La Presse Pontissalienne 225 - Septembre 2018

FRASNE - LEVIER 26

La Presse Pontissalienne n° 225 - Juillet 2018

LA RIVIÈRE- DRUGEON Rythmes scolaires Retour de la semaine

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des quatre jours au S.E.V.A.D. À l’instar de Pontarlier, qui a décidé en début d’année de repasser à la semaine des quatre jours, une large majorité de communes auront, à la rentrée prochaine, enterré la réforme des rythmes. Parmi elles, Bannans, Bulle, La Rivière-Drugeon, Bouverans et Dompierre-les-Tilleuls, regroupées en S.E.V.A.D.

D ans un communiqué, partagé par l’Associa- tion des Parents d’Élèves “Vallée du Drugeon”, Christian Vallet, maire de La Rivière-Dru- geon et président du S.E.V.A.D. (Syndicat des Écoles de la Val- lée du Drugeon), a annoncé mi- mai la nouvelle : “Lors de la

Les écoles du S.E.V.A.D. sont réparties sur les 5 villages : 4 classes de maternelle sur la com- mune de Bannans et 7 classes du C.P. au C.M.2 sur la com- mune de La Rivière-Drugeon. Lamotivation de ce changement de rythme scolaire a été animée par un sondage auprès des parents d’élèves, du côté des-

quels, la nouvelle a été reçue chaleureusement d’une maniè- re générale. “Cette réorganisa- tion vient en réponse aux résul- tats d’un questionnaire distribué aux parents” , explique Chris- tian Vallet. Si certains préfé- raient l’école le mercredi matin, dans un souci d’organisation et d’économie d’assistante mater- nelle par exemple, pour la plu- part, la nouvelle est bien accueillie et était même atten- due depuis la rentrée dernière. “Ça va être super pour les enfants ! Ça va leur faire une coupure afin de pouvoir se repo- ser et de mieux profiter de leur activité, comme un après-midi foot, par exemple !” , se réjouit une maman. Une autre appré- cie de ne pas avoir à les lever le mercredi matin. Car c’est bien cela que l’on reprochait à la semaine de 4 jours et demi, la fatigue des enfants, bien que des études affirment que rien ne prouve que la réforme ait eu cet effet… Les nouveaux horaires viennent d’être annoncés par la Direction de lamobilité au quotidien avant

réunion relative aux rythmes scolaires qui s’est tenue dans les locaux de la Région à Besançon, Michel Neugnot, vice-président en charge des transports nous a annoncé que les écoles du S.E.V.A.D. ont reçu un avis favo- rable pour la semaine de 4 jours dès la rentrée scolaire 2018- 2019.”

99.8 / 105.1 / 107.4 www.villagesfm.com

d’être validés et notifiés par le Comité Départemental de l’Édu- cation Nationale à la fin dumois de juin. Ceux-ci correspondent

ports scolaires sont d’ores et déjà disponibles sur le site de la Région www.bourgognefran- checomte.fr dans la rubrique horaires. Du côté de l’accueil de loisirs périscolaire “Les p’tits poissons cool”, géré par Familles Rurales Association des Brimbelles péri- scolaire, la responsable Élodie ne peut pour l’instant juste annoncer qu’il n’y aura plus d’ac- cueil périscolaire le mercredi. La journée du mercredi rede- viendra la journée des enfants, consacrée aux activités extra- scolaires. ■ M.T.

aux demandes des écoles, à savoir : Ban- nans : 8 h 35 à 11 h 35 et 13 h 35 à 16 h 35, La Rivière Dru- geon : 8 h 30 à 11 h 45 et 13 h 30 à 16 h 15. Les horaires des cir- cuits de trans-

Les nouveaux horaires viennent d’être annoncés.

Les écoles de Bannans et de La Rivière-Drugeon repasseront à la semaine de 4 jours dès la rentrée prochaine.

LA RIVIÈRE-DRUGEON Football féminin Stéphane et ses drôles de footballeuses

L’aventure a commencé timidement il y a 5 ans, lorsque Stéphane Courtet est devenu l’entraîneur de la première équipe féminine dans le secteur. À la veille de mettre un terme à sa carrière, les U 18 féminines lui ont fait un beau cadeau : la Coupe de Franche-Comté.

C’ était le samedi 2 juin au stade Léo-Lagran- ge de Besançon. Les filles du groupement local du club de l’Arche affron- taient l’Association Sportive de Chèvremont. Après l’inatten- due blessure de la capitaine Anaïs Dichamp au bout de 5 minutes, souffrant d’une entor- se de la cheville, les co-équi- pières ont remporté le match 3 à 2. Une belle victoire qui leur permet de ramener la coupe dans le Haut-Doubs. “Blessée, Anaïs a su motiver ses copines” , se remémore Stéphane Cour- tet. Car c’est justement cela qu’aime Anaïs dans ce sport col- lectif, l’esprit d’équipe et toutes les valeurs qu’il implique. “Cela fait 5 ans que je les entraîne. C’est plus qu’une équipe de copines, c’est une famille” , appuie l’entraîneur. Rien ne laissait présager une telle réussite à leurs débuts, puisqu’elles avaient à l’époque perdu leur premier match 21 à 0. Puis le deuxième a été gagné, et de victoires en victoires, 5-0

en demi-finale contre Selon- court, l’équipe a fini première au championnat. “L’année der- nière, on avait perdu en finale. Les filles étaient mal. Elles ne voulaient plus continuer. On s’est motivé ! On se dit aujourd’hui qu’on a bien fait !” , se souvient Stéphane Courtet. “En U.N.S.S., elles ont été deux fois cham- pionnes de France de foot. Pour moi, elles ont tout gagné : cham- pionnes de France, de Franche- Comté !” , poursuit le coach. Cette victoire a apporté aux

tervention des gendarmes et interrompant le match, alors que les footballeuses du Haut- Doubs menaient 2 buts à 1. “La semaine après, on était démoti- vées” , se souvient Anaïs…Face à ces agressions et dégradations, leur victoire a un goût de revanche du fair-play. Anaïs apprécie justement le dévelop- pement du foot féminin de nos jours. Elle a commencé petite à jouer dans des équipes mixtes. “Il faut vraiment être mordue pour jouer avec des garçons !” reconnaît-elle.Aujourd’hui, jouer au foot pour une fille est entré dans les mœurs. Le développe- ment du foot féminin s’est accé- léré depuis une dizaine d’an- nées grâce à un nombre croissant de joueuses et à des résultats notables de l’équipe nationale dans les compétitions interna- tionales. Cette victoire vient finalement couronner le dernier match de leur entraîneur, Stéphane Cour- tet, qui tourne la page de 15 années consacrées aux entraî- nements de filles et de garçons.

jeunes joueuses, une “valorisation personnelle” , selon la capitaine. Une belle revanche pour cette équipe malmenée par la violence de ses adversaires mont- béliardaises au mois de mai, lors du quart de fina- le de Coupe de Franche-Comté, nécessitant l’in-

“Je ne pouvais

pas rêver mieux !”

La victoire de la coupe de Franche-Comté arrosée par l’entraîneur et les joueuses. Un joli moment de complicité !

“Je ne pouvais pas rêver mieux” , conclut-il. “Les filles vont main- tenant partir à droite, à gauche. Trois ou quatre d’entre elles vont rejoindre des sélections régio- nales ou départementales. Il n’y aura plus de famille” , explique-

t-il. Les contraintes profes- sionnelles ne sont pas toujours évidentes à négocier entre les matches et les entraînements, mais le virus du foot est toute- fois bien transmis puisque c’est son fils Clément qui prend sa

suite. Pour plus de renseignements dans le but d’intégrer une équi- pe de foot féminine, ou mascu- line, contact l’Arche : larche.foot@gmail.com ■ M.T.