La Presse Pontissalienne 214 - Août 2017

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La Presse Pontissalienne n° 214 - Août 2017

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ÉTALANS Initiative “Jardins des Talents” : là où les rencontres germent L’espace ouvert à tous permet à des hommes, femmes, jeunes, anciens et personnes handicapées de S.D.H., de se retrouver au jardin situé près de l’église. Plus que la récolte, des moments conviviaux sont partagés.

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teur d’initiatives, en partena- riat avec Familles rurales a déci- dé de créer un jardin partagé. Dans toutes les grandes villes, c’est une mode. À la campagne, c’est plus original. “Tous les habi- tants d’Étalans n’ont pas la pla- ce pour avoir leur jardin en lotis- sement, présente la référente du site. L’idée de ce jardin est sur- tout de tisser des liens. On cul- tive ensemble, on partage ensemble” poursuit Mylène. Tous les lundis soir, Sébastien, Marie-Pierre, Fred, Cécile,Mary- line, accompagnés de leurs enfants, viennent ramasser les produits de la terre ou arroser. Les radis étaient parfaits début juillet. Les tomates, elles, arri- vent à maturité. Ce jardin est ouvert aux salariés de Solida- rité Doubs Handicap (S.D.H.), des travailleurs handicapés qui adorent venir passer unmoment jardin accompagnés de leur édu- cateur. “Quelquefois dans l’an- née, on se retrouve autour d’un barbecue ou l’on organise des thématiques comme on l’a fait pour le compostage” témoigne Mylène. Le jardin est biologique. Les coquilles d’œufs concassées rem- placent le tue-limace, nocif. Un bac à hauteur a été installé pour

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C e n’est peut-être pas le lopin de terre le mieux entretenu d’Étalans. Ici ou là, quelques mau- vaises herbes ont poussé sur une terre bien noire considérée comme fertile par les jardiniers amateurs qui l’exploitent. Peu importent les doryphores accro- chés aux feuilles des pommes de terre, les membres du “Jar- din des Talents” à Étalans ne sont pas prisonniers de leur car- ré végétal. “C’est surtout un lieu de convivialité” présente Mylè- ne Roussel, référente du jardin partagé situé à côté de l’église, sur un terrain mis à disposition par la mairie. Ce lieu est original : c’est ici que l’association Décliiic, incuba-

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permettre à des personnes à faible mobilité de planter, arro- ser, ramasser. Chacun apporte ses graines en début d’année et les plantes. Si la troupe n’est pas plétho- rique (une dizaine d’individus),

cette initiative a le mérite de créer du lien social. Des échanges avec l’école pourraient être créés à l’avenir. Grâce à l’arrosoir, Étalans n’a rien du village dortoir. n

Les enfants aussi participent.

VALDAHON

Sécurité Bientôt 10 caméras de vidéoprotection supplémentaires

La commune a été l’une des premières du Doubs à s’équiper en caméras pour faire baisser les incivilités. Les premiers retours, positifs, incitent les élus à poursuivre l’investissement.

Valdahon poursuit le

développement de la vidéopro-

A ctuellement, neuf caméras de vidéoprotection fonctionnent à Valdahon, visionnées le cas échéant par le policier munici- pal, l’adjoint à la sécurité, le maire. Ces installations ont fait suite à de nom- breuses incivilités repérées en 2014 avec l’exemple de ces véhicules volés puis incendiés. Les caméras sont pla- cées à proximité de bâtiments com- munaux. Depuis,le climat s’est apaisé,des affaires ont été résolues. “Les résultats sont plu- tôt bons car le nombre de vols a chuté”

indique le maire Gérard Limat. Quant aux actes d’incivilité qui polluent la vie de tous les jours des habitants, “les dégradations sont plus vite identifiées. Il n’y a pas longtemps, nous avons pu identifier les auteurs de pots de fleurs cassés… C’étaient des jeunes.” Reste à savoir si les parents paieront la note… L’an dernier, c’est l’affaire d’un vol à la tire qui a été résolu. D’ici la fin d’année, 10 caméras sup- plémentaires devraient être installées à des points stratégiques en plus des 9 autres déjà présentes. “L’objectif est

tection pour “quadriller” toute la ville avec 10 caméras supplémen- taires.

de quadriller toute la ville” explique la mairie qui attend l’accord des fonds interministériels pour financer ce pro- jet évalué à environ 30 000 euros. Les

gendarmes n’ont pas accès direct aux caméras mais peuvent, sur demande, visionner les bandes qui s’autodétrui- sent au bout de quelques semaines. n

Objectif : protéger les bâtiments communaux.

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