La Presse Pontissalienne 232 - Février 2019

FRASNE - LEVIER

La Presse Pontissalienne n°232 - Février 2019

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EN BREF

FRASNE

Grand débat Le cahier de doléances est ouvert

Stationnement Jusqu’au 30 avril, l’occupation des parkings situés en zone bleue à Pontarlier répond aux règles suivantes : aucun stationnement autorisé de 22h à 7h en cas de neige (déneigement), utiliser, de 22h à 7h, les parkings les plus proches : Sablière, Portes du soleil, Berthet (parking S.N.C.F.), Centre sportif, 5 septembre, Clemenceau, Salles Saint Pierre… En cas de non- respect, les contrevenants s'exposent à une contravention de 35 euros pour stationnement gênant et une mise en fourrière (à partir de 124 euros). Piscine Soirée zen à la piscine municipale de Pontarlier vendredi 8 février de 19 heures à 22 heures Invitation à la détente sur le thème de la relaxation dans une eau à 30 °C. Au programme, massages, sophrologie, naturopathie (inscriptions sur place, places limitées), yoga aquatique, yoga sur paddle, yoga du rire, pilates, conseils beauté et bien-être, dégustations et de nombreuses surprises à découvrir sur place. Tarif : 3 euros par adulte (entrée habituelle).

Une consultation à grande échelle destinée à répondre à la crise des “gilets jaunes” se déroule actuellement partout en France. Des cahiers sont disponibles dans les mairies pour recueillir les doléances de la population. Philippe Alpy, maire de Frasne, ouvre le sien et revient sur le ressenti de ses administrés.

M algré plusieurs annonces, peu de per- sonnes se sont dépla- cées pour écrire dans ce cahier. Parfois, les mots sont signés. La plupart du temps, ils ne le sont pas. Les doléances peuvent également être trans- mises en ligne, et dans ce cas, ne passent pas par la mairie. Philippe Alpy entend et com- prend les revendications de ces concitoyens qu’il trouve légi- times. “Il s’agit d’une demande de transparence et d’équité, de dignité, par rapport à l’accès aux logements, aux salaires” , explique-t-il. “Dans ce contexte de défiance généralisée, le maire et l’institutionmunicipale restent encore un vecteur de transmis- sion, de représentation, d’inter- face possible entre les citoyens et le gouvernement, son admi- nistration d’État ainsi que le Parlement. Un maire doit être sans arrêt un passeur auprès de ses administrés” ajoute M.Alpy. Telle est une partie du texte qui

qui travaillent et qui n’ont pas assez pour simplement manger, se loger, se déplacer et nourrir des projets, mettant en avant les disparités entre leurs reve- nus et ceux du chômage, les retraités qui hurlent contre les écarts d’indemnités, les élus, pour lesquels la population sou- haite plus de transparence et d’équité et enfin, le passage aux 80 km/h. “Mais jamais personne ne m’a parlé du R.I.C. (Référendum d’Initiative Citoyenne), ni ne m’a interpellé sur l’I.S.F. Il y a un écart entre ce que l’on voit au niveau national et les revendi- cations locales, qui font référence au quotidien des gens” , constate le maire. Reconnaissant que les Français ont besoin d’y voir plus clair, il précise qu’il est volontaire pour organiser le grand débat. “Nous ne sommes qu’un média- teur, mais c’est notre devoir de le proposer. Il faut construire demain” , conclut-il. n M.T.

figure sur la couverture du cahier. Ce rôle de passeur, le maire de Frasne le revendique. “J’ai fait le choix d’être dans des politiques de terrain, dans des syndicats où l’on maîtrise l’eau, le foncier. Cela demande des déplacements à Lyon, à Paris, de l’énergie. Il faut se battre tout le temps, ali- menter des projets comme la maison de santé, la Z.A.E., etc. Je me mobilise également sur l’aménagement de la montagne et ai été pendant 12 ans président de l’A.D.M.R.” , détaille l’élu aux multiples prési- dences.

Le registre est à disposition pour deux mois..”

Au fil de ses ren- contres et des quelques lignes manuscrites dans le cahier de doléances, Phi- lippe Alpy réper- torie les injustices sociales contes- tées, en quatre thèmes : les actifs

Le cahier de doléances posé sur son bureau, Philippe Alpy est sensible aux revendications de ses concitoyens. Élu de terrain, il comprend ce besoin de transparence.

COMMUNAUTÉ FRASNE-DRUGEON Développement économique Un projet de restaurant sur la Z.A.E. de Bulle Initié par deux jeunes entrepreneurs, Steven Cattet, 27 ans et Samuel

Grandvuillemin, 25 ans, ce projet ne manque pas d’ambition et présente plusieurs atouts.

L e premier évolue dans la société de charpente épo- nyme à Doubs. Le second a créé Sam’Aménagement à Houtaud pour l’instant, puis à Bulle. Ensemble, ils allient leurs compétences dans une société immobilière 2S Habitat. Après plusieurs réalisations de copropriétés dans les alentours, la nécessité de trouver un

stockage se fait sentir. Après réflexion, ils choisissent la par- celle 24 sur la Z.A.E. de Bulle, celle que la Communauté de Communes dédiait à un potentiel restaurant.

Le concept de ce grand bâtiment, aux couleurs bois et gris, long de 50 m et large de 21 m, est de réaliser un ensemble profession- nel et de revendre les lots en surfaces brutes, avec propositions

Voilà à quoi ressemblera ce futur restaurant (image K.L.C. maîtrise d’œuvre).

avons trouvé l’idée intéressante” , ajoute Samuel. Le long de la R.D. 471, reliant Pontarlier à Champagnole, voyant passer chaque jour 6 000 véhicules, ce projet de restaurant est espéré par la C.F.D. depuis la création de la zone. “À chaque fois que je suis allé sur une zone de notre envergure, il y avait au milieu un restaurant.Nous avons besoin d’un restaurant entre Champa- gnole et Pontarlier” , acquiesce Claude Dussouillez, président de la Communauté de Com- munes Frasne-Drugeon. Le cahier des charges de la C.F.D. est succinct et présente trois points principaux : “Nous vou-

concepteurs du projet, une autre l’est par un garagiste. Il reste des bureaux et cellules à vendre et le restaurant à animer. “Nous cherchons des personnes

lons qu’il y ait une distinction entre l’investisseur et l’exploitant” , précise l’élu. Le restaurant devra également pouvoir accueillir à la fois des repas routiers et dis- poser d’une salle spécifiqueV.I.P. “Il pourra également organiser des banquets le week-end, selon ses souhaits. Ça peut être un plus” , ajoute-t-il.Actuellement, la Communauté de Communes réfléchit sur un emplacement de stationnement, soit le long de la voirie, soit sur une parcelle à part. Si ce projet vous intéresse, vous pouvez contacter 2S Habi- tat au 06 80 68 30 53 ou au 06 72 65 44 00. n M.T.

d’aménagements. “Celaminimise les coûts pour celui qui veut s’ins- taller d’être dans un bâtiment déjà conçu” , expliquent les asso- ciés. En effet, l’acheteur d’un lot n’aura plus qu’à personnaliser son espace, aménageable selon son activité, sans se soucier des abords qui seront terminés.Com- posé de deux cellules de stockage d’environ 150 m², d’un espace aux normes pour un restaurant, et de 2 bureaux de 100 m² à l’étage, l’ensemble immobilier fibré dispose de terrasses pour les bureaux et le restaurant, et sera chauffé à l’aérothermie. Une cellule est réservée aux

intéressées pour tenir ce restau- rant d’environ 80-100 cou- verts, qui devrait créer au moins 6 emplois” , explique Ste- ven. “Ce restau- rant aura la possibilité de recevoir des routiers. Nous

Un potentiel économique intéressant.

Ce grand bâtiment propose des cellules artisanales et ter- tiaires clés en main, à l’initiative de la société 2S Habitat, dirigée par Steven Cattet et Samuel Grandvuillemin.

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