La Presse Pontissalienne 220 - Février 2018
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La Presse Pontissalienne n° 220 - Février 2018
SKI NORDIQUE Des joies et des peines Six olympiades au compteur du C.S.R.P. Couronnée par la médaille d’or de Vincent Defrasne à Turin, cette présence olympique quasi ininterrompue du C.S.R.P. (Club des skieurs randonneurs pontissaliens) depuis Lillehammer en 1994 n’a sans doute pas de précédent pour un club qui fêtera son cinquantenaire en 2019.
Zoom C’est reparti pour un Tour de ski L a seconde édition du tour de ski de la Ville de Pontarlier se dispu- te du 21 au 25 février. Cette cour-
L’étape 3 se déroule le samedi 24 février aux Granges-Dessus. Au programme : une Mass Start Classique. Spectacle garanti et titres de champions régio- naux décernés à l’issue. Ce second Tour de ski se termine le dimanche 25 février avec une course-poursuite en côte disputée entre Les Verrières et le Gounefay. Près de 700 skieurs sont attendus sur l’ensemble des épreuves programmées pendant les J.O. “On réfléchit avec la Ville de Pon- tarlier pour prévoir une animation per- mettant de suivre les courses d’Anouk” , complète le président du C.S.R.P. n
se organisée par le C.S.R.P. compte une étape supplémentaire qui sert de support aux championnats régionaux. Début des épreuves lemercredi 21 février avec un skier-cross à la Malmaison, qualificatif aux finales nationales pour les catégories U12 et U14. “Cette cour- se sera sous l’égide de l’E.S.F. de Méta- bief. La seconde étape aura lieu le soir même avec des finales spectaculaires en nocturne”, précise Damien Tissot, le président du club.
En 2006 à Turin, les biathlètes du C.S.R.P. remportent trois médailles dont deux en bronze en relais pour Ferréol Cannard et Vincent Defrasne.
Le même Vincent Defrasne qui remportera aussi l’or en poursuite (photo archive L.P.P.).
L a liste des sélectionnés français retenus aux J.O. de Pyeongchang a été dévoilée jeudi 25 janvier. Bonne nouvelle pour Anouk Faivre-Picon mais cruelle désillusion pour Alexis Jeannerod, l’autre skieur Zoom Nocturnes des Mont de Joux : mise au point B eaucoup se sont étonnés de voir disparaître l’épreuve prise en charge habituellement par le C.S.R.P. dans le cadre de ces noc- turnes patronnées par la fromagerie éponyme de Bannans. Damien Tis- sot s’en explique. “Jusqu’à présent, les quatre autres clubs étaient mis à contribution une année sur deux, sauf le C.S.R.P. On a juste demandé à être logé à la même enseigne. Ceci per- mettra d’accueillir un sixième club et d’offrir plus de diversité. On prendra donc notre étape en 2019” , annonce le président sans dévoiler le nom du club qui viendra apporter sa pierre à l’édifice. n
du C.S.R.P. qui restera à la maison. “Mon rêve olympique s’envole donc défi- nitivement aujourd’hui… Cette olym- piade a été remplie d’épreuves et je n’ai aucun regret face au travail accompli. La déception est grande et bien pré- sente et je ne comprendrai jamais la décision prise par les sélectionneurs mais je me tourne dès à présent vers la suite de la saison. Je remercie tous ceux qui ont cru en moi et qui sont à mes côtés aujourd’hui… Une page se tourne mais le livre ne se referme pas.” Les commentaires d’Alexis Jeannerod laissés sur sa page Facebook se suffi- sent à eux-mêmes. D’autres représentants du ski régio- nal ont exprimé leur incompréhension à l’instar de Gilbert Carrez le prési- dent du comité régional de ski Massif jurassien. S’il partage sa frustration, DamienTissot, le président du C.S.R.P. reste sur la réserve et garde espoir. “C’est difficile d’exprimer un jugement sans connaître les critères de sélection. Alexis était pressenti sur le relais et le 50 km classique. Au-delà de cet échec, il semble néanmoins prêt à continuer jusqu’en 2022. Il aura alors 31 ans. Une sélection est toujours envisageable si l’on prend l’exemple de Gilles Mar- guet. Lui aussi retenu tardivement mais récompensé d’une belle médaille de bronze en relais aux J.O. de 2002.” La dure loi du sport. La première page de l’histoire olym- pique du C.S.R.P. s’ouvre en 1994 à
Près de 700 skieurs sont attendus sur le second Tour de ski.
ze avec le relais. Le club pontissalien se distingue en 2006 à Turin en qua- lifiant deux athlètes, Vincent Defras- ne et Ferréol Cannard. Ils n’ont pas fait le voyage pour rien. Vincent décroche l’or en poursuite au prix d’un sprint magistral devant Bjoerndalen. Quelques jours plus tard, il participe au relais avec Ferréol Cannard. Les Français montent sur la troisième marche du podium. La série olympique de Vincent Defrasne se terminera à Vancouver en 2010 où le skieur pon- tissalien sera choisi comme porte-dra- peau de la délégation française. Belle reconnaissance. Arrive Sotchi 2014 et le C.S.R.P. est toujours fidèle au rendez-vous avec
Anouk Faivre-Picon qui a droit à la médaille en chocolat sur le sprint 4 x 5 km. C’est d’ailleurs toujours dans cette discipline que reposent ses meilleures chances de médaille en Corée du Sud. Comment expliquer cet- te présence au plus haut niveau d’un club relativement jeune et surtout qui n’a jamais eu recours à des encadrants professionnels ? “Il n’y a pas de potion magique. Tout le mérite revient aux entraîneurs, hier Robert Carrez, aujour- d’hui Philippe Querry qui ont su incul- quer des valeurs assez saines. Au C.S.R.P., on s’investit d’abord pour fai- re aimer le ski. C’est l’essentiel et c’est ce qui va les amener à être résilients.” n F.C.
Lillehammer avec la sélection de Sté- phane Bouthiaux qui terminera 35 ème du sprint. L’ancien licencié du C.S.R.P. a suivi un beau parcours dans l’enca-
drement de sa discipline puisqu’il est devenu l’en- traîneur de l’équipe de France de biathlon, ce qui lui vaut d’être logique- ment présent à Pyeong- chang. En 1998 à Nagano, aucun athlète du C.S.R.P. n’est du voyage. Le second cha- pitre reprend à Salt Lake City en 2002 où Vincent Defrasne décroche sa pre- mière médaille en bron-
D’abord faire aimer le ski.
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