La Presse Pontissalienne 256 - Avril 2021

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La Presse Pontissalienne n°256 - Avril 2021

L’Amicale des Frontaliers défend ses missions

L’engrenage couvre la Saison 2 dans son nouveau local

L’ article que nous avons consacré le mois dernier au cabinet C.A.L.M., spé- cialisé dans l’accompagnement administratif des travailleurs frontaliers, n’a pas été du goût du président de l’Amicale des Frontaliers Michel Rivière dont “l’amour-propre a été heurté” dit-il. “Je ne peux pas entendre dire que les associations de frontaliers apportent des éclai- rages mais n’ont pas le temps de faire du suivi individuel, alors que c’est le cœur même de nos missions et ce, à des tarifs beau- coup plus abordables que ce genre de cabinet privé. Notre Amicale met tout en place pour

A près avoir créé l’événement l’été dernier en accueillant une dizaine de groupes et d’artistes pour des shoo- tings photo et des vidéos tournées à l’espace Rives du Doubs, L’engre- nage poursuit son aventure. “Cela a très bien fonctionné avec plus de 60 000 vues des vidéos mises en ligne. On prévoyait de renouveler l’expérience en se déplaçant dans d’autres régions mais avec le Covid on a préféré trouver un local et faire venir les artistes” , résume Remy Can- deiller parti dans cette aventure avec Élie Salvi, Vincent Facchini et Lina André. Le quatuor s’est renforcé avec l’ar- rivée d’Anastasia et d’Alexine, toutes deux formées en communication. L’engrenage dispose maintenant d’un espace de 100 m 2 situé près

assurer ce suivi, à l’aide de nos juristes et de nos partenariats avec les différentes administra- tions. Il me semble que pour une cotisation annuelle de 50 euros, nos adhérents obtien- nent tout renseignement néces- saire et accompagnement pour l’ensemble de leurs démarches administratives. En plus de ce service, nos juristes assistent gratuitement nos adhérents dans quelque juridiction que ce soit, et ceci jusqu’à la Cour euro- péenne si besoin. Est-ce le cas pour un cabinet privé qui ne doit sûrement pas se contenter de 50 euros par prestation !” argu- mente Michel Rivière, président

de Pontarlier. “On a aménagé une mezzanine, des bureaux, un décor modulable et un studio cyclorama conçu sans angle droit, ce qui permet d’éliminer les ombres dans les coins. Cette structure est unique dans le secteur. On souhaite développer la location du décor et du studio.” Avec son local, l’association a pu réaliser la Saison 2. “C’est toujours le même principe : accueillir 10 artistes photographiés, filmés dans un décor. On est parti dans une ambiance d’atelier” , rappelle Vincent Facchini. Les clips de la saison 2 seront diffusés à partir du 7 avril et jusqu’au 9 juin. Les démarches sont déjà engagées pour la troisième sai- son. “On espère en faire d’autres en 2021.” Tous les renseignements sur le site : https://www.lengrenage-pro- duction.com/. n

Le Jougnard Michel Rivière est président de l’Amicale des Frontaliers depuis octobre dernier.

dans l’adhésion, nous propo- sons une nouvelle plate-forme qui accompagne nos adhérents pour toute question de la vie courante en offrant un vrai suivi personnalisé” ajoute M. Rivière. L’Amicale des Frontaliers dis- pose par ailleurs de deux juristes à plein temps pour répondre aux questions diverses de ses membres. n

de l’Amicale depuis octobre dernier. Ce dernier défend l’organisation associative de cette Amicale qui compte plus de 10 000 adhérents sur la bande fronta- lière. “La période des déclara- tions d’impôts va démarrer. Pour faire la déclaration d’un de nos adhérents, on demande 15 euros. En plus, comprise

L’espace Pourny transformé en vaccinodrome local à partir du 12 avril

L e transfert du centre de vaccination des Capucins à l’Espace Pourny est vécu comme un soulagement mêlé d’impatience par Laure Jagiello, l’une des deux coordinatrices du centre pontissalien. “C’est une bonne nouvelle. On a attendu d’être sûr d’avoir des doses supplémen- taires avant d’engager ce déménagement. Jusqu’à présent, on recevait 800 doses par semaine. À partir du 12 avril, la dotation devrait passer à 2 500 doses hebdoma- daires” , justifie la coordinatrice en pointant du doigt le problème récurrent des livrai- sons. L’installation à l’Espace Pourny marque une montée en puissance du dis- positif avec trois lignes vaccinales opé- rationnelles contre deux actuellement et

qui prenaient des rendez-vous alors qu’elles n’étaient pas encore concernées. Elles ont été refusées à l’accueil mais cela perturbe toute l’organisation.” Une partie des doses reçues au centre de Pontarlier est ensuite répartie entre les maisons de santé du Haut-Doubs pour aller vacciner à domicile des personnes ayant de grosses difficultés de déplacement. Cela repré- sente environ 300 doses par semaine. Laure Jagiello ne cache pas une certaine lassitude et fatigue qui s’installe au sein du personnel mobilisé pour animer le cen- tre. “Il y a un besoin de renouvellement y compris au niveau des coordinatrices qui doivent aussi reprendre leurs activités professionnelles.” n Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Magalie Troutet. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Mise en page et conception pubs : Alexandra Tattu, Pierre Coulon. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645

une plage horaire supplémentaire de 16 heures à 20 heures Une disposition appréciée des personnes retenues par leurs activités professionnelles. Autre évolution positive, la diversification des vaccinateurs et des prescripteurs élargie depuis le 28 mars aux infirmiers, étudiants en santé, pharmaciens, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, vétérinaires… “C’est important de pouvoir mobiliser davantage pour essayer de rattraper le retard. Pour vacciner tout le monde, on sait que l’on est parti jusqu’à la fin de l’année” , poursuit Laure Jagiello en signalant qu’il n’y a eu aucune perte de vaccin Astrazeneca, ni désistement lié à ce vaccin sur Pontarlier. “On a eu plus de souci avec des personnes

Entre Vincent Facchini et Rémy Candeiller, Lina, Anastasia et Alexine qui apportent leurs savoir-faire en communication à l’association l’Engrenage. Il manque Élie Salvi.

A vec un léger rictus,mi-empathique, mi-détaché, le président de laRépu- blique a replongé les Français dans les affres d’un confinement qui ne dit pas son nom. Au pied du mur, il n’avait d’autre choix.Aveuglé par ses propres convic- tions qu’il avait pourtant su faire partager à une partie de l’opinion, y compris nous, le chef de l’État a fini par être contraint de reverrouiller le pays et perdu par là même son coupde poker dudébut d’année.Prenant des décisions politiques, louables certes car elles permettaient de maintenir à flot le moral des Français, il a négligé les décisions sanitaires.Ces tergiversations des dernières semaines lui coûteront sans doute de pré- cieux points de popularité, peut-êtremême sa crédibilité à long terme. Mais ce n’est pas tant sa situationpersonnelle qui devrait le préoccuper,mais bien celle de l’économie Édito Et de trois…

milliards d’euros injectés pour soutenir les secteurs sinistrés de l’économie ne provo- queront pas le retour immédiat de la crois- sance forte et durable, dans un pays qui était déjà avant la crise ankylosé par une dette publique gigantesque.Dans ce contexte à nouveau anxiogène, il n’est pas sûr non plus que notre pays soit à l’abri de dérapages sociétaux d’une partie de la population qui cumulent les conséquences d’une perte de repères sur le plandu travail,d’un sentiment d’étouffement lié aux restrictions de circu- lation, et parfois d’un vrai sentiment de déclassement. Si la deuxième partie de l’an- née risqued’être rude sur leplanéconomique, elle peut aussi s’avérer violente sur le plan sociétal. En tentant de jongler pendant des mois entre des décisions souvent contra- dictoires, le fameux “en même temps” si cher au président risque de finir par lui éclater à la figure. Cette explosion n’est pas pour autant ce qu’on doit souhaiter pour notre pays. n Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

française et du moral de ses concitoyens. Cenouveau confinement peut-être inévitable risque pourtant d’être celui de trop. Bien que soutenue àunniveau sans doute inégalé dans tous les autres pays du monde, l’éco- nomie sous perfusionne sortira évidemment pas indemne d’une année entière de sou- bresauts. Ce troisième confinement empê- chera sans doute une reprise réelle de l’éco- nomie alors qu’on aurait pu espérer, pour peu que la vaccination ait suffisamment avancé d’ici l’été,miser sur un rebond assez rapide. Mais c’était sans compter sur cette troisième paralysie de la France qui met, encore plus que l’activité, la confiance des acteurs économiques à l’épreuve. Allons demander à un chef d’entreprise, aussi entreprenant, optimiste ou visionnaire soit- il, d’investir actuellement lourdement pour son développement alors que pend encore au-dessus de sa tête la lourde épée deDamo- clès des prêts garantis par l’État à rem- bourser. Autre élément : les centaines de

Équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Archives municipales, C.C.G.P., R.D.-B., O.S.T.A.J.

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