La Presse Pontissalienne 231 - Janvier 2019

PONTARLIER 14

La Presse Pontissalienne n°231 - Janvier 2019

Le docteur Véronika DERCSAR 4QÏDJBMJTUF RVBMJmÏF FO 0UIPQÏEJF %FOUP 'BDJBMF Successeur du Docteur Daniel ROLLET YRXV LQIRUPH GH VRQ LQVWDOODWLRQ GpÀQLWLYH DX VHLQ GX FDELQHW G·2UWKRGRQWLH DX &KHPLQ GX 0RXOLQ 9LHX[ 3217$5/,(5 7pO

PONTARLIER Un nouveau hangar S.E. Aviation déploie ses ailes Cette entreprise

H ier l’absinthe, les voitures Donnet-Zedel, aujour- d’hui les valves Schra- der, le Nesquik et peut- être demain les avions et U.L.M. de la marque Dyn’Aéro étoffe- ront la liste des produits manu- facturés fabriqués à Pontarlier et exportés dans lemonde entier. avions de tourisme. Le carnet de commandes est plein. Décollage. fondée en 2012 par Sébastien Maginot et Eric Fumey construit des U.L.M. et des

club. Très vite le manque de pla- ce se fait sentir, d’où l’obligation de trouver d’autres locaux plus appropriés à Pontarlier. “En 2015, Dyn’Aéro nous a sollicités pour travailler avec eux sous licence. On a finalement racheté la marque en juillet dernier.” Aujourd’hui, S.E. Aviation fabrique cinq modèles d’avions Dyn’Aéro : deux versions U.L.M., trois avions M.C.R., du nom des concepteurs de cette gamme synonyme d’avions performants capables de voler jusqu’à 300 km/h. “Il y a deux modèles biplaces et un quatre places. On assure la prestation complète, du plan à l’avion livré. La gam- me M.C.R. comprend une flotte de 600 appareils dont on peut assurer lamaintenance ou fabri- quer les pièces détachées adé- quates.” De quoi conforter la pérennité de S.E. Aviation qui emploie aujourd’hui 7 salariés et a réa- lisé 500 000 euros de chiffre d’af- faires en 2017. Sans l’aérodro- me, l’entreprise n’aurait jamais pu s’installer à Pontarlier. “On utilise la piste pour accueillir les avions qui viennent pour des opé- rations de maintenance ou pour faire des essais suite à des répa- rations” , poursuit Éric Fumey, impatient de prendre possession de son nouvel outil de travail. n

“On a des clients de toutes nationalités jusqu’en Nouvelle- Zélande et en Aus- tralie” , confirme modestement Éric Fumey qui dirige S.E.Aviation. L’entreprise est aujourd’hui instal- lée dans la zone industrielle de Pon- tarlier. En atten-

500 000 euros de chiffre d’affaires.

dant le transfert dans le han- gar de 1 000 m 2 en cours de réalisation à l’aérodrome. Originaire de Déservillers, ce passionné avait eu l’occasion de faire un stage chez Dyn’Aéro à l’époque où il préparait une licen- ce en mécanique aéronautique. “Ils m’ont embauché. J’y suis res- té cinq ans avant de partir en Belgique, travailler comme des- sinateur-ingénieur chez Safran motoriste aéronautique.” Fort de ces expériences et en réponse à de nombreuses sollicitations, il se lance en 2012 dans la créa- tion de sa propre entreprise et s’associe avec Sébastien Magi- not qui travaillait aussi chez Dyn’Aéro. “Je suis spécialisé en mécanique et lui en avionique- radar. On a deux profils com- plémentaires” , justifie Éric Fumey. L’aventure débute dans un bout de hangar de l’aérodrome loué par les deux associés à l’aéro-

L’entreprise emploie sept salariés. Ici, Serge positionne un élément d’aile.

“On a beaucoup de demande d’avions neufs sur les quatre places”, confie Eric Fumey qui dirige S.E. Aviation avec son associé Sébastien Maginot.

F.C.

LOISIRS Ouverture d’une salle de concerts Dans les coulisses du Backstage Dans une surface de 400 m² accolée au restaurant American’s Back, rue Donnet Zedel, à Pontarlier, The Backstage ouvrira ses portes en février. À la carte : bar, salle de concert, espaces V.I.P., diffusions d’événements sportifs, salle de séminaire…

Frank Mertsch, directeur d’American’s

Back et The Backstage,

C e projet est “parti d’une envie pour répondre à un besoin, et pour faire plaisir, créer un lieu de vie” , résume FrankMertsch, directeur d’American’s Back et The Basckstage. “Ici, beaucoup de clubs de sports n’ont pas d’endroit où se réunir. Des entrepreneurs ont besoin de décompresser…” , constate-t-il. Après une longue étude d’un an et demi, l’obtention des licences néces- saires pour les spectacles et les débits de boissons, les travaux ont commen- cé pour agencer ce local où tout reste à faire, dans le respect des normes élec- tricité et handicapées. La décoration n’est pas encore arrêtée, mais elle devrait se démarquer dans un esprit rock’n’roll. Une mezzanine sera amé-

devant ce qui pourrait être la future porte d’entrée

nagée, et un espace V.I.P. proposé. Ce lieu de vie qui se veut à la fois bar, sal- le de concerts, salle de séminaire où seront diffusés des événements spor- tifs, servira des planches repas, des cocktails et boissons dumonde et locales.

du nouveau lieu de vie.

Avec ce nouveau café- concert ouvert 5 jours par semaine, Frank Mertsch créera 4 emplois à temps plein et travaille active- ment sur la sécurité rou- tière. “C’est ma préoccu- pation principale, le point noir sur lequel je veux vraiment mettre en pla- ce le maximum de choses pour que les gens ne reprennent pas le volant.

Boire ou conduire, il faut rentrer” , explique-t-il. Pour ce faire, il mettra à disposition des numéros de taxis et est en contact avec l’hôtel voisin pour pro- poser des forfaits intéressants. À la recherche de la meilleure isolation pho- nique, The Backstage mettra à dispo- sition des instruments de musique de qualité pour organiser des bœufs (la scène est libre pour que chacun puis- se jouer de son instrument) le jeudi

soir. “Les portes sont ouvertes à tous les groupes. L’instrument dont je joue le mieux est le partage”, invite le jeu- ne restaurateur de 31 ans, avec déjà 16 années derrière lui de restauration et de reprises et créations d’entreprises. Il met un point d’honneur à évoluer dans le respect de chacun. La gestion et la petite restauration présente au Backstage seront réali- sées dans la continuité du consommer

local, déjà pratiqué au restaurant, que le gérant défend depuis toujours, avec conviction, à son échelle. “Nous faisons notre pain, achetons nos steaks à Levier, nos glaces à La Planée. 80 % de nos produits frais et locaux se trouvent à moins de 20 km.Aujourd’hui,mes tarifs sont moins chers qu’à l’ouverture, car une confiance s’est installée avec mes collaborateurs” , confie-t-il. n M.T.

Faire vivre l’économie locale.

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