La Presse Pontissalienne 235 - Mai 2019

La Presse Pontissalienne n°235 - Mai 2019 7

l Pontarlier

Service espaces verts-voirie

Le triste spectacle de la Fauconnière De par ses missions, le service espaces verts-voirie subit au quotidien l’impact des incivilités avec le souci de réparer et nettoyer les dégâts. La bêtise à l’état brut.

doute l’un des mieux placés pour évo- quer la multiplication des incivilités sur la commune de Pontarlier. Si la Fauconnière cristallise l’attention actuel- lement, d’autres sites sont régulière- ment la proie si ce n’est du vandalisme du moins de gestes peu glorieux. Le théâtre forestier, l’un des coins de pique-nique les plus fréquentés autour de la ville s’apparente souvent à une décharge en plein air au lendemain des belles soirées d’été. “Les gens viennent pique-niquer mais laissent tout sur place” , déplore Patrice Rogeboz, res- ponsable du service voirie-espaces verts à la Ville. Ici aussi le mobilier sert parfois à alimenter les braseros. Les services de la ville passent le samedi matin et le dimanchematin pour rendre ce coin de nature plus agréable à vivre et à voir. Autre haut lieu d’incivilité pontissalien, la Chapelle de l’Espérance où Gaston Droz-Vincent ne compte plus le nombre de fois où la porte de l’édifice a été enfoncée. “Trois fois de suite, on a dérobé les spots pourtant enterrés qui illuminent ce petit monument religieux. Aujourd’hui, il n’y a plus rien à voler.” Chaque exaction constatée fait l’objet d’un dépôt de plainte au commissariat. “Il n’y a pas un jour sans qu’on ne soit obligé d’intervenir” , estime Patrice Roge- boz. Les jardins publics intra-muros comme ceux du Grand Cours et des Ouillons ne sont pas épargnés, tant s’en faut. Ici s’accumulent mégots, crottes de chiens, sans oublier les fameux emballages de restauration

Aussitôt réparées aussitôt

cassées : les barrières du chemin de la Fauconnière sont régulièrement vandalisées comme le déplore Gaston Droz-Vincent, l’adjoint à la voirie.

A ffligeant. Trop heureux de montrer les réparations effec- tuées la semaine précédente sur les barrières en bois situées le long du chemin de la Fau- connière, Gaston Droz-Vincent l’adjoint à la voirie ne s’attendait franchement pas à découvrir de nouvelles dégrada- tions trois jours après aumême endroit. Tout juste a-t-il le temps d’expliquer la pose de cerclages en fer autour des poteaux maltraités et l’utilisation de longues vis à bois pour dissuader d’au- tres tentatives d’agression matérielle gratuite, qu’apparaît au loin comme un vide de quelques mètres dans la continuité de la barrière. “Tout avait été remis en état la semaine dernière. On pense qu’il s’agit de plusieurs indi- vidus qui opèrent la nuit. Les barrières

sont régulièrement cassées le long de ce chemin. Certaines sont même sciées. On en retrouve qui flottent dans le Doubs et dans le feu dont on voit les traces un peu plus loin là où il y a quelques bancs en face de l’ancienne piscine des Forges. L’érable planté en 2017 au début du

cheminement piétonnier pour “célébrer” une opé- ration de nettoyagemenée avec l’association de quartier Charpillot-Cha- pelle a subi tellement d’attaques qu’il n’a pas survécu.” Tout un symbole. En vingt ans d’engagement politique aux côtés de Patrick Genre, Gaston Droz-Vincent est sans

Toute une série de gestes peu glorieux.

rapide. “On devrait imposer un système de consigne” , suggère l’adjoint à la voi- rie. Difficile de jeter l’opprobre sur la com- mune qui met tous les outils à dispo- sition pour améliorer la propreté des espaces verts comme des rues d’ailleurs. “Tous les bâtiments publics sont équipés de cendriers à l’extérieur depuis trois ou quatre ans. On a installé entre 30 et 50 distributeurs de sacs à déjections canines sur tous les espaces verts” , énu-

mère Patrice Rogeboz. L’adjoint signale aussi des panneaux de signalisation routière, des bancs publics régulièrement dégradés. Du travail de remise en état dont se seraient bien passés les services techniques de la Ville. Surcroît de travail mais aussi un surcoût à la charge de la collectivité, donc du citoyen. “Ramasser c’est bien, mais ne pas jeter, c’est encore mieux” , souligne Gaston Droz-Vincent. n F.C.

Moins de soucis avec le stationnement gênant L es incivilités concernant la pro- preté de l’espace public :mégots, crottes, tags, affichage sauvage,

La moindre devanture fermée devient vite un espace d’affichage sauvage.

sont en augmentation.Même topo pour les vélos, les trottinettes électriques sur les trottoirs.“ Chaque été, on recrute deuxAgents de Surveillance de laVoie Publique. En plus de leur mission axée essentiellement sur le respect du sta- tionnement, ils feront de la prévention autour des gestes d’incivilité” , explique Jacques Prince, le conseiller délégué à la sécurité. Le doublement dumontant des contra- ventions pour stationnement gênant, passées de 17 à 35 euros, a permis de réduire de façon assez significative ce type de délit. “En cinq ans, le nombre de P.V. liés au stationnement a prati-

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quement diminué demoitié.” L’efficacité des bonnes vieilles recettes. De nouvelles formes d’incivilité font leur apparition. Elles s’articulent notamment autour des nuisances sonores. “On croise souvent des per- sonnes qui se promènent avec des enceintes portatives en mettant le son très fort. C’est la même chose avec cer- tains automobilistes.” L’élu espère aussi que lamise en place de la taxe incitative d’enlèvement des ordures ménagères permette de régler le problème des conteneurs laissés en permanence sur la voie publique. Il évoque aussi le problème récurrent de la taille des haies dans les lotissements dont certaines envahissent les trottoirs faute d’être entretenues. n

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Les gros cartons et autres encombrants ne sont pas conçus pour passer dans le camion de poubelles. Ce qui oblige souvent à mobiliser un autre véhicule pour les récupérer. Street art ou incivilité notoire : les tags fleurissent partout ville.

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