La Presse Pontissalienne 247 - Juillet 2020
A g e n d a
La Presse Pontissalienne n°247 - Juillet 2020
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MUSIQUE
Son nouveau single L’hommage aux soignants de Marion Roch
a de nouvelles dates programmées cet été. J’ai vraiment hâte de pouvoir remonter sur scène. L.P.P. : La chanson, c’est un rêve d’enfance ? M.R. : Non, même si j’ai toujours eu le goût de l’écriture. J’avais 15 ou 16 ans quand je suis montée sur scène pour la première fois. C’était pour la fête de la musique à Maîche. Je n’envisa- geais pas d’en faire mon métier. Après des études d’éducatrice spécialisée, j’ai travaillé dans un foyer pour ados tout en continuant à me produire dans les bars, les festivals locaux. Cela m’a per- mis de rencontrer plein d’artistes, des gens des médias…J’ai découvert qu’on pouvait vivre de la musique. En 2015, j’ai démissionné pour me consacrer à ma carrière artistique. On a gravi les échelons. Aujourd’hui, j’ai la chance d’être bien entourée. L.P.P. : C’est-à-dire ? M.R. : Je travaille avec mon époux Vla- dimir Torres qui s’occupe des arran- gements, de la composition. Il joue de la contrebasse. Il y a aussi mon éditeur Aurélien Bouveret et “Samedi 14”, les tourneurs qui organisent toutes les dates. n Propos recueillis par F.C.
Émue par le travail au quotidien des soignants qu’elle côtoyait en se rendant au chevet de sa grand-mère, la chanteuse avait décidé de sortir le single “1 000 pieuvres” plus que jamais d’actualité. Le projet a pris la forme d’un C.D. dont un certain nombre sera offert aux soignants. Rencontre.
L a Presse Pontissalienne : Le titre de ce single est assez explicite du quotidien des soignants. Marion Roch : Oui, et j’ai décidé d’écrire là-dessus car cela m’a touché à un moment donné. Cela part d’observa- tions personnelles complétées par des recherches, des témoignages. Ce n’était pas compliqué à écrire mais je tenais à être au plus juste de la situation. L.P.P. : L’évolution du contexte sanitaire avec l’arrivée du Covid 19 justifiait la sortie de ce C.D. ? M.R. : Tout à fait. Avec mon équipe, on a choisi de sortir cette chanson en sin- gle, d’en faire un C.D. et d’en offrir une partie aux soignants. Les bénéfices seront versés au profit d’une association en soutien aux soignants. L.P.P. : Subissez-vous aussi l’impact du confi- nement sur le plan professionnel ? M.R. : Mon dernier album “Échos” est sorti en mars en plein confinement. Autant dire que c’était une grosse baffe. Toute la promotion a été annulée.
Aucune couverture presse.Même après le confinement, on n’a rien. L’album n’est plus dans les bacs. Il est seulement disponible en commande. Les artistes émergents ne passent pas en priorité. Mais on ne lâche rien. L.P.P. : Quelques mots sur cet album ? M.R. : Il comprend onze titres. Je vais chercher chez les gens des moments de vie. Chacun peut s’identifier. C’est assez brut. J’ai coutume de dire que
j’aime raconter la vie et que cela soit joli quand même. L.P.P. : Et les concerts ? M.R. : Tout ce qui était prévu avant le confine- ment a été annulé jusqu’en septembre, notamment de gros concerts, mais on croise les doigts pour les récupérer l’an prochain. Les choses se remettent en ordre de marche et on
“J’aime raconter la vie.”
La chanteuse qui vit à Pierrefontaine-les-Varans subit elle aussi l’impact du confinement avec l’annulation des concerts et festivals d‘été et la mise sous silence de son dernier album “Échos” disponible seulement en commande.
https://marionroch.com/
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