La Presse Pontissalienne 242 - Décembre 2019

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LES FOURGS Animations musicales Le Snabeudzi, c’est reparti Après une année de gestion transitoire, ce bar-restaurant des Fourgs a trouvé un couple de repreneurs très motivé pour redonner à l’établissement ses lettres de noblesse. Ambiance.

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P oint d’accueil indissociable de la station des Fourgs en hiver, lieu réputé pour ses soirées-concerts et bar-res- taurant comme on aime en retrouver en campagne, le Snabeudzi est en quelque sorte une institution aux Fourgs. Ce commerce qui faisait

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partie intégrante de la station avait été mis en gérance par la famille Bulle- Piourot quand celle-ci avait décidé de se retirer du ski. Mal lui en prit, l’af- faire s’étant terminée en eau de bou- din. Consciente qu’il fallait absolument maintenir ce lieu d’accueil pour péren-

cien gérant parti tenir un restaurant près de Lons-le-Saunier et plus pré- cisément à Toulouse-le-Château. “C’est là qu’on a fait connaissance” , explique Marco Capocelli qui vient donc de reprendre le Snabeudzi avec sa com- pagne Kathy. Fils de restaurateur, il aussi est à la tête d’une entreprise de charpente- couverture basée à Toulouse-le-Châ- teau. “Comme je suis contraint de chan- ger de métier à cause de soucis de santé, je cherchais à travailler toujours à mon compte mais dans une autre branche.” Invité par Marc Bulle-Piourot à venir passer un week-end aux Fourgs,

niser l’activité des repreneurs de la station, les Bulle-Piourot avaient rou- vert en toute hâte l’hiver dernier sous la houlette de Marc Bulle-Piourot l’an-

Concerts à venir

famille Bulle-Piourot nous a fortement encouragés.” Le restaurant-bar à ambiance des Fourgs a rouvert depuis un mois. Au menu : une cuisine traditionnelle. L’équipe comprend une dizaine de per- sonnes. Les soirées-concerts sont pro- grammées pratiquement deux ven- dredis par mois. Un vrai défi. “On fera tout pour ne pas décevoir les clients. Au bout d’un mois, on a de nombreux retours positifs” , annonce le gérant ravi de ce bon démarrage en soulignant qu’il privilégie les fournisseurs locaux dans la mesure du possible. n l Vend. 6 décembre : Funny Funky l Vend. 20 décembre : Éric Moung l Vend. 3 janvier : Spoon God l Vend. 24 janvier : Tree Big Bears l Vend. 14 février : Salim Nalajoie l Vend. 21 février : Sans Interdit l Vend. 6 mars : Galoche l Vend. 27 mars : Suit Case.

le couple découvre le Snabeudzi et son ambiance. Ce qui n’est pas pour déplaire à Marco Capocelli qui a grandi dans ce milieu. “Mes parents ont tenu pendant des années un restaurant-pizzeria à Lons-le-Saunier. On a vite compris le potentiel du Snabeudzi et la

Marco Capocelli vient de reprendre le Snabeudzi avec sa compagne Kathy.

“On ne veut pas décevoir les clients.”

LES HÔPITAUX-VIEUX

Acteurs du tourisme

Ces professionnels qui y croient L’Hôtel Les Rives sauvages à Malbuisson passe 4 étoiles, l’Office de Tourisme organise de nouveaux pots d’accueil à Métabief. Derrière ce dynamisme demeurent des inquiétudes.

L’ Office de Tourisme du Pays du Haut-Doubs organisait une réunion de lancement de saison aux Hôpitaux-Vieux, mardi 26 novembre. Une quarantaine de per- sonnes a répondu à l’appel. “Une des nouveautés dans l’accueil des touristes, ce sont les pots d’accueil qui se dérou- leront à l’intérieur (salle Paul-Charlin) et à l’extérieur, avec plus de décoration” annonce l’Office de Tourisme. Parmi les autres annonces faites, la montée en gamme de Les Rives sauvages à Malbuisson qui a obtenu le 25 novem- bre un classement 4 étoiles, gage de qualité et de sérieux. Il entre dans le giron restreint des établissements du Doubs à posséder ce niveau d’accueil. Les “Alpages des Granges Raguin”

ouvriront l’an prochain un grand gîte de groupe de 21 places. Francis Bou- veron a créé à Métabief une société de transports à la demande. Le complexe Aqua2lacs demeure quant à lui un allié de choix en cas d’absence de neige. En matière de tourisme, les profes- sionnels semblent sur la même lon-

La famille Chauvin continue de développer à Malbuisson son complexe hôtelier. lle a créé les Rives Sauvages qui décroche 4 étoiles.

camping des Hôpitaux-Neufs et de la boîte de nuit, ne font, elles, aucun arrêt devant les lieux de villégiature de Métabief. Elles roulent parfois à vide. Un travail de communication est à faire. “On aimerait qu’une les navettes passent par le Touillon” demande une participante à la réunion. “Pourquoi pas jusqu’à Malbuisson ?” questionne un autre. Cela ne semble pas dans l’air du temps.Tout est question d’argent... n E.Ch.

a tardé à se moderniser et qu’elle ne rattrapera jamais le temps perdu. C’est le sentiment du maire des Hôpitaux- Neufs Florent Paquette. “On voit les efforts de la station sur Piquemiette, sur la fidélisation, de l’Office sur l’ac- cueil des touristes, reconnaît Fabien Rousselet, de l’Hôtel L’étoile des Neiges à Métabief. Mais je ne suis d’accord sur le fait que Métabief ait laissé partir du bowling pour le remplacer par des logements qui ne servent pas aux tou-

ristes. Il faut penser aux activités pour occuper les touristes en cas d’absence de neige” dit celui qui a investi dans un jacuzzi en 2018. Les navettes permettant d’accéder aux remontées sont l’autre grand sujet. Celles de la commune passent trois fois le matin, trois fois l’après-midi. “Si un client la manque, il doit faire 800 mètres à pied” constate L’Étoile des neiges. Les navettes de la commu- nauté de communes qui partent du

gueur d’onde, les élus aussi. “Je me souviens en 1996 d’une réunion où le maire de Jougne et celui de Métabief ne se parlaient pas. Tout cela a bien changé” résume Gérard Dèque, maire de Métabief. Pour autant, certains pensent que la station

Aqua2lacs demeure un allié de choix.