La Presse Pontissalienne 212 - Juin 2017

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 212 - Juin 2017

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Le rond-point du pont des Granges sera en service à l’automne

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La destination Haut-Doubs de plus en plus attractive

Déflagration Éparpillé par petits bouts, façon puzzle… Pour continuer dans la métaphoreAudiard, Emmanuel Macron a dynamité, dispersé, ventilé les partis classiques en un temps record. Et ce n’est sans doute pas fini. Si le résultat laisse pantois, et si personne encore ne peut garantir le bien-fondé dans le temps de cette méthode, on peut sans conteste affirmer que la démocratie prend un sacré coup de jeune et, en miroir, les querelles gauche-droite un cruel coup de vieux. Est-ce un hasard si M. Macron a réa- lisé un excellent score à Pontarlier, ville dans laquelle son maire Patrick Genre a toujours prôné le dépassement des clivages et honni les querelles d’appareils ? La stra- tégie minutieusement réfléchie par le nou- veau président de la République beaucoup plus déterminé que certains goguenards pouvaient l’estimer il y a encore quelques semaines a de bonnes chances d’aboutir, si ce n’est à une majorité absolue du mou- vement République En Marche aux pro- chaines législatives, du moins à une majo- rité de projet à l’Assemblée Nationale afin de mener à bien les réformes que le nou- veau président s’est engagé à conduire. Mais derrière le souffle de la déflagration et sous les ruines des partis classiques (P.- S.) ou les divisions des autres (L.R.) res- tent néanmoins plus de 40 % de Français qui ont, à l’élection présidentielle, fait le choix de la contestation. Soit en se jetant dans les bras d’une Marine Le Pen dont on a vu le vrai visage et les limites, soit en choi- sissant la posture radicale de la gauche mélenchoniste. C’est cette petite moitié de Français qui considère toujours M. Macron comme un épouvantail que ce dernier devra rassurer. Conscients du risque de voir ces contestataires tenter, par idéologie ou par peur irrationnelle, de bloquer le pays, le nouveau président et son gouvernement doivent maintenant avoir la main ferme et ne pas trembler face à l’enjeu. La majeure partie du destin de la France pour les cinq années à venir se joue en ce moment. Si ce gouvernement aux origines hétéroclites sait avancer soudé dans le bon sens, mal- gré les premières tempêtes liées au sort de Richard Ferrand, alors Emmanuel Macron réussira son pari jusqu’au bout en obtenant une majorité En Marche aux législatives. L’affaire Ferrand illustre aussi le fait que le vieux clivage droite-gauche peut aussi vite renaître de ses cendres fumantes. Dans le Haut-Doubs, la L.R. Annie Genevard tou- jours ancrée à droite compte bien démon- trer que le bipartisme existe toujours. Tout l’enjeu est de savoir si la France veut ou non aller au bout de la logique supra-par- tisane qu’une majorité de citoyens appel- lent de leurs vœux. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré : Marie Rousselet, Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juin 2017 Commission paritaire : 0222 D 79291

A près un lancement de saison touristique on ne peut plus enthousiaste en mai, la dynamique semble se prolonger au niveau des réservations estivales. 2017 pourrait être un très bon cru. Au camping de la forêt à Levier, c’est clair, on a le sourire. “On est pratiquement complet sur tout l’hébergement locatif. C’est la première fois que cela se produit aussi tôt” , explique la gérante Pierrette Jeannin qui met en avant plusieurs raisons. Le massif du Jura a bénéficié d’une très belle couverture médiatique avec la diffusion de plusieurs films vantant les charmes de la région. L’attractivité d’un site relève aussi de sa capacité à se faire connaître, à plaire, à retenir et faire revenir les clients. Autour du lac Saint-Point, les choses s’annoncent plu- tôt bien aussi. “On note un bon démarrage. Les gens anticipent bien. On n’a pas mal de réser- vations déjà sur la haute saison” , explique-t-on au camping de Saint-Point. Même son de cloche à Malbuisson. “On a déjà fait un gros week-end sur l’Ascension. On peine un peu à remplir la première quinzaine de juillet. C’est peut-être parce que les vacances scolaires sont tardives” ,

explique l’un des frères Paillard. Si c’est plutôt calme plat à la centrale de réser- vation du C.D.T. du Doubs, la saison débute en fanfare aux Gîtes de France. “On est déjà à 58 % de réservations sur juillet et 64 % sur août. C’est mieux que l’an dernier. On craint même de ne pas avoir assez de disponibilités pour les ventes de dernière minute quand les personnes réser- vent dans les trois dernières semaines” , annonce Aurélie Nétillard, directrice du relais Gîtes de France dans le Doubs. Dans le département, ce label représente un parc de 414 hébergements dont 80 maisons à louer et 20 gîtes de groupe. Les bons résultats observés dans le Doubs se déclinent aussi ailleurs. Pour Aurélie Nétillard, il s’agit avant tout du succès d’une marque. “Chez nous, de nombreux clients s’y prennent très tôt. Près de 33 % réservent avec six mois d’avance.” Autre argument en faveur de la destination Doubs : les prix. Pour une semaine en gîte pour 4 per- sonnes, il vous faudra débourser 462 euros en moyenne. Optez pour le Doubs et vous régle- rez seulement 352 euros. Rien à dire donc, pour peu que le soleil soit de la partie. n

Le rond-point est attendu comme une libération par tous les habitants du quartier de la Chapelle.

T out vient à point pour qui sait attendre surtout quand il s’agit d’amé- nager un giratoire à la jonc- tion de routes nationale et départementale en empiétant sur des terrains privés ou appartenant à R.F.F., ce qui est le cas ici. Pas simple et surtout synonyme de multi- ples réunions pour aboutir à un projet dont la finalité vise à sécuriser et fluidifier les échanges entre la R.N. 57 et la R.D. 47 qui file en direction des Granges et Sainte- Colombe. Ce rond-point à quatre branches sera également connecté au parking du pôle multimodal mais uniquement dans le sens de la sortie. Côté dimensions, le projet prend

en compte la création d’un carrefour giratoire de 34 m de diamètre extérieur avec un anneau circulé de 6 m de lar- geur complété d’une bande franchissable de 2 m, ce qui autorise le passage des véhi- cules hors gabarit. La Ville qui prend en charge les travaux a signé une convention de Maîtrise d’Ouvrage Publique Déléguée. Le montant global est estimé à 375 300 euros hors taxes avec des partici- pations de l’État (31 %) et du Département (13%). Le solde, 205 200 euros, reste à la charge de la Ville. Une bonne nouvelle qui va aussi per- mettre de désenclaver le quar- tier Charpillot-Chapelle coupé du reste de la cité depuis la création de la rocade. n

La location de gîtes a le vent en poupe dans notre département.

Le B.N.I. étend son influence dans le Haut-Doubs

N ous avions présenté l’an dernier dans un article la naissance du réseau B.N.I. à Pontarlier. Sous ce terme signifiant Business Network International, c’est un réseau d’entrepreneurs qui permet à cha- cun de ses membres de générer des affaires. Le B.N.I. pontissalien a fait des émules puisqu’un petit frère basé à Morteau et qui couvre le Haut-Doubs Horloger, vient de naî- tre. Le 11 mai, les représentants d’une cen- taine d’entreprises du Haut-Doubs étaient réunis à la salle des fêtes de Morteau, invi- tés par ce nouveau B.N.I. du Pays Horloger. Ce réseau compte pour l’instant 26 mem- bres actifs. Mais pour Michel Didier qui anime le groupe, l’objectif est bien d’en accueillir d’autres. “Sur la centaine d’entreprises pré- sentes lors de la réunion de présentation du réseau du 11 mai, 28 nouvelles sont poten- tiellement intéressées pour nous rejoindre. C’est très positif” estime l’animateur qui pilote également le B.N.I. de Pontarlier. Après

un an d’existence, ce dernier rassemble 46 membres. En Franche-Comté, la formule Business Net- work International est tendance. Ces groupes à vocation économique se constituent un peu partout sur le territoire. Le but pour ceux qui s’y investissent est de tirer profit de la force des réseaux de chacun. “Chacun pro- fite des contacts de l’autre pour faire des affaires. Lors de nos réunions hebdoma- daires, on fait nos “infomerciales”, des échanges d’affaires” indique Michel Didier. Chaque membre donne un contact à un autre, qui est susceptible de déboucher sur un marché. Devenir membre du B.N.I. a un coût, environ 1 000 euros par an hors taxes. C’est le prix à payer pour participer au cer- cle vertueux de l’économie. n

Michel Didier, animateur des B.N.I. de Pontarlier et désormais de Morteau.

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, P.-Y. Ginet, L. Lépeule, Musée de Pontarlier, Sarbacane Théâtre, S.M.M.A.H.D.

Renseignements : Michel Didier au 06 76 97 83 54

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