La Presse Pontissalienne 228 - Octobre 2018

SPECIAL HABITAT

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“COMMENT RÉNOVER SON PAVILLON DES ANNÉES 30 À 70 ?” ATELIER PRATIQUE, Le C.A.U.E. du Doubs (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) propose des ateliers de conseils pour les particuliers sur l’habitat et les extérieurs. La rénovation, c’est aussi son rayon.

LES CONSEILS DU PRO Vincent Paillot, architecte-conseil au C.A.U.E. “Faites appel à un architecte”

On pense souvent à tort que de faire appel à un architecte coûtera une fortune. “L’architecture n’est pas réservée à une élite. Même pour un “petit” projet de construction à 200 000 euros, on peut faire appel à un architecte. C’est d’ailleurs souvent une manière pour les jeunes architectes de se faire une réputation” estime Vincent Paillot, l’architecte-conseil du C.A.U.E. évidemment très variable. Il peut osciller entre 500 et 2 500, voire 3 000 euros le mètre carré. “Il y a souvent beaucoup de surprises en rénovation” note le C.A.U.E. Le prochain atelier du C.A.U.E., le 26 octobre, sera consacré à “Orga- niser et planifier ses espaces exté- rieurs”. Le suivant, le 7 décembre, tournera autour des “pathologies des collectifs”. n

L es ateliers du C.A.U.E., au nombre de six par an environ, sont des temps d’échanges et de partage de connaissances animés par les architectes, paysa- gistes, et urbanistes conseillers du C.A.U.E. 25. Le dernier atelier en date sur le thème “Comment rénover son pavillon des années 30 à 70 ?” s’est

déroulé le 21 septembre dernier dans les locaux de l’organisme, Fort Grif- fon à Besançon. Deux architectes et un technicien en énergie sont inter- venus pour guider les particuliers pré- sents à définir leurs choix pour la réha- bilitation ou la rénovation de leur pavillon. Les réflexions portaient sur l’amélio- ration des qualités spatiales tout en répondant aux attentes des habitants en matière d’usage et de confort. “Car les maisons de ces années-là cor- respondent à une période industriel- le où il fallait construire vite. Le sys- tème constructif n’est plus basé sur la pierre, mais sur la brique, l’agglo, voire le mâchefer, des matériaux moins onéreux que la pierre” note Vincent Paillot, architecte-conseil au C.A.U.E. Les défauts de ces maisons, ce sont

Le C.A.U.E. du Doubs organise régulièrement des ateliers thématiques pour conseiller les particuliers.

aussi des petites pièces avec des murs de refend parfois mal placés pour envisager d’agrandir une pièce. Leur avantage, c’est que l’espace est optimisé. “Ces maisons ont des cui- sines séparées et des combles qui n’étaient pas aménagés. La question de l’isolation revient donc systémati- quement pour ceux qui veulent amé- nager des combles. Laine de bois, ouate de cellulose, liège, polystyrè- ne…On est là pour conseiller les gens au mieux” poursuit l’architecte. “Et

nous sommes là également pour conseiller les particuliers dans la volu- métrie de leur habitation s’ils décident de réaliser des travaux d’extension.” Ces maisons des années 30 à 70 sont souvent chauffées par l’électricité. Pour le C.A.U.E., “il n’est pas forcé- ment nécessaire de changer le mode de chauffage. On peut conseiller de faire une isolation par l’extérieur et d’ajouter un poêle en tant que chauf- fage d’appoint” note Vincent Paillot. Quant au coût d’une rénovation, il est

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10 euros l’atelier

Le coût pour suivre un des ate- liers-conseils du C.A.U.E. est de 10 euros par atelier ou 30 euros d’adhésion au C.A.U.E. avec l’ac- cès à tous les ateliers de l’année, à la bibliothèque et à une visite organisée par le C.A.U.E.

Pour tout renseignement ou inscription : 03 81 82 19 22 ou par mail : caue25@caue25.org.

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