La Presse Pontissalienne 219 - Janvier 2018

PONTARLIER

10

La Presse Pontissalienne n° 219 - Janvier 2018

DU

U

URBANISME

Clarification

La Maison Chevalier ne sera pas détruite L’étude cofinancée par l’État et la commune de Pontarlier confirme la valeur patrimoniale de certaines parties de la propriété qui devraient sans doute faire l’objet d’un classement aux monuments historiques. L’installation de la médiathèque et des archives reste d’actualité.

SUR DE

RÉDUCTION * ’ADDITION L

alabledu02/01/2018au04/02/2018 -V AL V OIRSURVOTREPROCHAINREP *A

,hors jours fériés. ® atamalin AS

-Uneseuleoffrepar table-Offrevalablepourunmontantminimumde30€. -Hors formules,etP -Offrevalabledans le restaurantLaP -Offrenoncumulableavec touteautreoffreoupromotionetcartedefidélité. -Aucun rendumonnaienepourraêtreeffectuésur lemontantde la remise -Offrevalablesurprésentationdececoupon. . ontarlier P atateriede

SARLWOINIC, commerçant indépendant,membr PON ‹UVP[HYtIPSHSLKL\9 ‹ ARLIER T

TERIE AT edu réseaude franchise LAP A

L’aile sud de l’ancien couvent donnant sur le parc a conservé de beaux restes architecturaux.

S eule certitude aujourd’hui au sujet de ce bien communal qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, l’option démolition un temps envisagée puis repor- tée n’est semble-t-il plus du tout à l’ordre du jour. Le rapport rendu par le cabi- net parisien Sunmetron en charge d’un diagnostic général met en évidence tout l’intérêt d’un site indissociable de l’his- toire de la Ville de Pontarlier. Ce qui restait de l’ancien château médiéval détruit par les Suisses en 1475 abrite d’abord un collège avant que les Ber- nardines viennent y construire leur couvent en 1678. Celui-ci comme l’in- dique l’étude sera édifié “sur une par-

taines parties comme les anciens rem- parts et ce qui reste du bâtiment conven- tuel revêtent selon le cabinet d’études une valeur patrimoniale exceptionnelle. L’état de conservation n’est pas homo- gène notamment au niveau de la cour et du bâtiment donnant sur la place des Bernardines. À la présentation du rapport au der- nier conseil municipal, le maire avouait d’abord sa surprise que l’État ait tant tardé à diligenter une étude en recon- naissant ensuite que “maintenant, on a un vrai document qui nous donne les limites d’un projet. La démolition n’est plus envisageable. On devrait même s’orienter vers un classement partiel

tie des substructures du vieux château dans sa partie sud-est et sud-ouest, dont il reprendrait les dimensions au sol.” L’ensemble sera vendu comme bien national à la Révolution. Il sera rache- té par plusieurs familles qui se succè- dent pendant tout le XIX ème siècle. Les bâtiments qui entouraient le cloître furent assez rapidement démolis puis- qu’il ne subsiste plus de cette époque que l’aile sud le long du parc. Des tra- vaux considérables seront réalisés notamment sur l’aile sud-ouest don- nant sur la place des Bernardines. Du sous-sol au troisième niveau, on retrouve encore aujourd’hui des traces de cette histoire peu commune. Cer-

L'étude met en évidence l'état de dégradation avancée du bâtiment donnant sur la place des Bernardines (Cabinet Sunmetron).

donnée en partenariat avec l’État, le tout accompagné d’une demande de classement patrimonial. “À l’issue de ce travail, on saura si le site peut ou ne peut pas accueillir une médiathèque et les archives. Au-delà, vers quelle desti- nation pourrait-on affecter ce bien ? On espère un premier rendu avant la fin du premier semestre 2018.” Christian Pourny l’adjoint à l’urba- nisme est sur la même longueur d’on- de. “On sait au moins ce que l’on peut faire ou ne pas faire. Il reste encore à réaliser des études complémentaires : étude de sol, de stabilité de la structu- re, diagnostic xylophages et champi- gnons, dendrochronologie sur char- pentes et planchers peints…On devrait aussi pouvoir aménager le parc en 2018. On a développé un projet avec la socié- té d’histoire naturelle du Haut-Doubs.” Du côté de l’opposition, Gérard Voin- net apprécie les résultats de l’étude et suggère aussi d’inclure du logement dans le futur projet d’aménagement. Restera bien sûr à financer l’opération sachant que rien ne sera faisable à moins de 10 millions d’euros. En paral- lèle, la Ville poursuit les négociations avec les héritiers de l’îlot Lallemand. “Aujourd’hui sur ce dossier, on a avan- cé à 90 %, il reste encore 10 % à fina- liser. On ne souhaite pas renouveler l’expérience de la maison Chevalier. Il faudra coordonner les pôles Chevalier et Lallemand dans les affectations” , conclut le maire en se félicitant que la Ville ait conservé la maison Cheva- lier. n F.C.

donnant droit à des aides et des obli- gations.” Ce qui sous-entend la mise en œuvre d’une étude de faisabilité technique et financière toujours coor-

Esquisse d'un aménagement possible avec la remise au goût du jour de l'ancien canal (Cabinet Sunmetron).

Made with FlippingBook Learn more on our blog