La Presse Pontissalienne 232 - Février 2019

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PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n°232 - Février 2019

L e C h i f F r e

PASSION

Un challenge artistique Aurore et Jérémy, par amour du cinéma

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C’ est le nombre de nais- sances enregistrées en 2017 (dernier chiffre disponible) à la maternité de Pontarlier. Ce chiffre est légè- rement en baisse par rapport à la moyenne des cinq dernières années qui était de 1 210 nais- sances. Sur l’ensemble de la région Bourgogne-

L e thème annoncé ne pou- vait pas mieux tomber pour des jeunes mariés ! Le partage… “Je voulais prendre le contre-pied de celle belle valeur qu’est le partage. Je me suis dit que si nous le tour- nions en dérision, ça pouvait peut-être marquer” , explique Aurore, qui est allée jusqu’à pen- ser des anagrammes pour les prénoms du couple d’acteurs. Ils se nomment en effet Marion et Romain. Pour réaliser ce court- métrage de 2,20 minutes, une semaine de travail a été néces- saire entre la mise en scène, le tournage, le montage, l’enregis- trement de la voix off. Surtout Aurore Poix et Jérémy Geliot sont fraîchement mariés depuis le mois d’octobre. Ils ont plein de projets en tête et viennent d’en réaliser un : le tournage de leur premier court-métrage dans le cadre du concours Nikon Film Festival, tourné à Nans-sous-Sainte-Anne.

l’I.N.S.E.E. La quasi-totalité des accouchements ont lieu en maternité, la plupart du temps à proximité du domicile de la future mère. La Bourgogne- Franche-Comté dispose de 19 maternités. En moyenne, les femmes en âge d’avoir des enfants peuvent s’y rendre en moins de 20 minutes. Ce temps peut s’élever à plus de trois quarts d’heure dans quelques territoires comme le secteur de Morez dans le Haut-Jura. l

La réalisation de ce premier court-métrage a été un déclic pour Aurore et Jérémy, qui nourrissent et sont ouverts à d’autres projets

Franche-Comté, les femmes ont donné naissance à 27 600 bébés selon

été possible sans la motivation de leur entourage pour ce projet : l’agence où travaille Jérémy lui a prêté le matériel, leurs amis ont joué les acteurs, leur famille a prêté le lieu… “La mise en scène, les plans tra- vaillés, très esthétiques, c’est ce que nous aimons faire”, révèle le jeune couple qui ne manque pas d’ambition pour vivre sa passion. “Ce travail d’équipe nous a plu. Nous sommes assez contents et avons des retours positifs. C’était le premier. Nous allons essayer d’en faire un deuxième avant l’été. Nous n’avons plus envie de nous arrê- ter !” , confient-ils. Jérémy, passionné de cinéma depuis l’enfance, souhaite faire ‘

des festivals de courts- métrages, afin de décrocher des financements qui lui permet- tront d’aborder ensuite des pro- jets de plus grande enver- gure. Aurore a quitté son tra- vail pour don-

artistiques et cinématogra- phiques.

lorsqu’il va constater qu’il ne peut pas toujours tout partager de manière équitable ? Le but de cette participation à ce concours de court-métrage est d’avoir sa création visionnée par des professionnels et l’espoir qu’elle soit remarquée parmi les 1 249 autres participants. “Les membres du jury vont en choisir cinquante et seuls 10 d’entre nous peuvent espérer remporter un prix” , précise Jérémy. Cette pre- mière expérience est une révé- lation pour eux et n’aurait pas

Jérémy dévoilent donc une vision décalée voire absurde de cette notion de partage, qui ne peut prêter qu’à sourire ! La vidéo baptisée “Serial partageurs” est consultable en recherchant sur Internet : https://www.festival- nikon.fr/video/2018/889 et les votes sont ouverts jusqu’au 10 mars. Elle met en scène un couple qui a placé la valeur du partage au centre de sa vie et qui va être confronté à un dilemme aussi anodin qu’inso- luble… Comment va-t-il réagir

que le temps pressait, car lorsqu’Aurore est tombée sur ce concours par hasard, il restait moins d’un mois pour poster le projet. Heureusement, avec Jérémy, ils ont été sur la même longueur d’onde dès le début de l’imagination du scénario. “Nous sommes assez complémentaires, avons les mêmes envies. Quand nous ne sommes pas d’accord, c’est que ce n’est pas la bonne idée” , expliquent-ils. Au fil des 140 secondes imposées par le règlement, Aurore et

Le partage d’une même passion.

ner la dimension artistique dont elle rêve à sa carrière : mise en scène, spectacle, théâtre sont des domaines dans lesquelles elle s’épanouit complètement. Ils sont joignables par mail à geliotj@hotmail.fr. n M.T.

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