La Presse Pontissalienne 236 - Juin 2019
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n°236 - Juin 2019 39
EN BREF
TRAVAUX PUBLICS Le plus gros employeur de Rurey Franche-Comté Signaux
Piscine Testez l’aquabike ce mois-ci à la piscine municipale de Pontarlier. Les mardis 11, 18 et 25 juin, de 18 h 45 à 19 h 30, mais également les vendredis 14, 21 et 28 juin, de 12 h 30 à 13 h 15. Inscriptions ouvertes, à la piscine (places limitées). Tarif découverte : 10 euros la séance. Des créneaux d’aquabike seront mis en place à la rentrée de septembre. Selon le succès rencontré durant la phase de test, le fonctionnement sera ajusté. Les inscriptions débuteront dès le 2 septembre. Maisons Fleuries L’inscription au concours annuel des maisons fleuries à Pontarlier est ouverte jusqu’au lundi 8 juillet. Participez et tentez de gagner un voyage (bon d’achat), ainsi que de nombreux lots. Les catégories : maison, balcon- rampe d’escalier et fenêtre. Le fleurissement doit être visible de la rue. Les cours, jardins clos et maisons cachées par une haie de 1,50 mètre sont hors concours. Au cours de la deuxième quinzaine daoût, le jury visitera les habitations et décernera les prix qui seront dévoilés lors d’une cérémonie officielle à l’automne. Renseignements au 03 81 38 81 47.
veut éviter la sortie de route
L e Conseil d’État a récemment confirmé une décision du tribunal administratif de Caen qui en 2017 avait condamné in solidum quatre sociétés, dont Franche-Comté Signaux, basée à Rurey, à payer une amende de plus de 2 millions d’euros suite à une affaire d’entente illicite. Mais ce n’est pas cette dernière qui a supporté la lourde amende. C’est Signal France, filiale de Vinci qui l’a réglée. Franche-Comté Signaux quant à elle avait certes déjà été condamnée par la direction de la concurrence comme l’en- semble des acteurs de ce marché, mais l’affaire remonte à une dizaine d’années. Elle avait dû alors s’acquitter d’une amende de l’ordre de 350 000 euros. L’af- faire avait déjà terni son image. L’amal- game opéré par cette récente décision du Conseil d’État a récemment provoqué un petit vent de panique au sein des équipes de Franche-Comté Signaux, car judiciaire, l’entreprise basée à Rurey doit en même temps faire face à des informations erronées sur son compte. Le spécialiste de la signalisation routière traverse une phase délicate. Placée en redressement
la P.M.E. familiale doit en même temps faire face à une procédure de redresse- ment judiciaire. Depuis plusieurs jours, son P.D.G. Sébas- tien Braems s’active donc à rassurer les clients, donneurs d’ordres privés et col- lectivités territoriales. “Je fais actuel- lement le tour des clients pour leur expli- quer que c’est Signal France et non pas nous qui a dû payer cette amende de plus de 2 millions d’euros, dans une période qui n’est déjà pas simple pour nous. Franche-Comté Signaux ne pèse que 2 ou 3 % du marché national. Nous ne faisons que subir un système où ce sont les grands groupes qui à eux quatre pèsent pour plus de 90 % du marché de la signalisation et qui font donc la loi. La période n’est pas facile à gérer” recon- naît M. Braems.
Sébastien Braems, P.D.G. de Franche-Comté Signaux (photo archive L.P.P.).
Pourtant, et malgré cette période de redressement judiciaire qui a démarré le 6 mars dernier, Franche-Comté Signaux se bat pour conquérir de nouveauxmarchés et sau- ver les 45 emplois basés à Rurey. “Malgré la pro- cédure de redressement, il n’y a aucune menace sur l’emploi. Nous pourrions même embaucher.”
“Le retour aux 90 km/h ne va pas changer grand- chose.”
Comment continuer à progresser et à maintenir l’emploi quand les collectivités publiques sont obligées de réduire la voilure de leurs investissements pour cause de budgets serrés et de dotations en baisse ? C’est tout le dilemme auquel se trouve confrontée l’entreprise de Rurey actuellement. “Et ce n’est pas la question du retour aux 90 km/h qui va changer grand-chose pour nous. Ce mar- ché n’est pas suffisamment représentatif. Il faut se battre tous les jours pour décro-
cher de nouveaux chantiers” ajoute Sébas- tien Braems qui attend d’ici l’été les premières conclusions du tribunal de commerce. La juridiction jugera alors l’état de santé de l’entreprise qui poursuit son seul objectif : retrouver le chemin de la crois- sance le plus rapidement possible, dans un contexte où ce sont les grands trusts des T.P. qui font la pluie et le beau temps sur les routes de France. n J.-F.H.
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