La Presse Pontissalienne 237 - Juillet 2019
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n°237 - Juillet 2019 19
l Métabief Étude d’impact La Paille à la loupe des festivaliers Tous les organisateurs d’événements ont un jour ou l’autre eu l’envie d’en savoir plus sur leur public : profil, provenance, motivations, critiques, dépenses. Les organisateurs du festival de la Paille ont sollicité l’an dernier le cabinet G.E.C.E. pour une étude d’impact. 94 % des festivaliers ont apprécié l’édition 2018.
VOTRE PROJET Terrain &Maison
PLUS DE 50 PARCELLES DISPONIBLES! Vous cherchez un terrain, nous le trouvons pour vous ! Contactez nous
Découvrez notre nouvelle gamme personnalisée à partir de 98500€ * sur notre site www.constructions-personeni.fr 03 81 44 16 32
*voir conditions en agence
CONSTRUCTEUR DE MAISONS INDIVIDUELLES 10 Grande rue 25140 Frambouhans
GROUPE DROMARD
DROMARD
PERSONENI
BETON25
COTEC
CHAPPES ET DALLES
et les bars. Peut mieux faire aussi au niveau du camping qui accueille près la moitié des festivaliers. “On a mis un peu d’ordre dans la gestion de cet espace. Aujourd’hui, c’est le festival qui apporte les animations pour éviter les excès sonores dénoncés par le passé. Sur le plan propreté, On a des brigades vertes de bénévoles qui s’occupent du nettoyage jusqu’au lundi pour rendre le site nickel.” n F.C. 13 500 festivaliers ont parti- cipé à l’édition 2018 (photo Visual Break-M.S. studio).
Zoom Impact économique : les chiffres-clés l 1,834 million d’euros sont dépensés sur le territoire par les festivaliers et les organisateurs du festival de la Paille Un festivalier a dépensé en moyenne 78 euros : 28 euros dans les commerces du territoire, 31 euros en billetterie et 19 euros sur les stands du festival l Le festival coûte à ses organisa- teurs 68 euros par festivalier L’impact économique est de 216 000 euros , ce chiffre correspond à la richesse générée sur le territoire. Un festivalier rapporte 14 euros au ter- ritoire l l
L a réussite indéniable du festival de la Paille, près de 24 000 entrées pour 15 313 festivaliers l’an dernier, suscite pas mal d’interrogations, d’interprétations fon- dées ou hasardeuses, de rumeurs… “On était dans l’attente d’avoir les chif- fres précis, de pouvoir fournir des réponses, d’en savoir davantage sur les retombées économiques. On a donc fait appel à un cabinet d’études spécialisé dans les festivals qui a réalisé une enquête en ligne en août 2018. Sur 6 900 contacts établis, 24 % ont retourné le questionnaire. Ce taux de retour est très satisfaisant et montre déjà l’intérêt des festivaliers pour la Paille” , apprécie Denis Clément, vice-président de Col- lectif Organisation, l’association qui chapeaute l’événement. Cette étude d’impact économique ciblait à la fois les festivaliers et les organi- sateurs.À la différence d’autres festivals, celui de la Paille attire un public plutôt féminin et relativement jeune. 77 % des festivaliers ont moins de 40 ans. D’où viennent-ils ? De Bourgogne- Franche-Comté pour 85 % d’entre eux et de préférence entre amis ou en famille. “Le choix de la programmation assez généraliste explique aussi qui vient au festival” , ajouteTiffany Cappellina, res- ponsable de la communication. Plus de lamoitié des festivaliers entrent dans la catégorie des touristes. Ils se différencient des locaux et dorment au moins une nuit sur le territoire. La Paille reste aussi un vecteur d’attrac- tivité du territoire puisque 86 % des festivaliers venus de l’extérieur ont envie de revenir pour pratiquer des activités de plein air : ski alpin, ski de fond,V.T.T., accrobranche. D’où l’intérêt de rester à Métabief. “Ici, on bénéficie d’un gradin naturel particulièrement attractif qui participe aussi à l’image du festival. L’événement participe aussi à la notoriété de Métabief. On fonctionne en bonne entente avec la station et la commune.” Après 18 éditions, le festival a trouvé
sa vitesse de croisière avec un bon taux de renouvellement et une solide base de fidèles. Le public est venu à trois éditions du festival en moyenne. L’édi- tion 2018 suscite beaucoup d’enthou- siasme puisque 94 % des festivaliers se disent satisfaits enmettant en avant l’ambiance, la convivialité. Côté pro- grammation, si le sentiment global est positif, certains festivaliers réclament davantage de têtes d’affiche et de “pépites à découvrir”. “La programma-
tion, c’est le nerf de la guerre avec des artistes qui coûtent de plus en plus cher. Cela représente aujourd’hui 30 % du budget du festival. D’où la volonté de rester dans la logique d’anticiper et de trouver les valeurs montantes comme ce fut le cas avec Big Flo et Oli ou la chanteuse Jain. Bien sûr, on aura tou- jours des têtes d’affiche” , observe Denis Clément. Des évolutions sont aussi sug- gérées dans la place des produits locaux vendus sur les stands de restauration
l Zoom Un festival fier de rester associatif Après 13 ans aux urgences,
cette infirmière a choisi d’intégrer un nouveau service de l’hôpital.
L e festival de la Paille doit beau- coup à ses bénévoles. Collectif Organisation en mobilise une trentaine à l’année, entre 60 et 100 lors des journées de montage et démontage et jusqu’à 350 pendant le week-end du festival. “On reste l’un des rares festivals de cette taille fonc- tionner encore en mode associatif” , confirme le Denis Clément. D’où l’en- vie et le besoin de les chouchouter ces bénévoles. Cette année, l’organisation leur met à disposition une garderie d’enfants gérée par des encadrants diplômés. Bénévolat ne rime pas avec amateu- risme. En grandissant, le festival s’est aussi professionnalisé dans ses pra- tiques. Il s’avérait par exemple néces- saire de recruter deux salariées à temps plein : Claire qui s’occupe de la coordination et Tiffany de la com- munication. Toute la programmation
Le festival de la Paille repose sur un staff d’une trentaine de bénévoles.
qui permet aux festivaliers d’assister à tous les concerts. Y compris pour le festival off organisé le samedi après- midi dans les commerces deMétabief.” Quid d’une version sur trois jours de festival ? “C’est toujours dans les têtes. On est prêt pour étudier la question. On sait qu’il reste encore à convaincre les élus locaux. Le seul frein sera peut- être d’avoir assez de bénévoles.” n F.C.
est confiée à la société Odeva géré par Aurélien Bouveret également bénévole. “Vu notre taille, ce n’est pas intéressant d’avoir un salarié surtout qu’Aurélien est très impliqué.” Présidée depuis deux ans par Sébas- tien Piganiol, Collectif Organisation dispose d’un bureau de six membres actifs. Si quelques améliorations s’im- posent chaque année, pas question pour l’instant de modifier le format
Chaque festivalier dépense en moyenne 78 euros (photo Visual Break-M.S. studio).
19 ème Festival de la Paille Métabief les 26 et 27 juillet
Programmation, info : www.festivalpaille.fr
Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online