La Presse Pontissalienne 224 - Juin 2018

PONTARLIER 12

La Presse Pontissalienne n° 224 - Juin 2018

ACTIVITÉ

Elle crée une école de danse Pour savoir sur quel pied danser Originaire de Pontarlier, formée

À Pontarlier jusqu’à pré- sent, seuls le Conserva- toire et la M.J.C. propo- sent des cours de danse. En septembre, un nouveau venu arrive sur la piste : “L’atelier danse 25”. “Ce sera une école de danse axée sur la danse, pas sur la musique, avec une spécialité classique et jazz. Je me suis posi- tionnée sur le classique car à Pontarlier il existe un créneau” présente Laëtitia Houser. Qui dit classique, dit rigueur. Trois professeurs diplômés seront là pour former les enfants mais aussi les adultes : “Oui, la danse classique nécessite de la rigueur et de l’entraînement mais c’est une belle école de la vie. À nous professionnels de faire atten- tion au corps de l’enfant” convient la danseuse et responsable de l’école. Elle a choisi de revenir dans “sa” ville pour transmettre ses compétences. Responsable de l’Atelier danse à Morteau, Laëtitia Houser (35 ans) est une danseuse émérite. L’école mor- tuacienne qu’elle gère depuis 12 ans regroupe 220 élèves qui apprennent la danse classique, contemporaine et jazz. Diplômée d’État en danse clas-

sique, la future res- ponsable de l’école pontissalienne est connue pour ses représentations lors du festival des Nuits de Joux, au sein des Étoiles noires, et depuis peu dans les spec- tacles équestres. Laëtitia s’est éga- lement spécialisée dans le tissu aérien. L’ouverture de l’éco- le pontissalienne prévue le 10 sep- tembre prochain, rue Jean-Mermoz, est un défi : “C’est un important chal-

au conservatoire, Laëtitia Houser ouvre en septembre prochain, rue Mermoz, une école de danse classique et jazz.

La danse, école de la vie.

lenge c’est vrai,mais j’avais envie de créer “mon” école car celle de Morteau, je l’ai reprise. À Pon- tarlier, il y a un potentiel.” Répon- se le 10 septembre, à l’ouvertu- re. Les inscriptions se dérouleront mercredi 5 (9 heures à 12 heures) et samedi 8 sep- tembre (14 heures à 19 heures). Trois cours par semaine seront proposés. Tarif à l’année : 400 euros. n E.Ch.

Laëtitia Houser, 35 ans, ouvre une école de danse à Pontarlier à la rentrée (photo B. Pourchet).

Professeur, Laëtitia Houser mont également sur scène.

ÉDUCATION Un projet fédérateur Toussaint Louverture en fresque identitaire Les élèves du lycée professionnel ont travaillé avec l’artiste graffeur Benjamin Locatelli à la réalisation d’une fresque murale sur l’un des murs du foyer des élèves. Tout un symbole.

La fresque recouvre tout un mur du foyer.

U n peu timides mais visiblement assez fiers du résultat, les élèves présentaient la nouvelle fresque qui apporte désor- mais une touche artistique au foyer où ils se plaisent à se retrouver en dehors des heures de cours. “On trouve au centre le personnage de Toussaint Louverture avec, tout autour, des mots et des dessins qui représentent les métiers du lycée” , explique Théophile, l’un des élèves. Cette vision moderne du héros de l’indépen- dance de Haïti et de l’abolition de l’esclavage

peut surprendre. “On a essayé de tout mettre en lien avec Toussaint Louverture” , complète une autre élève. Originale, une bande de tableau d’écriture partage la fresque dans sa longueur en offrant à quiconque la possibilité de laisser un message, un dessin, un croquis, un tag éphé- mère. L’œuvre vit. Une façon comme une autre de se l’approprier dans ce foyer où les élèves bénéficient d’une certaine liberté d’expression. Cette fresque inaugurée marque aussi l’abou- tissement d’un projet commencé il y a trois ans

dans le cadre du conseil de vie lycéenne. “Il avait été mis en suspens car on avait eu des difficul- tés à trouver les financements” , rappelle Fati- ma Lamkaddam, conseillère principale d’édu- cation impliquée dans la conduite du projet. Au même titre que François Reuille, professeur d’art appliqué au lycée professionnel. “Une dou- zaine d’élèves a participé. Ils étaient mobilisés le mercredi après-midi. Tout n’était pas facile.

Il faut parfois se montrer patient, recommencer mais au final, on y est arrivé” , apprécie l’ensei- gnant. Même satisfaction du côté de Benjamin Loca- telli. “Ce projet représente une vingtaine d’heures de travail collectif. Les élèves ont appris quelques bases historiques et techniques. Ils étaient impa- tients de passer aux travaux pratiques.” Sans doute de beaux souvenirs en perspective. n

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