La Presse Pontissalienne 238 - Aout 2018

24 DOSSIER M UTH - RÉGION DES LACS

La Presse Pontissalienne n°238 - Août 2019

RESTAURATION RAPIDE

Rive droite, rive gauche

Pause casse-croûte au lac saint-Point On trouve encore autour de la vallée des deux lacs de bonnes adresses pour se

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A vec son comptoir encastré dans la maison d’habitation, “Chez Bigool” du surnom de son pro- priétaire, interpelle le regard. Cette enseigne connue est reconnue pour la qualité de ses produits. “C’est un snack haut de gamme à des prix tout à fait abordables” , explique Bigool qui tient seul son affaire. Ici, qualité rime avec proximité. Toute la viande provient de la boucherie Grésard à Malbuisson. “On n’est jamais déçu avec cette maison. Ils me préparent même les broches à kebab composées de bœuf, poulet et agneau.” Le pain provient de la boulangerie Racine à Pontarlier. Ici, restaurer et savourer ce petit coin du Haut-Doubs que beau- coup nous envient. À table.

aussi tout est fait maison, notamment les sauces. Bigool a investi dans du matériel de cuisson haut de gamme capable de sai- sir et cuire la viande dans de bonnes conditions. Il ne néglige aucun détail. Sa terrasse de restauration aménagée dans le prolongement du comptoir est ainsi surmontée d’auvents automatisés qui lui permettent de protéger les clients du soleil ou des intempéries. Autre spécificité : la composition des sandwiches, kebabs et autres paninis se fait à la carte. Pour des questions de rentabilité, Bigool ne peut se per- mettre d’embaucher. Il prépare ses commandes au fur et à mesure. Ce qui ne semble pas agacer sa fidèle clientèle. “Le plus dur à gérer, c’est ce qui est à emporter” , reconnaît l’intéressé parfois victime de son succès. Pour rendre

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annexe du chalet principal qui abrite aujourd’hui l’espace glacier. Cette réa- lisation apporte du confort de travail bien utile lors des coups de bourre. En été, l’Écho du lac emploie près de 7 saisonniers. Une vraie P.M.E. qui offre aussi des jobs d’été aux étudiants du cru. Snack, glaces, boissons, gaufres figurent au menu de l’Écho du Lac. L’association compte une soixantaine de membres. À deux pas du lac, entre le port et le camping, cet espace sert de scène pour de multiples animations. “On accueille chaque été entre 12 et 15 concerts. Cer- tains comme les Vieux de l’hôp attirent jusqu’à 400 spectateurs.” n

de 18 h 30 à 21 h 30 et le samedi, dimanche de 11 h 30 à 21 h 30. Changement de rive, pour un change- ment d’ambiance et de décor. Cap sur le village de Saint-Point-Lac, son petit port, sa plage, son camping et sa buvette de haute volée : l’Écho du Lac. C’est aussi le nom de l’association gestion- naire créée en 1990 et présidée depuis onze ans par BernardVolckmann. “On fonctionne toujours dans le même objec- tif. Les excédents servent à aider les associations locales et à soutenir les projets touristiques. On a participé par exemple à la restauration de l’église.” Cette année, une partie des fonds a été investie dans la construction d’une

encore plus conviviale son échoppe, il a aménagé à proximité des terrains de pétanque. Avec le temps, Bigool a fini par trouver les horaires qui correspondent le mieux à son activité sachant qu’il s’adresse en priorité à une clientèle locale. “Ce n’est pas utile d’ouvrir à midi en semaine car la plupart sont en Suisse.” “Chez Bigool” ouvre du lundi au jeudi Bigool a construit sa réputation sur la qualité de ses produits. un snack haut de gamme à prix modiques.

Floriane, Adeline et Matisse sont aujourd’hui de service à l’Écho du Lac qui emploie sept saisonniers en été.

“ce n’est pas le procès de l’agriculture” “Plutôt qu’une prise de conscience, je parlerais d’une préoccupation des sociétaires au sujet de la dégradation de la qualité des eaux car on n’a pas attendu ces résultats pour optimiser nos pratiques avec du matériel plus efficace et en privilégiant les intrants de ferme” , nuance Xavier Thabard, référent G.I.E.E. au sein de la fruitière des Lacs. L’agriculteur reconnaît qu’au sein de la coopérative, tous les sociétaires n’ont pas la même sensibilité écologique, ni les mêmes systèmes d’exploitation. “Les marges de manœuvre varient d’une ferme à l’autre” , poursuit Xavier Thabard qui a beaucoup apprécié l’objectivité et le sérieux des études. “Ce n’est pas le projet de l’agriculture. Ce G.I.E.E. a permis d’engager une réflexion et nous donne des moyens d’expérimenter des choses au cas par cas sans vouloir les imposer. Ce projet, ce sont les agriculteurs qui l’écrivent.” Les résultats seront suivis par toute une filière. n

LABERGEMENT-SAINTE-MARIE Excédents organiques comment sauver les eaux du lac de remoray ? La fruitière des Lacs s’engage dans une démarche de Groupement d’Intérêt Économique et Environnemental (G.I.E.E.) qui vise à améliorer la qualité des eaux locales tout en préservant l’efficience économique des exploitations de la coopérative.

biodiversité des prairies, zones humides… Le G.I.E.E. a aussi une dimen- sion sociale axée sur la qualité de vie des agriculteurs et les échanges entre tous les acteurs du milieu rural. “Le G.I.E.E. a été validé le 10 juillet dernier par la préfecture. Quelques actions sont programmées au cours de la première année. Elles portent sur des formations col- lectives en lien avec la fertilisa- tion.D’autres prendront la forme d’analyses systémiques des exploi- tations et de modélisations des évolutions possibles à l’échelle de la fruitière. Il est prévu aussi d’effectuer des tests et des expé- rimentations” , détaille le chargé de mission qui espère dupliquer un jour la démarche sur d’autres lacs jurassiens confrontés aux mêmes problématiques. n 6,5 millions de litres de lait Transformation en comté et morbier FruITIèrE dEs LAcs 19 exploitations, 41 producteurs 2 232 hectares de s.A.u. Production annuelle

T outes les études scienti- fiques menées sur la qua- lité des eaux du lac de Remoray confirment la dégradation progressive du lac et montrent que les apports excessifs de nitrate et potassium d’origine agricole persistent. “Ces apports ont été augmentés de 1,77 fois en 12 ans malgré les efforts investis dans la mise aux normes des exploitations et dans les pratiques d’épandage” , constate Jean-YvesVansteelant, chargé de mission agriculture au parc naturel Régional du Haut-Jura. Lequel parc avait

mandaté la chambre interdé- partementale d’agriculture Doubs-Territoire de Belfort pour réaliser en 2017-2018 des ana- lyses technico-économiques dans quatre exploitations de la frui-

sociétaires de la fruitière des Lacs. Conscients de leur respon- sabilité face aux enjeux, ces agri- culteurs ont accepté de s’engager dans une démarche de G.I.E.E. à l’échelle de la fruitière. Plu- sieurs réunions de concertation ont permis de préciser les objec- tifs qui se déclinent sur le plan économique, environnemental et social. L’objectif est de préser- ver la viabilité des exploitations en les rendant plus autonomes vis-à-vis des intrants et des res- sources fourragères. Sur le plan environnemental, il s’agit d’amé- liorer la qualité des eaux et la

tière des Lacs. “On a constaté de très grosses diffé- rences d’excédents d’azote d’une exploitation à l’autre.” L’ensemble des résultats a été présenté en jan- vier dernier aux

“Le G.I.E.E. a été validé le 10 juillet dernier.”

Antoine Vernerey le président de la fruitière des Lacs et Xavier Thabard responsable de la commission G.I.E.E.

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