La Presse Pontissalienne 212 - Juin 2017

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La Presse Pontissalienne n° 212 - Juin 2017

Découvrir le Moray L’Association de Valorisation du Patrimoine Écologique et Culturel de Vuillecin (A.V.P.E.C.) organise une journée d’animations et d’expositions autour de l’étang du Moray le samedi 17 juin. Vuillecin l’étang Du Village

Informations au 03 81 39 17 52 ou 07 88 04 89 04

pontarlier une exposition-Déambulation

Flânez au rythme des grandes résistantes 25 portraits de femmes emblématiques, accompagnés de leur biographie, ont été installés au centre-ville de Pontarlier et se prêteront à la déambulation au gré de votre rythme.

Exposition Grandes résistantes De mi-juin à mi-août au centre de Pontarlier

de faire l’objet d’une extrac- tion d’alluvions. On vous expli- quera aussi que le plan d’eau s’inscrit dans le bassin-ver- sant du Drugeon qui s’écoule tout à côté non sans avoir été rectifié dans les années soixan- te. Une époque où l’on se posait beaucoup moins de questions pour porter atteinte à la bio- diversité locale. “On a prépa- ré un quiz pour les enfants” , n’oublie pas de signaler Fré- déric Delgrandi. Une sortie familiale. Il sera possible d’observer les oiseaux en bénéficiant des conseils et explications de spé- cialistes avertis sur les bêtes à plumes. Les organisateurs mettront à disposition du public un barbecue et géreront une petite buvette. N’oubliez pas d’apporter ses grillades et autres viandes à cuire. Chaque association gérera ses exposi- tions. Parking du côté du Pont Rouge car l’accès à l’étang est réservé uniquement aux pié- tons. “On se réserve le droit d’annuler en cas de mauvais temps” , précise Frédéric Del- grandi. Entrée libre. n Cette journée découverte se tiendra le 17 juin de 10 heures à 17 heures. Les Bois gravés de Robert Fernier Jusqu’au 25 juin au musée de Pontarlier Informations et renseignements au œuvres de l’illustrateur Gus- tave Doré. Grâce à cet appren- tissage, entre les deux guerres, Robert Fernier participe au renouveau de la gravure sur bois, dans le sillage de peintres comme FélixVallotton ouAndré Derain ou encore de graveurs comme Jean-Émile Laboureur. Entre 1926 et 1936, pour illus- trer des revues comtoises ou des livres régionaux, Robert Fernier réalise près de 250 gra- vures sur bois. Ce procédé qui permet de reproduire une ima- ge en série à partir d’une matri- ce en bois gravé, est largement utilisé dans l’imprimerie. “Cette exposition originale est donc une immersion au cœur des bois gravés de l’artiste. L’ex- position s’appuie sur un inven- taire des bois gravés de Robert Fernier et vise à analyser les influences réciproques de la peinture et de la gravure chez l’artiste.” Elle présente, à tra- vers 46 œuvres, le travail de l’artiste, du dessin prépara- toire au tirage final en pas- sant par la matrice en bois. Cette exposition est produite en partenariat avec l’Associa- tion Robert Fernier, sous le commissariat scientifique de Brice Leibundgut, membre de l’Association Robert Fernier. n 03 81 38 82 16 ou sur www.ville-pontarlier.fr

te dernière. Ces portraits prennent la for- me de grandes bâches d’un mètre sur 0,60 m. “L’exposition a été pensée comme une déam- bulation dans le centre-ville.” Pour rendre cette exposition possible, un partenariat a réuni d’une part, Féministes au pré- sent (initiatrices et organisa- trices) et, d’autre part, Com- merce Pontarlier Centre, le Conseil régional et la Ville de Pontarlier (tous trois pour le cofinancement). Un quatrième partenaire, le ciné-club Jacques Becker a soutenu l’association en organisant le 30mai dernier la projection du film L’Histoire officielle, relatant la souffran- ce des mères et grands-mères de la place de Mai, en Argenti- ne. “À cette occasion, il a été évo- qué le sort de deux religieuses originaires du Haut-Doubs assassinées par la junte argen- tine, Alice Domon et Léonie Duquet” rappelle Isa- belle Philippe-Meurville. Depuis janvier 2016, plus de trente municipalités ont pré- senté l’expositionGrandes résis- tantes contemporaines, conçue par l’association Femmes ici et ailleurs. n

D e l’eau, des oiseaux, des poissons, des fleurs, la nature est à l’honneur autour de ce plan d’eau qui n’attire pas seulement les pêcheurs mais aussi les pas- sionnés d’histoire locale. Ceux de l’A.V.P.E.C. notamment qui ont repris en 2015 la gestion et l’entretien de cette ancien- ne gravière en partenariat avec la société de pêche la Truite pontissalienne qui s’occupe de la partie piscicole. “On voulait mettre l’accent sur toutes les richesses de ce plan d’eau, d’où

l’idée d’associer à notre démarche les chasseurs et les pêcheurs de Vuillecin ainsi que l’association pour la protection de la Vallée du Drugeon très pointue sur les questions orni- thologiques” , explique Frédé- ric Delgrandi de l’A.V.P.E.C. à l’origine de cette journée décou- verte. Chacun dans son domaine apportera son éclairage. L’oc- casion d’en savoir plus sur les anciens marais de Saint-Laza- re qui occupaient les lieux depuis la nuit des temps avant

N ombreuses sont les femmes qui écrivent l’Histoire de notre temps. Pour elles, lut- ter est souvent unmode de vie, comme le montre l’engagement permanent de nos grandes résis-

tantes, ici ou ailleurs, hier com- me aujourd’hui, reconnues ou non… Alors qu’en ce début de XXI ème siècle le principe d’égalité femmes-hommes ne concerne qu’une infime partie de la popu- lation mondiale, ces femmes nous rappellent que nombre d’entre elles, seules ou aux côtés des hommes, œuvrent pour la reconnaissance et le respect des droits fondamentaux de tous. Place Saint-Pierre, place d’Ar- çon, place Saint-Bénigne et pont de l’hôpital : 25 portraits de femmes emblématiques dumon- de entier méritant la qualifi- cation de Grandes Résistantes Contemporaines seront donc accrochés à ces quatre endroits du centre-ville. L’initiative de cette exposition originale revient à l’association Féministes au présent présidée localement par Isabelle Philippe-Meurville. “Le cœur de la réflexion est bien entendu de donner de la visibi- lité aux femmes aussi” note cet-

De grandes résistantes françaises et internatio- nales seront mises à l’hon- neur. Ici, Lucie Aubrac (photo P-.Y. Ginet).

Flangebouche

Du 16 au 18 juin

Les Bois gravés de Robert Fernier Si l’on connaît les peintures à l’huile ou les affiches du peintre Robert Fernier, ses gravures sur bois sont encore à découvrir alors qu’elles ont été largement reproduites dans des ouvrages régionaux. exposition jusqu’au 25 juin

La Fête de la bouche, une fête à croquer !

C eux qui pensent avoir tout vu des fêtes villageoises dans le Haut-Doubs se trompent. Le comité des fêtes de Flangebouche débarque avec un rendez-vous qui en laisse- ra plus d’un bouche bée. Les 16, 17 et 18 juin, le village se met en quatre pour la 6ème édition de la Fête de la Bouche. Son nom est suggestif, mais n’y voyez pas une connotation sul- fureuse. Cette manifestation s’annonce une nouvelle fois drô- le, savoureuse, conviviale et familiale. “L’idée de cette fête est de ne pas faire comme tout le monde” disent les organisa- teurs. Le gobage de flans et le craché de noyau sont devenus les marqueurs de cette fête pas comme les autres dédiée aux plaisirs du palais. D’autres ani- mations, plus classiques, ponc- tuent ce grand week-end fes- tif qui s’étale sur trois jours, animations classique et d’autres… plus insolites. Les 16, 17 et 18 juin, le comité des fêtes de Flangebouche organise la 6ème édition de la Fête de la Bouche. Au programme, des

L e peintre Robert Fer- nier a également ins- crit son nom dans l’his- toire de la gravure. Au cours de ses études à

Le concours du craché de noyau, un des temps forts de la fête.

l’École des Beaux-Arts, Robert Fernier suit les cours de Sté- phane Pannemaker (1847- 1930), xylographe d’origine bel- ge qui a gravé de nombreuses

comme le Marché de la bouche et la brocante-vide-greniers. Le dimanche, tout au long de la journée vous pourrez déam- buler entre les étals du Mar- ché de la bouche où l’on pour- ra découvrir et déguster des produits régionaux. Une pro- menade gourmande toujours agréable mais qui est somme toute assez classique. En revanche, ce qui l’est moins et qui promet de franches parties de rigolade, ce sont les concours de gobage de flans et de craché de noyau du dimanche après- midi. Certains d’entre vous se découvriront peut-être un talent caché pour faire des virtuosi- tés avec leur bouche dans l’une de ces deux disciplines, sachant que le record du monde dans le domaine du craché de noyau est d’une quinzaine de mètres.

Et pour la cinquième fois le concours culinaire amateur “MasterBouche”. Le vendredi soir aura lieu une soirée musette sous le chapi- teau et plancher couvert. Avis aux valseurs donc. Samedi 17 juin, repas dansant avec l’orchestre Pacific. Dimanche 18 juin, vide-gre- niers, fête foraine, animations de rue, démonstration. Repas de la bouche (le dimanche à midi), barbecue, fanfares, buvet- te, animations en tout genre. Avec sa Fête de la Bouche, Flan- gebouche renoue avec une fête villageoise comme le Haut- Doubs les aime. n

Près d’une cinquantaine d’œuvres en bois gravé sont présentées au musée.

Fête de la Bouche Les 16, 17 et 18 juin à Flangebouche

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