La Presse Pontissalienne 247 - Juillet 2020

12 DOSSIER PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n°247 - Juillet 2020

ENTREPRENEURIAT Quatre parcours Elles se sont lancées pendant le confinement ! Pour certains, le confinement a été vécu comme une chance de redéfinir ses objectifs et de se lancer de nouveaux défis personnels

glais.Marine a toujours été spor- tive. Après des changements d’orien- tations professionnelles, leurs passions les ont rattrapées, au point qu’elles en font aujourd’hui leur métier. “J’utilisais l’anglais tous les jours à l’international dans mon travail et ai toujours aimé cette langue !” , explique Alexandra. “Même si je connais- sais la langue, l’enseigner est autre chose. J’ai donc suivi une formation C.E.L.T.A. à la cham- bre de commerce de Strasbourg, et ai été diplômée mention bien de l’université de Cambridge, reconnue internationalement.” Cette récompense est une recon-

ou professionnels. C’est le pas qu’ont franchi Alexandra et ses cours d’anglais, Marine et sa passion du sport et du pole-dance, Emma et des chambres d’hôtes et Anne-Laure et ses produits de beauté.

E mma Rusu-Petronela a enfin trouvé à Longe- maison lamaison de ses rêves qui lui permettra de réaliser ses chambres

les acomptes aux clients, et vu que j’étais en train de créer mon entreprise, je n’ai pas eu le droit aux aides, j’ai dû me débrouiller avec mes économies et avec mon salaire parce qu’en attendant que mon affaire démarre bien, je travaille à La Brasserie de la Poste comme cuisinière.” Pour Anne-Laure Girard, le confinement a été propice à com- muniquer sur les réseaux au sujet de sa nouvelle activité : la vente de produits de soins et cosmétiques de la marque You- nique, “Durant le confinement en avril, j'ai profité d'une grosse promotion sur une box beauté qui comprenait 15 produits de la marque.Avec cette box, j'avais la possibilité de profiter de mon maquillage et d'un bon de réduc- tion, ou alors de devenir à mon tour ambassadrice. Le temps libre du confinement m’a permis de profiter pleinement de la box mais aussi de me lancer dans la vente. Il y a dû avoir un déclic avec la détresse de ma maman atteinte du Covid et dans le coma qui a fait que je me suis dit… Carpe diem…Lance-toi…Tu ne perds rien ! Au contraire, tu vas y gagner” , confie la jeune femme. Alexandra Beurier et Marine Müller ont, elles, profité du confi- nement, l’une pour s’entraîner sur sa famille après une forma- tion intense afin d’obtenir un certificat pour enseigner l’an- glais, l’autre pour créer son site Internet d’éducateur sportif free- lance Octopus Pole & More. Alexandra a toujours aimé l’an-

et tables d’hôtes. Des travaux ont été nécessaires et l’ouverture était prévue début avril. “Avec le confinement, tout a été annulé” , déplore Emma.“J’ai dû renvoyer

4 parcours, 4 déclics, 4 créations

d’entreprises qui ont vu le jour pendant le confinement.

Ici Alex Beurier.

Anne-Laure Girard.

naissance et a donné confiance à Alexandra, qui donnera des cours d’anglais personnalisés à partir de la 6 ème , à domicile (elle s’est aménagée un bureau chez elle à Doubs) et dans un péri- mètre de 20 km autour de Pon- tarlier. Elle parfait son logo, son site, termine les démarches administratives et n’a qu’une hâte : commencer ! C’est chez elle aussi à La Rivière- Drugeon que Marine s’est amé- nagée une salle d’activités pour pratiquer le pole-dance, le yoga, le pilates, le stretching… Elle enseigne également des sports d’extérieur : courses d’orienta- tion, marches afghane et nor- dique, trails, courses à pied… Elle s’adresse aux particuliers avec des programmes person- nalisés, mais aussi aux entre- prises, collectivités, associations pour lesquelles elle propose des

packs de base modulables. “La seule limite est l’imagination des gens !” , invite-t-elle. Elle pratique donc chez elle, ou chez les clients, ou en extérieur, ce qui lui permet d’avoir des tarifs accessibles. “Cet été, j’ai le projet d’accueillir des petits groupes d’enfants avec des jeux d’oppo- sition, des courses d’orientation, les sensibiliser à la nature tout en les responsabilisant” , annonce Marine. Après le confinement, les réser- vations reprennent pour Emma. Anne-Laure confirme son attrait pour le maquillage et son statut de V.D.I. “qui faisait déjà partie de moi et de la vie de tous les jours et qui s'est accentué et devenu plaisir.” Alexandra se prépare à accueillir sa clientèle et Marine est prête, dans le res- pect des gestes barrières. n M.T.

Et Marine Muller. Toutes les quatre concrétisent leur projet professionnel.

Les chambres d’hôtes d’Emma Rusu-Petronela.

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