La Presse Pontissalienne 232 - Février 2019

10 DOSSIER PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n°232 - Février 2019

INFRASTRUCTURES Une invention T.P. Vermot-Eurovia

Bâ ssons votre avenir

Le parking chauffant de la place Becquerel fait ses preuves C’est le deuxième hiver que subit le parking aménagé par la société Vermot de Gilley devant le lycée Xavier-Marmier. Il a la particularité d’être dégivré grâce au réseau de chaleur de la ville. Essai concluant.

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L es bordures et les alentours sont couverts d’un épais manteau nei- geux tandis que le bitume est noir, sans aucune trace de neige ni de verglas. Pourtant, aucun chasse- neige de la Ville n’est venu le dégager.

Le secret de cette efficacité, il faut aller le chercher sous le bitume. Quand les travaux de réfection de la place Bec- querel (là où se stationnent les ensei- gnants, les élèves et où sont installés les quais de bus du lycée Xavier-Mar-

ley. Le système est toujours en phase de test mais d’ores et déjà, l’entreprise Vermot tire “un bilan très positif” de cette expérimentation. Pour promouvoir cette technologie,Vermot T.P. participe à des salons professionnels et de col- lectivités. “Certaines communes de mon- tagne se montrent très intéressées par ce système” note le dirigeant. Parallèlement à cette première expé-

mier) ont été engagés il y a deux ans, laVille de Pontarlier a décidé de tester une technologie innovante créée par une société du Haut-Doubs,T.P.Vermot à Gilley. Sous la chaussée, d’apparence normale, tout une série de serpentins ont été glissés, dans lesquels coule de l’eau chaude récupérée à la sortie du réseau de chaleur pontissalien. “L’eau qui a alimenté en chaleur les bâtiments publics du lycée revient à une tempé- rature de 70 °C. Elle sert à chauffer les serpentins et donc à déneiger ou dégivrer le parking. Sur ces 70 °C, nous utilisons à peine 1,5 °C pour la chaussée du par- king. L’eau repart dans le réseau à 68,5 °C. Cette température suffit à réchauffer 3 500 mètres carrés de par- king. Des capteurs de température déclenchent automatiquement le sys- tème dès qu’il y a un risque de gel ou de neige” résume Éric Vermot, le diri- geant de la société de T.P. basée Gil-

de l’énergie du soleil via des sondes géo- thermiques. La chaleur est ensuite res- tituée sous forme de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Avec un parking de 400 m 2 équipé de notre système baptisé “Power Road”, on peut chauffer un bâti- ment de 800 m 2 ” illustre Éric Vermot. L’entreprise devrait concrétiser dans les prochains mois les tout premiers chantiers dotés de cette technologie. Une technologie en phase avec les impé- ratifs de la transition écologique puisque d’ici 2030, 38 % de la chaleur produite devra être d’origine renouvelable alors que nous n’en sommes qu’à 20 % aujourd’hui. La marge de progression est donc énorme. Et Vermot T.P. compte bien se positionner sur ce marché en devenir. L’expérimentation de la place Becquerel à Pontarlier est donc “un des jalons que l’on plante actuelle- ment.” n J.-F.H.

rience grandeur nature, Vermot T.P. a déjà activé une deuxième phase en lien avec le centre de recherches d’Eurovia basé à Mérignac. “La deuxième phase consiste à faire évoluer le système afin qu’il devienne pro- ducteur d’énergie pour chauffer des bâtiments grâce à la récupération

Une technologie en phase avec la transition écologique.

Plus besoin de chasse-neige pour dégager la place Becquerel à Pontarlier. Le parking est “chauffant”.

SPORT

34 licenciés Bien dans sa peau, bien dans son karaté Discrète mais bien présente dans l’offre locale de loisirs sportifs, l’école pontissalienne de Karaté Shotokan Traditionnel reste fidèle aux fondements de cet art martial qui fera son entrée au programme des J.O. de Tokyo en 2020.

E n entrant : salut du tapis, discret bonjour aux spec- tateurs pour ne pas per- turber le cours, le karaté, cela se respecte, qu’on soit sur le tatami ou autour. L’entraî- neur, Pedro Agusta, ceinture noire 1 er dan, n’a pas de souci de discipline et peut enseigner au mieux cet art martial qui implique beaucoup de rigueur

dans la coordination du corps, la précision et la maîtrise de soi. Il intervient en alternance avec Frédéric Klaba, ceinture noire 4 ème dan. “Les jeunes s’en- traînent deux fois par semaine le mardi et le jeudi soir. La séance dure environ une heure” , explique Laurent Cordier, pré- sident du club mais surtout entraîneur du groupe adulte

qui se retrouve deux fois par semaine, après les jeunes, dans la salle du dojo partagée avec l’aïkido. L’école pontissalienne de karaté a été mise en place en 1996 par Pierre Brunet, ceinture noire 7 ème dan et qui s’occupe entre autres aujourd’hui de l’équipe natio- nale du Congo. Il a laissé les rênes à Laurent Cordier et

“On défend une approche martiale et sportive”, explique Laurent Cordier, président et entraîneur à l’école pontissalienne de karaté.

lien dont l’effectif est monté jusqu’à plus d’une centaine de licenciés. Avec la famille, les enfants, les compétiteurs d’hier sont deve- nus les entraîneurs d’au- jourd’hui. “Ici on a la chance

André Brio, tous les deux cein- tures noires 5 ème dan. “On a aujourd’hui 34 licenciés dont 14 jeunes. On accueille les enfants à partir de 7 ans. Le plus ancien doit avoir 68 ans. Tous viennent ici pour pratiquer un sport, un art martial, trans- pirer et se faire plaisir sans avoir l’angoisse de se blesser. Car on doit tous aller au travail le lendemainmatin. On n’oublie pas pour autant que le karaté reste un sport de combat” , nuance Laurent Cordier qui fut dans sa jeunesse un kara- téka de niveau national. Il pra- tiquait encore la compétition en intégrant le club pontissa-

qui fait de la compétition. C’est Darel Dupuy 9 ans. Il est cham- pion du Doubs en kata.” Pontarlier fonctionne en bonne entente avec les clubs de Mouthe et de Métabief qui comptent respectivement 60 et 100 licenciés. Chaque licencié peut s’entraîner tous les jours s’il le veut avec les trois clubs. “On se retrouve tous les ans à Noël, lors des passages de grade et pour le stage d’immersion organisé en mai sur Métabief où l’on sollicite des intervenants extérieurs comme Lionel Froi- dure bien connu dans le monde du karaté.” n F.C.

d’avoir des cein- tures noires gra- dées. On arrive à faire du bon tra- vail. Si l’on fait moins de compé- tition qu’avant on est toujours affilié à la fédération française, la F.F.K.A.M.A. Il n’y a plus qu’un jeune

Accessible à partir de 7 ans.

Le club accueille 14 jeunes.

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