La Presse Pontissalienne 249 - Septembre 2020
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La Presse Pontissalienne n°249 - Septembre 2020
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Après le pastis du Jura, le foin des montagnes du Jura
Dépendance Alors que la rentrée se profile, bon nombre d’habitants du Haut-Doubs abordent l’au- tomne avec une légitime pointe d’angoisse. Ils sont travailleurs frontaliers, et ceux qu’on a souvent l’habitude de considérer comme des privilégiés, savent que leur avenir professionnel n’est pas forcément garanti. Certains de ses frontaliers n’ont pas remis les pieds dans leur entreprise depuis la mi-mars. Bien sûr, le système suisse les protège de la précarité puisque comme en France, les autorités (canton et Confédération) ont mis les moyens pour financer les mesures de chômage partiel. Souvent aussi, les entreprises (adossées à de grands groupes) abondent pour que les salariés touchent l’intégralité de leur rémunération. Il n’empêche. Les perspectives de redressement de l’indus- trie sont pour l’instant moroses. D’aucuns prédisent un retour à la normale, pas avant la fin de l’année 2021. Et si cette reprise n’est pas à la hauteur des espé- rances, le taux de chômage de nos voisins neuchâtelois qui a déjà commencé à grim- per pourrait encore s’aggraver et évidem- ment toucher une partie du public frontalier. Si cette sombre perspective venait à se confirmer, les conséquences seraient évi- demment dramatiques pour notre secteur. Quand la Suisse tousse, c’est tout le Haut- Doubs qui s’enrhume. Il y a plus de dix ans, la Chambre de commerce et d’in- dustrie du Doubs pointait déjà dans une étude notre (trop ?) grande dépendance de la Suisse voisine. Il est vrai que tout est dimensionné en fonction de la pros- périté économique suisse, jusque dans la surface de nos zones commerciales. Alors si le modèle économique suisse venait à tanguer, c’est l’équilibre de notre territoire qui s’en trouverait fragilisé. Seul, le Haut-Doubs frontalier n’a sans doute pas la force intrinsèque de compenser un éventuel déclin de l’économie suisse. Gageons en cette rentrée qu’un tel scé- nario ne se réalise pas. Car le salut du Haut-Doubs ne pourrait venir que de la capacité qu’aura la Suisse de rebondir. Si les chiffres actuels ne poussent guère à l’euphorie, les experts de l’économie suisse, et notamment les plus grands groupes horlogers, estiment eux que le rebond n’est pas si éloigné. Misons dès lors sur ce scénario optimiste et souhaitons à notre territoire une bonne rentrée. n Jean-François Hauser Éditorial
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Feedback très positif pour la première de L’engrenage
L’ audace paie. L’événe- ment organisé début août à la salle des fêtes de Doubs par l’association L’engrenage est un vrai succès. Les organisateurs comme les artistes sont ravis. “On a pu tenir le timing” , apprécie Rémy Candeiller, l’un des organisa- teurs. Pour l’association, il s’agissait de proposer sur deux journées un plan média à 11 artistes ou groupes comtois avec tournage de clips, inter-
Doubs met gracieusement la salle à disposition. C’est une vraie chance” , poursuit le vidéaste en précisant que le siège de l’association est sur la commune. Après les enre- gistrements, il reste encore à finaliser le montage des clips, le traitement des photos, l’en- registrement des interviews. “Les clips seront diffusés cet automne sur les réseaux sociaux et sur la chaîne you- tube de L’engrenage.” n
views, photos. Innovant. Der- rière la réussite, un gros travail de préparation et d’organisa- tion planifié sur plusieurs mois avec le concours d’une ving- taine de personnes. “À 11 groupes, c’est jouable” , pour- suit Remy Candeiller. De quoi conforter les organisateurs de renouveler l’expérience en février ou mars 2021 en accueillant cette fois des artistes ou groupes de la région lyonnaise. “La commune de
Un breuvage conçu uniquement à base de foin.
L a distillerie Bourgeois à Arçon se montre très entreprenante en cette année 2020. Après son pastis du Jura qui remporte d’ail- leurs un succès fou, voici le Foin des montagnes du Jura. Une boisson qui se décline en deux variantes avec un apéritif à 18° à consommer comme un Macvin et une liqueur à 40° idéale en fin de repas ou mélangée avec un vin sec. Arnaud Bourgeois et son épouse Anne-Sophie ont dû procéder à de nombreux essais pour extraire la quintes- sence de ce parfum de fenaison qui embaume le breuvage. “On a fait les foins sur différents sites. On a testé différentes parcelles
en privilégiant la richesse floris- tique. On recherche ensuite le côté floral en jouant sur la macé- ration et la distillation. Comme il y a beaucoup de nuances d’une année sur l’autre, le pro- duit sera millésimé.” Chez les Bourgeois, pas de secret. Il faut parfois des années d’expérimentation avant d’abou- tir à la bonne recette. La méthode semble plutôt perti- nente. “On est surpris par la réussite du pastis du Jura. On profite de la belle saison touris- tique et on apprécie aussi de voir les locaux revenir s’appro- visionner à la distillerie. C’est encourageant” , note Arnaud Bourgeois. n
Une vingtaine de personnes était mobilisée dans cette opération atypique.
L e contexte sanitaire se prête plutôt bien aux ser- vices limitant les contacts entre les personnes. Les habi- tants de Pontarlier et des envi- rons ayant pour code postal “25300” peuvent désormais retirer leur colis en instance au Drive mis en place à la plate- forme courrier de Pontarlier située aux Grands-Planchants. “L’objectif est de proposer une alternative pour récupérer son colis et dans le respect des mesures barrières, tout en flui- difiant l’activité des points de contact postaux du secteur. La solution du Drive peut être choi- sie par le client s’il est absent Ce nouveau service se veut simple, pratique et sécurisé. Les clients munis d’une éti- quette “drive” suivent un bali- sage qui facilite leur trajet jusqu’au point de retrait. Sur présentation de l’avis de pas- sage du facteur et d’un justi- ficatif d’identité, chacun peut venir retirer son colis au guichet drive de la plateforme courrier sans descendre de sa voiture. Le drive est ouvert du lundi au vendredi de 12 h 30 à 13 h 30 et de 17 h 30 à 18 h 30, ainsi que le samedi de 10 heures à 11 h 30. n Les colis aussi disponibles en drive au deuxième passage du fac- teur” , justifie La Poste.
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