perrier, Frédéric Antunes, préparateur phy- sique, Philippe Courlet, l’en- traîneur des gardiennes de but. VanessaAllaire et Séve- rine Fulbat s’occuperont de l’équipe réserve. “Concer- nant les objectifs, nous ferons un point en décembre en sachant que nous voulons nous placer rapidement en

périence sera aussi l’une des forces de l’équipe fanion qui compte dans ses rangs des cadres capables de porter le groupe. À savoir Marine Faivre dans les buts, Can- dice Lambert, Laurine Monin, Cindy Faivre ou encore Célia Fohrer. Maud Sanchez ne sera pas seule pour encadrer les deux équipes senior. Elle travail-

Le championnat débute par un match contre Vesoul pro- grammé le 11 septembre à 21 heures au gymnase du Larmont. D’autres derbys francs-comtois auront lieu contre Saône, le Val de Saône et l’A.S.C.A.P. du pays de Montbéliard. n

est en Nationale 2 et la réserve en Prénationale. “Nous repartons avec un groupe N 2 stable, sans départ avec deux recrues sur la base arrière : Mégane Chopard qui vient de Dole et Romane Charraud qui jouait à Migné-Auxances dans la Vienne”, explique Maud Sanchez, satisfaite d’étoffer l’effectif et d’instiller une pointe de concurrence toujours saine à entretenir. L’équipe réserve enregistre quatre arrêts pour raisons de santé ou poursuite études. Des départs com- pensés par sept retours et l’intégration de quatre juniors. “Au total, on dispose de 35 joueuses pour les deux col- lectifs dont 18 peuvent pré- tendre au niveau N 2.” L’ex-

Confiante dans son

groupe, Maud Sanchez sait que la partie sera ardue dans une poule alsacienne très relevée.

Les handballeurs pontissaliens ont repris le chemin de l’entraînement.

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La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021

ÉDUCATION

La rentrée à Pontarlier 1 350 élèves retrouvent le chemin de l’école

Le contexte sanitaire s’invite dans toutes les discussions autour de la rentrée scolaire. On en oublierait presque l’école et l’importance des enseignements.

EN CHÈQ T OS ACHA 1 EDI 1 NOS CO CHEZ comme dans tous les établisse- ments de France, elle se fera dans le cadre des mesures définies par le protocole sanitaire de niveau 2 (il y en a 4). Ainsi, le port du masque est obligatoire en inté- rieur, pour les personnels et les enfants et ce, dès l’école élémen- taire. Les sports de contact sont interdits en intérieur et il est demandé de limiter le brassage des classes. À cela s’ajoute la nécessité de désinfecter les sur- faces touchées plusieurs fois par jour, dont les tables des réfectoires, et d’aérer les salles de classe. Tous ces gestes sont devenus des habitudes dans les écoles où ils sont appliqués de façon systéma- tique depuis plusieursmoismain- tenant. Cette rigueur apporte malgré tout un peu de tranquillité dans un contexte de crise sani- taire. “Cette rentrée est plus sereine. Cela ne veut pas dire que nous prenons les choses avec le sourire. Mais nous avons connu pire C’ est la rentrée ! Élèves et enseignants retrou- vent le chemin de l’école. À Pontarlier,

avait réservé la salle des Capucins pour faire manger les petits, ils vont maintenant retrouver leur cantine. Mais ce qui change également le visage de cette rentrée, c'est la vaccination. Selon une enquête Ipsos, sur laquelle s’est appuyé Jean-Michel Blanquer, leministre de l’Éducation nationale, lors de sa conférence de presse de rentrée, 78 % des enseignants ont un pas- seport vaccinal complet. 11%sont en passe de l’avoir bientôt. Et 57%des enfants de plus de douze ans sont d’ores et déjà vaccinés. “Tous les élèves, vaccinés ou non, sont accueillis” souligne le minis- tère, en précisant que le pass sani- taire n’est pas obligatoire dans les établissements scolaires. Certaines questions ne sont pas encore tranchées. C’est le cas, par exemple, des capteurs de Co2, dont les salles de classe pourraient être équipées. Un projet est à l’étude à Pontarlier pour en ins- taller. Mais là encore, les ensei- gnants n’ont pas attendu sur ces équipements pour aérer leur salle de classe. n

depuis le début de cette pandémie avec des protocoles qui tombaient à la dernièreminute et qu’il fallait appliquer. Les choses sont désor- mais plus claires” explique Olivia Guyon, adjointe aumaire de Pon- tarlier, chargée de l’éducation. Elle ajoute : “globalement dans nos établissements, les gestes bar- rières sont acquis.” Pour l’élue, au regard de ce constat, il est temps maintenant de parler de l’école et des ensei- gnements. “La Covid est là. On

le sait, nous compo- sons avec. Il faut dés- ormais que l’on donne toute sa place à la scolarité. Les enfants démarrent une nouvelle année avec un programme. Mon rôle est dem’as- surer qu’ils sont en sécurité.” 1 350 enfants retrouvent les bancs de l’école à Pontarlier dont 434 sont inscrits à la can- tine. Si l’année der- nière lamunicipalité

Redonner toute sa place à la scolarité

Olivia Guyon, adjointe au maire de Pontarlier, chargée de l’éducation.

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La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021

Contes Rendez-vous contes numériques se EN BREF

LOISIRS

Rentrée le 4 septembre M.J.C. des Capucins : la solidarité plus forte que le pass sanitaire ? Après deux saisons plombées par les restrictions sanitaires, la M.J.C. des Capucins propose une offre d’activités toujours aussi dense, avec l’espoir que l’envie des adhérents surpasse l’obligation du pass sanitaire qui leur est imposée.

poursuivent à Pontarlier, avec les contes # 7 et # 8. Ces rendez-vous, ce sont des vidéos en ligne toutes les 2 semaines préparées par l’équipe de la médiathèque. Ce sont des contes lus à voix haute et visionnables en ligne. Filou, Bob, Anne et Amandine sont de retour en vidéo pour un moment de détente avec de merveilleuses histoires. Profitez de ce bon moment en famille depuis votre salon. Rendez-vous sur le site Champignon La société d’histoire naturelle du Haut-Doubs organise son traditionnel salon du champignon les 25 et 26 septembre à la salle Toussaint- Louverture située sous le théâtre Blier à Pontarlier. L’occasion d’échanger et de venir aussi faire déterminer sa cueillette. “On tient toujours nos permanences champignon le lundi soir à 20 heures aux casernes Marguet pendant tout l’automne”, rappelle le Internet de la médiathèque.

C’ est peu dire que la sai- son 2020-2021 fut compliquée à laM.J.C. des Capucins, en se résumant au seul premier tri- mestre. “On a pu maintenir l’ac- cueil de loisir, l’accompagnement scolaire. Quelques activités ont pu se faire en visio, mais sans grand enthousiasme. Le centre social Berlioz a fonctionné à plein régime pendant cette crise sani- taire. On était donc ravi de pou- voir se retrouver en juin” , confie Corinne Salvati, la directrice toujours frustrée de l’annulation pour la seconde année consécu- tive du stage international de danse qui marque la saison esti- vale. Ce rendez-vous n’était pour- tant pas incompatible avec les restrictions sanitaires mais les contraintes induites ont finale-

ment découragé les candidats. “On avait seulement 30 inscrits contre une centaine habituelle- ment à un mois du stage. Avec toutes ces incertitudes, on a fina- lement décidé d’annuler cet évé- nement car on ne voulait surtout pas prendre le risque de mettre en péril d'autres projets portés par la M.J.C.”

d’année qui participent aussi à la cohésion de la M.J.C. Dans ces circonstances, la directrice ne peut qu’apprécier le soutien moral et financier des parte- naires historiques de la M.J.C., à savoir la C.A.F. et la Ville de Pontarlier. Sans oublier l’État notamment dans sa prise en charge du chômage partiel. Comment s’annonce la saison 2021-2022 ? L’obligation du pass sanitaire pour toute personne accueillie dans les locaux de la M.J.C. n’est pas forcément un élément rassurant pour la fré- quentation. Pour autant, Corinne Salvati estime que l’envie des adhérents de renouer avec les activités devrait compenser la contrainte vaccinale. “On enre- gistre habituellement 1 500 adhé- sions par an. Ce nombre était

Nelly Aymonin la présidente, Corinne Salvati la directrice et Christine la secrétaire en charge de l’accueil à la M.J.C.

descendu à 1 000 en début de saison 2020-2021. Pour autant, on reçoit beaucoup de dons. C’est un beau geste de solidarité qui prouve, à mon sens, qu’on est vraiment une association.Adhé- rents, salariés, bénévoles, admi- nistrateurs : tout le monde rame dans le même sens.” Le nouveau programme d’acti- vités s’adapte au contexte. Il gagne si l’on peut dire en effi- cacité. Les fondamentaux sont toujours là : le pôle danse bien sûr mais aussi le théâtre, les arts plastiques, l’informatique, les langues. “Pour les cours d’an- glais, on aura un nouvel anima-

teur, Sébastien Danes qui succède à Brigitte Querry partie en retraite.” Quelques animateurs en retraite n’ont pas souhaité reprendre du service. Les activités compliquées à gérer avec la menace du Covid comme les danses en couple sont mises en veille. “On n’a pas de nouveauté à signaler même si on souhaite encourager des acti- vités dans l’air du temps autour du bien-être, du développement durable. Cette année, on ne fera pas de portes ouvertes mais nous serons présents le 4 septembre au parc des Ouillons pour le forum des associations.” n

L’annulation du stage international de danse, c’est aussi la frustration d’un événement très fédérateur entre les permanents et les bénévoles et sur le plan économique, une perte financière non négligeable. Même chose pour les spectacles de fin

“On reçoit beaucoup de dons.”

président de l’association.

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12 Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°260 - Septembre 2021

Installé à Pontarlier depuis la reprise de Schrader par le groupe japonais Pacific Industries, Yasuhiko Okumura occupe depuis trois ans la fonction de directeur général du site pontissalien.

ÉCONOMIE Le directeur général de Schrader “Nous avons réellement besoin de nouveaux espaces !” Muté à Pontarlier lors du rachat de Schrader par le groupe japonais Pacific Industries, Yasuhiko Okumura coordonne depuis trois ans les activités du site pontissalien avec les services supports du siège japonais. Entretien.

et d’imaginer leur futur. En vis- à-vis de cela, la faiblesse du site pontissalien est de ne plus avoir assez de place dans ces bâtiments historiques pour accompagner cette volonté de croissance.Nous avons réellement besoin de nou- veaux espaces, d’un nouveau bâtiment ! L.P.P. : Quelles sont les différences les plus marquantes entre une entreprise française et la même au Japon ? Y.O. : Les Français ont une vision qui part du général au particulier pour établir une stratégie globale. Chaque salarié s’en empare et les managers la traduisent par des plans d’actions spécifiques, avec des objectifs partagés. Les Japonais s’accrochent beaucoup plus au détail et sur tous les sujets, quel que soit leur niveau

L a Presse Pontissalienne : Depuis quand êtes-vous en poste à Pon- tarlier ? Yasuhiko Okumura : Après plusieurs visites sur Pontarlier pendant le processus de rachat de l’en- treprise en 2017 et 2018, je suis venu m’installer à Pontarlier avec mon épouse en novem- bre 2018, bientôt trois années !

France et le Japon, m’assurer d’une bonne compréhension réci- proque en créant un maximum de synergie entre les entités. L.P.P. : Quelles sont les forces et fai- blesses de l’usine de Pontarlier ? Y.O. : Les forces de l’usine de Pon- tarlier résident dans ses salariés qui ont cette extraordinaire volonté de penser, de prospecter

L.P.P. : Quel est votre rôle dans l’entre- prise ? Y.O. : J’ai le titre de “Chief Strategy Officer - C.S.O.” avec pour prin- cipal objectif demettre enœuvre les moyens nécessaires à notre croissance commerciale enEurope notamment à partir de l’usine de Pontarlier. Et plus particulière- ment, j’ai en charge de faciliter les échanges internes entre la

d’importance, sans délégation mais avec un travail col- lectif permanent à tous les niveaux de l’entreprise. L.P.P. : Pensez-vous que Schrader Pacific Pontarlier a toutes les cartes en main pour faire face à l’avenir ? Y.O. : Nous ne sommes pas

les efforts réciproques de com- préhension et la confiance mutuelle portent leurs fruits. Côté vie sociale, de nombreuses choses m’ont surpris. Quand je suis arrivé en novem- bre 2018, le mouvement des Gilets Jaunes démarrait et la brutalité des mots et des actions m’ont particulièrement choqué. Nous ne sommes pas habitués en tant que Japonais à ce type d’expression dumécontentement, à cet esprit de révolte. C’est d’au- tant plus choquant qu’habituel- lement les Français se saluent tous les jours, avec une poignée de main ou une accolade. Cette habitude semble faciliter le rap- prochement et la construction de bonnes relations humaines. Ce contact physique n’existe pas au Japon et je dirais même que les Japonais les plus timides ne peuvent même pas imaginer le faire. Les pistes cyclables sont bien plus nombreuses qu’au Japon où l’automobile reste le principal moyen de déplacement (qui ne souffre d’ailleurs d’aucune entorse au Code de la route !). Aussi je suis toujours autant sur- pris de voir les piétons traverser les passages bien que le feu soit au rouge. Si cela se faisait au Japon, il y aurait beaucoup d’ac- cidents, les automobilistes ont pour habitude de savoir que les piétons respectent les règles et réciproquement. Et ici en tout cas en Franche-Comté, il y a tant de choses intéressantes du point de vue gastronomique, touris- tique.Toutes les conditions sont réunies pour une vie saine avec une bonne nourriture, des espaces pour le sport, la culture, les loisirs. Tant de belles choses à voir, à visiter, à goûter ! Ma femme et moi apprécions beau- coup la vue magnifique au bord du lac Saint-Point pour un moment de calme et de relaxa- tion. L.P.P. : Vous maîtrisez le français ? Y.O. : Je suis toujours et encore en cours d’apprentissage de la langue pour les conversations extra-professionnelles pour faci- liter la compréhension et les échanges. L’anglais reste ma langue de prédilection pour les activités professionnelles pour éviter les malentendus. La pro- nonciation est difficile, très dif- ficile pourmoi avec lesmots com- prenant des R, E ou U. Cependant, j’ai bien appris le français pour profiter des vins et des fromages français ! n Propos recueillis par T.C.

“Nous ne sommes pas encore totalement prêts pour le futur.”

SION ! FIER

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encore totalement prêts pour le futur parce que nous sommes à unmoment important de muta- tion rapide dans les métiers de l’automobile qui est le secteur majeur de notre activité. Et nous voulons bien évidemment l’ac- compagner. Pour cela, nous pen- sons que nous sommes sur la bonne voie et nous sommes prêts avec le Comité Directeur du Groupe Pacific pour accompagner cette transition technologique au travers de nos investissements dans les hommes et demain dans les machines, les bâtiments. L.P.P. : Le passage de Schrader Pontarlier sous pavillon japonais a-t-il accéléré le choix de se tourner vers les compo- sants pour les véhicules électriques et hydrogène ? Y.O. : Accéléré, je ne sais pas, les équipes pontissaliennes travail- lent depuis longtemps sur ces sujets. La transition à marche forcée vers le “verdissement” de la mobilité nous y engage forte- ment. Je suis convaincu qu’avec les équipes à Pontarlier et au Japon que nous préparons déjà cet avenir pour un monde plus responsable. Cela fait partie des orientations stratégiques du groupe et nous imaginons bien participer à l’effort collectif pour le respect de la Planète et de ses habitants ! L.P.P. : Est-ce votre premier séjour en France ? Y.O. : C’est effectivement la pre- mière fois que je viens en France pour y travailler. Cependant, avant de venir en France, j’ai travaillé enBelgique, àBruxelles, pendant six ans. Durant cette période, pendant mes périodes de loisirs, j’ai profité de quelques escapades pour découvrir le pays et ses coutumes. L.P.P. : Difficile de s’intégrer ou pas ? Ce qui vous surprend le plus en France ? Y.O. : Côté travail, l’intégration est difficile au regard des habi- tudes de travail, de nos styles de management et de travail.Mais

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