La Presse Pontissalienne 219 - Janvier 2018

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PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 219 - Janvier 2018

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L e C h i f F r e

est réussie sur le plan sportif et médiatique, l’est-elle tout autant sur le plan financier ? On serait tenté de répondre favorablement dans la mesure où “Montpellier a eu la délica- tesse de nous laisser l’intégra- lité des recettes des entrées. C’est un beau geste” reconnaît le pré- sident Chevrey. Avec près de 3 000 entrées payantes, à rai- son d’un prix de places qui s’éta- le de 6 euros pour les moins chères, à 20 pour les meilleures places en tribune, en passant par 12 euros, c’est près de 40 000 euros qui rentrent dans les caisses du club dont le bud- get annuel avoisine les 460 000 euros. À cela il convient d’ajouter les primes versées par la Fédération Française de Foot- ball à chaque tour de Coupe de France gagné : 1 500 euros pour le 7 ème tour, 7 500 euros pour le 8 ème tour, et 42 000 euros pour un 32/ ème de finale. L’opération semble donc juteuse pour le C.A.P. Le président nuance pour- tant cette apparente bonne opé- ration : “Nous n’avons pas fait les comptes précis, mais l’orga- nisation d’un tel match coûte énormément au club avec le mon- tage d’un chapiteau, la location de nacelles, le paiement des équipes de sécurité, même si nos bénévoles ont répondu présents, et toutes les dépenses liées à l’ac- cueil du public. Évidemment, au final, ça fera un bonus, mais un bonus qui est à relativiser” tempère Michel Chevrey. Une autre menace planait sur la tête du C.A.P. Foot, suite au jet de fumigènes par des sup-

SPORT

Le C.A.P. a frôlé l’exploit Une belle opération sportive et financière ? Le beau parcours des hommes du C.A.P. Foot en Coupe de France a per- mis de remplir le stade Paul-Robbe le 6 janvier. Avec 3 000 spectateurs et une prime de la Fédération, le club met du beurre dans ses épinards.

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C’ est, selon l’I.N.S.E.E. Bourgogne-Franche- Comté, la nouvelle population officielle de Pontar- lier. La capitale du Haut-Doubs aurait encore perdu 1 316 habi- tants depuis 2010. La chute de la population, toujours selon l’I.N.S.E.E., atteint 1,5%

sident. C’est sûr qu’avec le recul, on se dit qu’on aurait pu aller plus loin, on est passé à deux doigts de l’exploit. Mais l’exploit, les joueurs l’ont déjà réalisé en allant jusqu’aux tirs au but. Les 16 èmes , ce sera pour l’année pro- chaine !” Le C.A.P. se donne un autre objectif sportif à court terme : le championnat avec cette année, lamontée en C.F.A. après laquel- le le C.A.P. court depuis deux saisons. Nul doute que le par- cours en Coupe de France et l’engouement qu’il a suscité va donner une motivation de plus aux joueurs. n J.-F.H. pourcentage de toutes les grandes villes de Bourgogne-Franche- Comté, après Valentigney. À l’instar de Pontarlier, la plupart des communes de la grande région (à part Dijon, Chevigny- Saint-Sauveur, Sens et Chalon- sur-Sône) perdent des habitants. Besançon est stable. Pontarlier perd des habitants tandis que les communes de la C.C.G.P. continuent à en gagner. l

J usqu’au bout, ils y auront cru. Et près d’une semai- ne après être tombés aux tirs au but face à Mont- pellier, après avoir tenu la dra- gée haute à l’équipe de Ligue 1

pendant 120 minutes, on ne peut s’empêcher de penser que Pontarlier aurait eu sa place contre Lorient au tour suivant. Mais le sport est ainsi fait, par- fois cruel. Les hommes du pré-

sident Michel Chevrey préfè- rent garder en tête leur brillant parcours qui a contribué à fai- re connaître le nom de Pontar- lier bien au-delà des frontières régionales. L’opération, si elle

par an. C’est le deuxiè- me plus gros déclin démographique en

porteurs montpelliérains. Sachant que c’est au club qui reçoit d’assurer la sécurité, c’est le C.A.P. qui est sous le coup d’une lourde amende de la F.F.F. “ À raison de 250 euros d’amen- de par fumigène et on en a dénombré une quarantaine, les pénalités peuvent être salées… On n’a pas encore le verdict de la Fédération” ajoute le prési- dent. Pour les dirigeants du C.A.P., l’heure n’est pas encore tout à fait au bilan financier, mais au bilan sportif. Sur ce point, il y a de quoi être fier des hommes entraînés par Jean-Luc Cour- tet. “Je n’avais jamais vu une telle ambiance poursuit le pré- ‘

Les hommes du président Chevrey ont rendu fier tout un public le 6 janvier dernier (photo D.R.).

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