La Presse Pontissalienne 209 - Mars 2017

LA PAGE DU FRONTALIER

La Presse Pontissalienne n° 209 - Mars 2017

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“Quand on a construit ce bâtiment en 2011, on a fait le choix de se spécialiser dans la production laitière”, explique Fabrice Menoud qui dirige l’exploitation avec son frère.

VAL DE TRAVERS 4 millions de litres de lait industriel 400 vaches et des brouettes Bernard Menoud et ses fils Xavier et Fabrice se sont associés il y a quelques années pour investir dans la construction de la plus grosse exploitation laitière de Suisse où tout est géré avec le souci de détail. Précision helvétique.

s i on a le goût d’entre- prendre chez lesMenoud, ce n’est pas forcément avec l’objectif d’être en tête du peloton des fermes lai- tières suisses. “C’est le hasard qui a fait que” , rappelle Bernard Menoud en retraite depuis deux

ans mais qui semble toujours veiller au grain. Tout est parti de lui, modeste agriculteur venu en 1981 reprendre en fermage une peti- te exploitation en lait-céréales. “J’ai commencé avec un trou- peau de 35 vaches pour une réfé-

salariés. Pour 320 vaches, comp- tez 3 heures matin et soir avec un carrousel de 30 places. La ferme Menoud, c’est aussi 500 vêlages par an. “On est très vigilant et précis dans tout. On travaille de façon très protoco- lée notamment dans la gestion et le suivi du troupeau où l’on privilégie l’humain, l’expérien- ce à la technologie.” L’avenir de la ferme Menoud repose en partie sur les orien- tations de la politique agricole suisse. La pression écologique, les normes de construction en termes de bien-être animal sont drastiques. “Au final, avec toutes ces charges, quand on touche 62 centimes par litre de lait com- me c’est le cas actuellement, c’est l’équivalent de 30 centimes par litre en France.” n F.C. Portes ouvertes les 7, 8 et 9 avril Des animations spéciales pendant trois jours. soyez les bienvenus ! jet. Nous avons la même exigen- ce de service pour un client à la recherche de quelques m² pour une crédence de cuisine, que pour un client avec un projet de construction ou de rénovation complète de son habitation” pré- cise Lydie Dal Magro. Chez DG Carrelages, l’accueil est d’un enthousiasme sincère et les carrelages sont proposés au meilleur prix toute l’année.Actuel- lement, on peut apprécier dans ce magasin de 650 mètres carrés les grandes tendances du moment : le carrelage imitation bois qui est bluffant de réalisme, les carreaux très grand format (jusqu’à 3m de longueur !) par- faits pour une salle de bains car il n’y a quasiment plus de joints, et les carrelages d’extérieur. Des produits à forte valeur esthétique et décorative qui permettent de personnaliser une habitation au gré de ses envies. n

“On en fauche 130 hectares avec cinq ou six coupes d’ensilage.” Côté alimentation des bêtes, là aussi on est loin des contingences du cahier des charges du com- té ou d’une autre A.O.P. froma- gère. Les bêtes sont nourries avec une rationmélangée et équi- librée à base de maïs d’ensila- ge, d’ensilage d’herbe, foin, regain et des compléments protéiques pour une production de 35 à 37 kg de lait. La moyenne du troupeau se situe à 11 200 litres par an avec un taux de 3,8 % en matières grasses et 3,35 % en protéines. Les plus performances font jusqu’à 60 litres par jour. Au niveau des effluents, le sur- plus de fumures qui n’est pas épandu sur place est vendu à des maraîchers du côté d’Yver- don qui ont besoin d’engrais orga- niques. La traite est confiée aux

rence de 73 000 litres”, explique celui qui deviendra propriétai- re en 1993. Quand ses garçons Xavier 37 ans et Fabrice 31 ans seront en âge de s’installer, ils suivront l’exemple paternel et reprendront deux exploitations dans le Val de Travers. En 2011, le père et ses fils déci- dent d’investir dans un immen- se bâtiment d’élevage de 5 000m 2 réservé aux vaches laitières. Les trois exploitations n’en forment plus qu’une. “On a aussi fait le choix de se spécialiser dans la production laitière. C’était d’au- tant plus facile qu’on a toujours eu la passion de l’élevage” , explique Fabrice Menoud. Les deux frères qui emploient aujour- d’hui quatre salariés, pour la plupart des frontaliers, soignent un troupeau laitier de près de 400 holstein. “On trait enmoyen-

ne 320 vaches pour une produc- tion de 4 millions de litres de lait industriel vendus àMigros.” Rien de comparable avec des fermes à comté. Ici les bêtes ne sortent jamais ou presque. Dans l’immense stabulation, tout est conçu pour l’automatisation des tâches et réduire le plus possible les risques sanitaires avec un bâtiment sur sable largement ventilé et brumisé en période de

Le comice de Pontarlier à la ferme Menoud H istoire d’agrémenter l’assemblée générale de l’association du comice de Pontarlier, Philippe Marguet son président avait opté pour la délocalisation sachant que la visite de l’exploitation Menoud attirerait sans doute du monde. “On dénom- brait 70 participants au repas.” Trois choses à retenir. Le comité passe de 13 à 15 membres. Quatre jeunes agriculteurs font leur entrée au bureau : Thomas Baudin, Dylan Gaillard, Vincent Faivre et Maud Louvrier. Un souffle de jeunesse dont se réjouit bien sûr Philippe Marguet qui devrait passer la main prochainement. “Ren- dez-vous au comice de Chaffois le 7 octobre. n

forte chaleur. Les vaches taries et les génisses sont mises en pension sur d’autres exploitations. “On pri- vilégie le confort de la vache pour arriver à une bonne production.” Une bonne partie par- cellaire, soit 150 hec- tares, sert à la pro- duction fourragère.

500 vêlages par an.

DG Carrelages, 40 ans au service du beau Publi-information Le magasin DG Carrelages fête ses quarante ans cette année. Quatre décennies à détecter les tendances et à guider les clients vers la réussite de leur projet.

toute l’équipe de D.G. Carrelage vous accueille et vous conseille.

L es 7, 8 et 9 avril, DG Car- relages à Houtaud vous invi- te à ses portes ouvertes. À cette occasion, vous pour- rez découvrir dans un nouvel espa- ce les collections de carrelages spécialement conçues pour l’ex- térieur. “Leur particularité est leur épaisseur de 2 cm. Ce carrelage qui ressemble à des dalles n’est plus nécessairement collé mais

simplement posé sur plots ou gra- veline. La mise en œuvre de ce nou- veau produit est simple” détaille Lydie Dal Magro, la responsable du magasin. Les terrasses ainsi recouvertes ne subissent plus les conséquences des périodes de gel et de dégel, un atout dans notre région. En proposant une gamme étendue de ce nouveau produit, DG Carrelages confirme son sta-

ristique immuable depuis 1977. “Être commerçant, c’est aimer les gens et prendre du plaisir à les servir” estime Lydie Dal Magro. Une philosophie partagée par toute l’équipe du magasin (9 per- sonnes au total) situé à la sortie du village de Houtaud. Ici, le client est accueilli par des profession- nels qui prennent le temps de le conseiller et de partager avec lui leur passion pour le carrelage. “Chaque collaborateur a le savoir- faire et l’expertise pour accom- pagner le client. Nous prenons le temps nécessaire pour l’écouter et comprendre ses besoins, expli- quer et lui montrer nos produits, le conseiller en tenant compte des contraintes techniques de son pro-

tut de spécialiste et son ambition d’offrir le plus grand choix de la région. Cette entreprise familiale fête ses quarante ans cette année. Quatre décennies guidées par la passion du carrelage. Créée par

Daniel et Vic- toria Grand- vuillemin (les parents de l’ac- tuelle gérante)

“Le savoir-faire et l’expertise pour accompagner un client.”

DG Carrelages est une enseigne connue pour la qualité de ses pro- duits, sélectionnés parmi les meilleurs fabricants à la pointe de l’innovation et des nouvelles tendances. DG Carrelages est également réputée pour la qua- lité de son accueil, une caracté-

Le carrelage imitation bois est une nouvelle tendance. L’effet est bluffant de réalisme.

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