La Presse Pontissalienne 247 - Juillet 2020

FRASNE - LEVIER 26

La Presse Pontissalienne n°247 - Juillet 2020

EN BREF

FRASNE Reprise d’activité Le restaurant L’Arc-en-Ciel retrouve ses couleurs !

Développement économique

De 2000 à 2015, le Doubs a soutenu financièrement 172 dossiers au titre du fonds de départemental de développement économique. Aujourd’hui, il reste 50 dossiers actifs non soldés. 24 entreprises n’ont pas été en capacité de créer les emplois initialement prévus pour des considérations liées à la conjoncture économique difficile et à la difficulté de procéder à des recrutements pérennes, notamment en secteur frontalier. Pour autant, l’engagement est atteint car 370 emplois ont été créés pour 260 prévus. Panneau Sur l’autoroute A 36, des panneaux d’animation touristique vantent les méritent de notre département, la station de Métabief par exemple. Coût de l’installation (publicitaire) : 20 000 euros. Frasne Le collège de Frasne va bénéficier d’une enveloppe d’1,7 million d’euros dans le cadre de sa restructuration.

En inactivité depuis trois ans, le restaurant situé au car- refour de Frasne, rouvre ses portes si tout va bien mi- juillet. Avec aux fourneaux, une amoureuse de la cuisine, des relations humaines et des produits frais et locaux,

des entreprises, et sera équipé pour des séminaires d’un rétro- projecteur et d’un écran.Un projet se dessine aussi au sous-sol dans un oudeux ans” ,confie la gérante. Côté salle de restaurant, elle sera accompagnée de Chantal, une amie serveuse de longue date, avec laquelle elle a déjà officié dans son précédent restaurant. En cuisine, Dorothée travaillera des produits frais, se fournira chez des producteurs locaux pour proposer un menu unique, du lundi au samedi midi et les ven- dredis et samedis soir, avec pos- sibilité d’emporter. “Ce sera des légumes que j’aurai épluchés, de la viande du Relais du terroir à Chaffois” , souligne cette passion- née de cuisine et de pâtisserie. Et le confinement dans tout ça ? “Il nous a apporté du temps” , constate Dorothée. “Il nous a per- mis de faire des gros travaux pré- vus plus tard. L’ouverture enmai ne nous aurait pas permis de les faire. Nous aurions dû refermer à unmoment donné pour les réa- liser.” La restauratrice est donc sereine quant à son ouverture. “J’ai plus l’impression que ce sont les gens qui sont impatients” , sourit-elle. n M.T.

nous avons finalement validé cette option.” C'est avec un mail ou un courrier “Change the date”, accompagné d’un faire-part détourné afin d’apporter une note d’humour que les convives ont été informés de cette décision. Ils l’ont tous comprise et les per- sonnes les plus fragiles ont même apprécié cette attention. Rassurée, Noémie ne l’était pas du tout… Et le report de son mariage, prévu le 23 mai, ne s’annonçait pas de tout repos. “Ce fut compliqué de prendre la décision de reporter… au début on s’est dit qu’on attendait et qu’on avait le temps puisque ce n’était qu’en mai ! Mais quand on a vu la tournure que prenaient les choses et bien on s’est rendu à l’évidence…” Tristes, en colère, Noémie et Damien ont reporté à 2021 leur union, ce qui repré- sente à leurs yeux, une perte d’investissement car cela faisait 1 an et demi qu’ils étaient à fond dans l’organisation de leur mariage. “Du coup, on a eu l'im- pression d'avoir perdu notre temps, stress qui va encore durer un an” , constatent-ils. Aujourd’hui, la motivation et l’enthousiasme sont revenus dans le cœur des amoureux. “Le fait d’avoir recontacté nos pres- tataires, d’avoir redéfini une date, d’avoir annoncé à nos invités le report, nous a remis la tête dedans et on est à nouveau à O Originaire de Mouthe, Dorothée Salvi a posé ses valises à Frasne en 2018. Dès lors, ce panneau “à vendre” lui a tiré l’œil, elle qui a auparavant tenu l’auberge du Liadet, et le centre équestre à Houtaud pendant 10 ans (parmi ses nombreuses expériences). Mais toutes ont tourné autour du contact humain, essentiel à ses yeux. Preuve en est avec la définition qu’elle donne de son nouveau restaurant : “ Un lieu tout en couleur,rempli de bonheur, un lieu de rendez-vous, de convi- vialité, autour d’un café, d’un verre, d’un repas, où les gens se Dorothée Salvi devant la porte d’entrée de son éta- blissement, encore en tra- vaux, attend son enseigne et se réjouit de recevoir ses premiers clients dans la bonne humeur.

sentent comme chez eux.” Pour la petite histoire, elle s’arrêtait boire un coup à l’Arc-En-Ciel, avec sa meilleure amie, lorsqu’elles avaient 18 ans, et qu’elles venaient rendre visite à lamamie Paulette ! Maintenant, c’est elle qui sera derrière le comptoir ! C’est donc à l’été 2019 que la concrétisation de ce projet prend forme. Dorothée Salvi se lance dans un stage d’hygiène, l’obten- tion du permis d’exploitation de la licence, monte sa société, ren- contre ses confrères du village avec lesquels règne une bonne entente, et attaque des travaux de rafraîchissement et demoder- nisation dans ce bâtiment sur trois niveaux dont elle va exploi- ter au maximum le potentiel : “Au rez-de-chaussée se trouveront la salle de restaurant et un salon de thé intergénérationnel, que j’ai agrémenté avec l’achat de jeux de cartes, de lettres… et au- dessus, une grande salle de 60m² permettra de recevoir des groupes,

FRASNE

Calendrier Ils ont dû reporter leur mariage à cause du Covid La pandémie de coronavirus a bouleversé tous les plans, amenant les futurs jeunes mariés à réfléchir à un plan B… Mais un plan B quand ?

R epousser dumois de mai aumois de juillet, ça pas- sera ou pas ? Décaler du printemps et de l’été à l’automne semble plus prudent… Reporter à 2021 est la solution la plus sûre, majoritairement adoptée. ! La robe blanche et le wedding cake étaient prêts,mais la crise sanitaire qui secoue actuellement le monde en a décidé autrement. Gwendolyn et Antoine devaient se marier le 9 mai dernier. Un événement que le couple prépa- rait depuis un an, qui a dû être reporté au 26 septembre. “Nous avons choisi de ne pas reporter d’une année, car cela nous sem- blait insurmontable de continuer des préparatifs de mariage pen- dant encore une année. De plus, nous avons l’impression de “la suite de notre vie” va passer par cette étape du mariage et nous ne voulons pas la reporter d’une année !" Quand ils ont appris l’obligation de reporter le mariage, ils ont été submergés d’une vague d’émotions compli- quées à gérer. “On se situe dans des étapes que l’on pourrait com- parer à un deuil avec du déni, de la colère, de la négociation de la douleur et finalement l’accep- tation (c’est la seule solution pos-

sible !). Cependant, nous sommes un couple qui a tendance à tirer une leçon ainsi que le positif de chaque situation : ce sera notam- ment l’occasion de voir les gens qui n’étaient pas disponibles à la date fixée pourtant plus d’une année à l’avance… !” Le couple s’unira donc au mois de septembre, en Suisse. “La motivation pour l’organisation et surtout, pour arriver au jour J, nous a poussés vers une nou- velle date assez proche : nous ne nous voyons pas traîner ces pré- paratifs pendant encore une année !” D’autant plus qu’il s’agit d’unmariage international avec beaucoup d’invités venant de plusieurs pays européens. Les

savoir la salle, le traiteur, le D.J., le photographe, pour connaître leur disponibilité pour cet automne. Nous étions confiants et prêts à changer de date” , annonce la future mariée. Et voilà que deux jours après, quelques surprises les atten- dent : le traiteur, puis lemagasin de robes et costumes de mariés leur annonce qu’il leur sera impossible d’être à leurs côtés pour cette date. Et là, gros coup de massue ! “Mais quoi qu’il en soit, on ne voulait pas reporter à 2021, ou du moins tout faire pour éviter de prolonger d’un an cette attente” , décident les amou- reux. À force de réflexions, ils ont compris qu’il était plus rai- sonnable de repousser et de faire le mariage comme ils le vou- laient, à leur image, avec tous leurs invités, sans trop de contraintes, et avec leurs grands- mères, plutôt que de vouloir abso- lument le faire ce 4 juillet, avec des obligations dues à l’épidémie, des désistements, et l’absence des personnes aimées. “Les pres- tataires ont été très compréhen- sifs, ils nous ont suivis, et encou- ragés dans notre choix. Nous avons pu trouver une date com- mune pour tous, le 10 octobre. On ne pensait pas si loin, mais

Gwendolyn et Antoine en Suisse, Élise et Charles en France, se marieront cet automne au lieu de cet été, Noémie et Damien en mai 2021 au lieu de 2020…

prestataires ont, eux aussi, été com- préhensifs et cha- leureux. Pour Élise et Charles, c’était un mariage d’été qui était prévu le 4 juil- let. “On avait com- mencé à se dire qu’il fallait qu’on prévoie un plan B. Nous avions donc commencé à contac- ter nos prestataires principaux, à

“Une décision

compliquée à prendre.”

fond même si nous n’avons plus grand-chose à organiser finale- ment car nous avions tout !” , relate Noémie qui finit par tirer du positif de cette situation impo- sée : “Le point positif, c’est que des gens qui devaient être absents cette année seront disponibles

l’année prochaine. Pour notre nouvelle date 22 mai 2021, tous nos prestataires sont disponibles et c’était donc plus simple sur le plan logistique de repousser car- rément d’un an.” conclut la future mariée. n M.T.

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