La Presse Pontissalienne 212 - Juin 2017

PONTARLIER 14

La Presse Pontissalienne n° 212 - Juin 2017

QUARTIER

Accès, sécurisation

Le quartier Charpillot-Chapelle toujours en attente de désenclavement

INVITATION

Je vous invite à venir découvrir les robots de tonte iMow pour que votre jardin devienne autonome

sociation s’interroge notamment sur le devenir de l’autre porte d’entrée au quartier passant sous le pont Saint- Claude. “Le maire nous a confirmé qu’il n’était pas question de supprimer les feux tricolores,qu’unemise en sens unique figurait toujours parmi les variantes étudiées. On apprécie le maintien des feux. Ils ont fait l’objet d’une meilleure synchronisation qui laisse plus de temps aux piétons pour traverser la rocade.” Sans être très accidentogène, ce pont Saint-Claude reste un point noir de cir- culation. Ses dimensions limitent les possibilités d’aménagement. L’association a étudié de très près la question : rétablissement d’un passa- ge double-flux, suppression des trot- toirs, création d’un passage piéton dans la rue de Montrieux prolongée… Elle a même suggéré l’idée de reproduire ce qui s’est fait à Houtaud avec l’ovale- point entre la R.D. 72 et la R.D. 130. “Cette proposition constituerait sans doute la solution la plus complexe mais la plus aboutie pour remédier à la pro- blématique ancienne et aiguë de ce car- refour” , évoque-t-elle dans une note dédiée. Ce qui peut sembler utopiste aujourd’hui se transforme parfois avec le temps. L’idée d’un rond-point au pont des Chèvres amis des décennies à abou- tir. Plus concret et tout aussi satisfai- sant, le taux de réalisation des demandes mentionnées l’an dernier par l’asso- ciation dans son inventaire des travaux

L’association Charpillot-Chapelle se mobilise depuis des années pour ne plus être coupée du reste de la ville par la rocade où le trafic routier cause bien des soucis aux habitants du quartier. Le point.

iMow Le Robot de tonte

L a raison d’être de cette associa- tion de quartier n’a pas changé. C’est dans sa lutte contre le désen- clavement et l’optimisation de la voirie du quartier qu’elle se montre le plus efficace même si elle tente bien d’organiser quelques sorties et anima- tions. Dans son combat sacralisé en 2014 par la pétition qui avait recueilli plus de 1 000 signatures, une grande avancée se précise avec la réalisation

prochaine du très attendu rond-point du pont des Granges. Les travaux devraient débuter cet été comme l’a encore confirmé le maire au dernier conseil municipal. Une très très bonne nouvelle dont se félicite le président de l’association Christian Veaux. “Après 20 ans d’attente, on apprécie forcément de voir que la principale revendication de la pétition soit satisfaite.” Tout n’est pas réglé pour autant et l’as-

se plaignent du stationnement anar- chique près du parking de la Faucon- nière. Les aménagements demandés sont en partie effectués. L’amélioration de la situation repose aussi sur le com- portement des automobilistes. “Il res- te encore 17 points à résoudre. Comme pour les autres, il s’agit de remarques des habitants.” Comme ceux qui l’ont précédé, Chris- tian Veaux admet la difficulté de fédé- rer le quartier sur des événements fes- tifs, de sorties. “C’est souvent le même noyau qui se retrouve. On a organisé des randonnées le dimanche avec une très faible fréquentation. On s’oriente davantage sur des sorties thématiques comme on l’a fait l’an dernier à Chaux- des-Crotenay ou sur la randonnée de l’absinthe.” n F.C.

à réaliser. “On est à 73,85 % pour 65 demandes. Cela illustre aussi de bien meilleures relations avec la munici- palité. L’association a for- mé un comité de suivi qui rencontre chaque trimestre l’élu référent.” Des efforts ont été effectués dans la sécurisation des traver- sées piétonnes sur la roca- de. Certaines demandes sont aussi en lien avec la créationdunouveau rond- point. Comme partout, les habitants du quartier

Un taux de réalisation à 73,85 % pour 65 demandes.

Exemple de travaux demandé et réalisé : le marquage au sol d’une bande piétonne rue de la Chapelle.

L’association s’oriente de plus en plus vers l’organisation de sorties thématiques comme ce fut le cas l’été dernier à Syam près de Champagnole pour la visite de la Villa Palladienne.

La grâce aquatique en toute synchronisation Sans faire de vagues, la section de natation synchronisée du C.N.P. affiche complet. Question d’ambiance et de qualité d’encadrement. Plongeon. SPORT 80 sirènes

La section pontissalienne a connu ses plus belles années sportives en 2013 et 2014 avec des juniors comme Adèle Bernard et Sarah Vuillaume qui évoluaient en Nationale 3. “Elles bénéficiaient d’un encadrement particulière- ment soutenu” , justifie la res- ponsable en reconnaissant avoir un peu relâché le rythme. Ce qui n’empêche pas de trouver deux jeunes Pontissaliennes : Janel- le Bordet et Nina Dussouillez aujourd’hui scolarisées au pôle espoir natation synchronisée de Strasbourg. “Aujourd’hui, on ne néglige pas la compétition mais on met aussi l’accent sur la pré- paration du gala de fin d’année. On aurait plus tendance à pri- vilégier le plaisir au résultat.” Le gala se tiendra les 1 er et 2 juillet avec des représenta- tions à 20 h 30 le samedi et 15 h 30 le dimanche. Ces spec- tacles sont ouverts au public et l’édition 2017 s’organise autour du thème “synchro air line” avec déco de circonstance. Billetterie jusqu’au 30 juin au magasin Optique Saint-Pierre. (info : http://cnp-synchro-pontarlier.clu- beo.com n F.C.

L’ agitation qui règne le mercredi après-midi au local du C.N.P. (Club nautique pontissalien) n’est pas sans rappeler une ruche bourdonnante d’activité.Tout ce que le Haut-Doubs compte de nageuses synchronisées se retrouve au sec avant de se mettre à l’eau. “Cette année, on enregistre près de 80 nageuses. On arrive aux limites de l’exer- cice que ce soit au niveau de l’en- cadrement ou des créneaux dis- ponibles dans l’utilisation de la piscine” ,expliqueMarineVuillau- me, responsable depuis trois ans de cette section dont elle s’oc- cupe avec une dizaine d’autres bénévoles. La discipline n’est pas nouvel- le à Pontarlier. Elle a été mise en place au début des années quatre-vingt-dix par une ancien- ne nageuse de haut niveau et réunissait une dizaine de pra-

tiquantes. Ce n’est pas un sport exclusivement féminin puisqu’il existe des épreuves mixtes en compétition. “On a failli avoir un garçonmais cela n’a pas abou- ti. Il faut aller dans les grandes villes pour trouver des hommes en natation synchronisée. Il y a encore pas mal de préjugés à sur- monter.” Après l’envol de la sirène, la dis- cipline a connu un petit coup de mou au niveau national mais la

ouvrant la section “baby synchro” sans limite d’âge qui a rempor- té un gros succès. On s’est retrou- vé avec un groupe plus hétéro- gène où tout le monde n’a pas le même niveau. Pour ne pas être débordé, on va fixer une limite d’âge maximale, à savoir huit ans, pour entrer dans cette sec- tion baby” , poursuit Marine Vuillaume en rappelant qu’il n’y a pas d’entraîneur salarié. Derrière la grâce et l’apparen- te facilité se cache en fait une discipline exigeante et complè- te. Un mélange de gym, danse classique et natation. “On fait aussi des séances de gymnas- tique pure.” Si les plus jeunes s’entraînent 1 h 30 par semai- ne, le curseur monte à huit heures pour les plus grandes. Avant de se lancer en compéti- tion, les petites sirènes doivent obligatoirement réussir leur “sauv’nage” et “pass’sport” com-

La section de natation synchronisée du C.N.P. compte près de 80 nageuses.

section pontissalien- ne a plutôt bien résis- té. L’effectif n’a cessé de progresser, au fémi- nin. L’effectif actuel s’explique aussi par un changement dans la politique de recru- tement. “Au départ, on prenait seulement des filles qui savaient nager puis on a chan- gé d’orientation en

Un gala de fin d’année

mun à tous les adeptes des sports aquatiques. À l’instar du ski ou de l’équita- tion, la natation synchronisée a son propre système de cotation avec les synchro’nat en bronze, argent ou or. “Les filles peuvent concourir en épreuves indivi- duelles ou en ballet de 2 à 8 nageuses. C’est aussi ce qui fait le charme et l’équilibre de cette

discipline.” Il faut compter pra- tiquement un an pour acquérir les bases de la discipline. Autre apprentissage méconnu et fort utile : l’apnée. En statique : une bonne nageuse peut rester plu- sieurs minutes sans respirer. Avec de l’entraînement, elles font l’aller-retour dans le bas- sin de 25 m sans remonter à la surface.

début juillet.

Made with FlippingBook Learn more on our blog