La Presse Pontissalienne 238 - Aout 2018

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n°238 - Août 2019

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Le geste de la Ville pour les commerçants du centre

Éditorial

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros,

Déconnexion C’ est l’été, le moment de déconnecter. Au sens figuré du terme d’abord, car cette période plus que toute autre est propice aux flâneries, aux sorties, aux balades, aux découvertes. Sur ce plan, nous le verrons une nouvelle fois dans ce numéro de l’été, il y a toujours de quoi faire dans le Haut-Doubs. Il y a d’abord tout un programme d’animations destiné à satisfaire aussi bien la curiosité du touriste de passage dans le Haut-Doubs que les appétits de découverte des habitants d’ici à qui est donnée l’occasion de découvrir ou redécouvrir le terroir local à travers les innombrables fêtes et manifes- tations organisées sur le territoire par des associations locales dynamiques. Nous avons réuni en fin de journal les meilleures idées de sorties pour ces visiteurs à la recherche d’animations à la fois originales, authentiques et conviviales. Au cœur de cet été qui a débuté sous la chaleur (voire la sécheresse), La Presse Pontissalienne emmène également ses lecteurs à la découverte des lieux de baignade, lacs, rivières, cascades et autres gorges secrètes qui sont autant de havres de fraîcheur en pleine nature, propices à une véritable déconnexion en même temps qu’à une reconnexion directe aux bienfaits offerts par une nature ici toujours généreuse. En cette période estivale, la déconnexion est également à prendre au sens premier du terme. Car en dix ans, depuis l’émergence des smartphones en même temps que la multiplication des chaînes d’informations et des plates-formes de vidéos à la demande, notre quotidien a été littéralement bouleversé dans un sens qui laisse de moins en moins de place aux rapports humains directs. Sur le plan de l’information, comme une nouvelle chasse l’autre au fil des chaînes d’info conti- nue, on parle désormais “d’infobésité” pour qualifier l’excès de messages qui arrivent à la tête du consommateur sans qu’il ait le temps de les digérer et les assimiler toutes. Concernant les écrans, une enquête anglaise récente montrait que les enfants qui passent trop de temps devant la télévision, l’ordinateur, la console ou le portable seraient moins heu- reux, plus anxieux et plus déprimés que les autres. Il est désormais avéré que les hyper- connectés tendent à se replier sur eux-mêmes, à se couper du réel pour se réfugier dans le monde virtuel, à se désintéresser de tout ce qui est extérieur aux écrans, à se désinvestir de la relation avec leurs proches. S’il est donc une période plus propice pour tempérer l’usage des écrans, c’est bien l’été. Alors bel été à tous, dans la vraie vie, près du terroir et loin des écrans !… n Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Jean-François Hauser. Acollaboréàcenuméro :Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juillet 2019 Commission paritaire : 0222 D 79291 Crédits photos : L.P.P., C.R. B.F.C., C.F.I.M. de la 7 ème B.B., C.V.M.A., M. Dornier, G. Marin, S. Lin.

ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. T.G.V. Lyria : la mobilisation semble payer

“Cette option est envisageable si la demande du marché le justifie dans le futur” notent les autorités politiques française et suisse. Même prudence tein- tée d’optimisme du côté de Philippe Alpy, le maire de Frasne dont la commune est concernée au premier chef, qui estime que “tout le monde aujourd’hui est dans une démarche constructive. Mais avant de se réjouir, il faut atten- dre la clause de finalisation de nos accords qui doit intervenir en septembre.” La pérennité de la ligne du Jura dans le schéma de desserte Lyria sem- ble donc en bonne voie avec sans doute quelques adapta- tions grâce à des T.G.V. domes- tiques desservant Dijon et Dole vers Paris pour améliorer la desserte combinée T.G.V. + Lyria. En outre, un train régio- nal pour un aller-retour Val- lorbe-Dole doit être créé à l’ho- rizon 2020. “Il permettra des correspondances T.E.R. et T.G.V. vers et depuis Paris.” n

A lors que les discours les plus alarmistes annon- çaient déjà la fin des T.G.V. franco-suisses Paris- Lausanne, via Dijon, Frasne et Vallorbe suite aux annonces de la compagnie Lyria gestion- naire de cette ligne de réduire la fréquence de ses dessertes, la mobilisation qui s’en est sui- vie semble porter ses fruits. Du côté français comme suisse, les élus locaux et régionaux sont montés au créneau. Le comité de suivi de la desserte Lyria, composé des élus fran- çais et suisses et des associa- tions d’usagers des territoires desservis par cette liaison à grande vitesse s’est réuni une

nouvelle fois le 4 juillet dernier à Dijon en présence des opé- rateurs ferroviaires (S.N.C.F., C.F.F. et Lyria) et de l’Office fédéral des Transports, à l’in- vitation de la présidente de Région Marie-Guite Dufay et de la présidente du Conseil d’État du Canton de Vaud Nuria Gorrite. “Cette réunion a été l’occasion d’affirmer un objectif commun de développement du trafic sur la ligne” se réjouis- sent les protagonistes et “le principe du retour à la 4 ème des- serte quotidienne reste un objectif pour les autorités orga- nisatrices” suite à la suppres- sion d’une desserte l’an dernier. Ils restent cependant prudents :

La taxe d’étalage est retirée cette année pour les commerces du centre.

L es cafetiers ou restau- rateurs qui utilisent le trottoir pour poser leur terrasse ne sont pas concer- nés par cette mesure. Tous les autres commerçants le sont. Depuis le 1 er juillet, les commerces pontissaliens du centre sont exonérés de la taxe d’étalage 2019. Installer un portique de vêtements devant son entrée ne sera pas taxé. La zone des Grands- Planchants dont les parkings sont privatifs n’entre pas dans ce dispositif. “C’est un soutien qu’on voulait leur donner, un geste pour valoriser et soutenir le commerce de centre-ville. Elle n’est pas coûteuse pour la Ville (4 000 euros au total) mais elle sera appréciée” évoque Bertrand Guinchard, élu chargé du commerce, peu avant l’officialisation de cette mesure. C’est effectivement apprécié : “Ce n’est peut-être

que 50 euros par magasin mais cet argent leur permettra par exemple de mettre des fleurs, d’embellir leur échoppe. Plusieurs commerçants me l’ont indiqué” commente Béa- trice Saillard, pour Commerce Pontarlier Centre, l’association qui a demandé ce geste à la municipalité. Tous les élus ont suivi. Karine Grosjean, du groupe minoritaire au conseil municipal, attendait “des gestes plus forts, des actions innovantes pour repenser un centre-ville en panne !” L’élue, qui avait déjà soumis des pro- positions à la majorité, s’est bien gardée d’en faire de nou- velles… Sans doute les réserve-t-elle pour la pro- chaine mandature ? Selon Bertrand Guinchard, le cen- tre-ville n’est pas en panne “mais il subit les changements des habitudes de consom- mation.” n

Le maire de Frasne Philippe Alpy a participé à ce dernier comité de suivi le 4 juillet à Dijon (photo C.R. B.F.C.).

Plus de 25 000 euros reversés au profit du handicap

La remise des chèques s’est déroulée en 28 juin dernier en présence des bénéficiaires.

L e collectif d’entraide et de soutien aux malades et aux handicapés, plus connu sous l’abréviation C.E.S.A.M.H., s’investit depuis 2013 au service de personnes malades ou en situation de han- dicap. Les bénéfices récoltés sur chaque événement sont reversés à diverses associations comme l’A.D.A.P.E.I. Apach’Éva- sion, le Téléthon, l’association des Sourds et malentendants, l’I.M.E. de Pontarlier, les Para- lysés de France… “Cet argent permet de financer l’achat de

matériel adapté, des aménage- ments à vocation thérapeutique, des cours spécifiques, des déplacements, des soins coû- teux” , énumère l’inusable Gilles Panza, président de C.E.S.A.M.H. Plus de 25 000 euros ont été récoltés en 2018 et 2019. L’as- sociation organise chaque année, une soirée cabaret au printemps et un loto à l’automne. Plusieurs formations et artistes locaux ont participé à la soirée qui s’était tenue le 2 février 2018 à l’Espace Pourny : les Vieux

très fidèle à C.E.S.A.M.H. “Le prochain loto aura lieu le 30 novembre aux Capucins” , poursuit Gilles Panza en remer- ciant les partenaires, l’animateur Alain Prost et le comité des fêtes d’Houtaud. Les 25 535 euros seront répartis entre cinq associations qui vien- nent en aide à Brice, un jeune myopathe, à Bastian qui souffre

de problèmes locomoteurs et à Malo, atteint du syndrome d’Usher. Une partie de l’argent servira également à terminer le jardin thérapeutique du foyer d’accueil pour adultes autistes de Frasne et à aménager la salle de détente-bien-être dédiée aux jeunes et aux retraités de la section locale U.N.A.P.- A.D.A.P.E.I. n

de l’hôp, les Cocos du Jeudi, la jeune chanteuse Lou Beurier, Houdini Jazz-Band et Do Majeur. “Une soirée inoubliable” , apprécie encore Gilles Panza. La dernière soirée cabaret s’est tenue le 27 avril dernier à la salle des fêtes de Lièvremont en pré- sence des danseuses des Folie Follys, de l’orchestre Patrick Laithier, sans oublier Lou Beurier

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