La Presse Pontissalienne 224 - Juin 2018

LE DOSSIER

La Presse Pontissalienne n° 224 - Juin 2018

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TRAIL, SPORTS NATURE : L’AUTRE RICHESSE DU HAUT-DOUBS

Le trail du Mont d’Or au top de sa forme l Métabief Les 16 et 17 juin La réussite du plus prestigieux trail du Haut-Doubs repose sur l’engagement d’un club, celui de l’Olympic Mont d’Or, le soutien ndéfectible de partenaires institutionnels et privés et une capacité à proposer des nouveautés chaque année. Autopsie d’un succès. Par monts et par vaux, entre forêts et pâturages, le Haut-Doubs se prête parti- culièrement à la pratique des sports nature qui ont le vent en poupe comme le trail et la marche nordique. Assez logique aussi pour une population plutôt spor- tive, souvent très attachée à tout ce qui fait l’attrait du Haut-Doubs de s’adon- ner à ces nouvelles disciplines qu’elle pratiquait parfois sans le savoir. Débutant, senior ou compétiteur acharné, chacun pourra trouver la formule, le club, les courses, les sorties ou le relief qui lui correspond (photo d’i ntroduction Lynco).

La commission trail de l’Olympic Mont d’Or se réunit fréquemment à l’approche de l’événement avec, au centre de l’image, Élia Girard.

I mpossible d’évoquer le déve- loppement des trails en Franche-Comté sans pen- ser au Trail des Forts à Besançon dont la dernière édition a encore battu des records avec plus de 4 500 participants. L’un des plus anciens, le plus gros et sans doute aussi l’exemple à suivre. Avant de mettre sur pied le premier trail du Mont d’Or en 2013, Stéphane Faivre ne s’est pas privé d’échanger avec les organisateurs bisontins. “C’est clair qu’il y avait une pla- ce à prendre sur le territoire du Haut-Doubs” , se souvient Élia Girard qui fait partie de la com- mission trail de l’Olympic Mont d’Or. Un projet sur mesure pour le club de ski nordique rompu à l’organisation de nombreuses courses comme la montée du Morond, les foulées du lac et bien sûr les épreuves de biath- lon jusqu’au niveau O.P.A.

Doubs.Toujours plus, mais tou- joursmieux. “Dans un souci d’op- timisation, les trois parcours du dimanche suivent le même tra- cé au départ. Cela permet aussi de soulager les bénévoles mobi- lisés à la signalétique.” La commission trail de l’Olym- pic Mont d’Or comprend neuf membres mobilisés toute l’an- née dans l’organisation. Chacun à ses tâches bien définies. “On apprécie de voir arriver des jeunes coureurs du cru prêts à s’impli- quer dans l’organisation. Ils apportent leurs idées, leurs sug- gestions.” Le jour J, une centai- ne de bénévoles est sur place pour assurer l’intendance, la reconnaissance, le balisage-déba- lisage…L’ouverture des courses se fait enV.T.T. à assistance élec- trique. “On sert 700 à 800 repas.” Un vrai banquet duHaut-Doubs. Ce n’est pas tout. Pas de trail sans partenaire. Celui du Mont

d’Or profite de la mutualisation desmoyens en figurant au calen- drier DoubsTerre deTrail. “Cela a permis de faire un partenariat avec la même société de chrono- métrage Volodalen.” Les collec- tivités : commune de Métabief, communauté de communes des Lacs et montagnes du Haut- Doubs, Comité départemental du tourisme Doubs soutiennent l’événement.Tout comme la sta- tion de Métabief, les magasins de sport locaux, la sociétéA.T.M. et d’autres sympathisants. Au-delà de proposer une ani- mation à forte notoriété pour la promotion du Haut-Doubs et du Mont d’Or, la vertu du trail épo- nyme sert également à confor- ter l’emploi deMichel Vuillemin, l’entraîneur du club. Celui qui formera peut-être un futur vain- queur du trail du Mont d’Or. La boucle est bouclée. n F.C.

Thévenard, parrain duTrail du Mont d’Or. Les années se suivent et se res- semblent avec une édition 2017 en toute réussite, agrémentée d’un trail off de 10 km sans clas- sement qui répond aux attentes d’amateurs de trail pas forcé- ment attirés par la performan- ce et l’effort longue durée. “Là, le certificat médical n’est pas nécessaire” , précise Élia Girard. Cette nouveauté ramène une centaine de participants sup- plémentaires. Toujours bon à prendre. Que vont-ils inventer pour fidé- liser les habitués ? “Cette année, on a choisi de tout remettre à plat et d’inverser les parcours. Les gens pourront ainsi bénéfi- cier de la vue sur la chaîne alpi- ne sans avoir à se retourner.” Car difficile d’imaginer une course sur le Mont d’Or qui éviterait la crête la plus panoramique du

Prudents, les organisateurs limi- tent volontairement la partici- pation à 500 coureurs pour la première édition. “On voulait maîtriser l’organisation.” Ni une, ni deux, le trail affiche complet avec deux courses le dimanche sur 45 km et 16 km précédées la veille de l’incontournablemon- tée du Morond. Histoire de

Zoom Le vendredi

soir à l’heure du Gliss’run S ur le Mont d’Or, on n’at- tend pas le jour J pour courir ensemble. Les trai- leurs locaux ont vite pris l’habi- tude de se donner rendez-vous au Gliss Café le vendredi soir pour des séances collectives de 1 heure à 1 h 30. “On a bap- tisé le groupe Gliss’run. On se retrouve une vingtaine à chaque séance. De temps en temps les jeunes du club nous accompa- gnent” , glisse Gaëtan qui gère ce groupe. n

mettre l’ambiance. L’année suivante, l’épreuve prend une dimension inter- nationale, dumoins pour les parcours, avec la montée du Suchet au pro- gramme du 45 km. “On a ajouté une troisième course sur 25 km.” Bilan : 1 100 inscrits prêts à découvrir les ter- rains d’entraîne- ments de Xavier

Un vrai banquet du Haut- Doubs.

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