La Presse Pontissalienne 209 - Mars 2017

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 209 - Mars 2017

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EN BREF

R.N. 57

Quand la montagne se réveille

Attention, chute de pierres ! Les vacanciers s’attendaient à d’importantes chutes de neige mais à défaut de poudreuse, ce sont des éboulements rocheux qui ont jonché la R.N. 57, juste avant l’embranchement pour la 2 X 2 voies, entre La Cluse-et-Mijoux et Les Hôpitaux-Vieux.

Restos du cœur Pour la collecte des 10 et 11 mars dans 105 super et hypermarchés du Doubs, les Restaurants du cœur recherchent des bénévoles occasionnels pour accueillir les clients de ces magasins et recueillir les dons des produits achetés pour les personnes en difficulté aidées par l’association. L’organisation de la collecte repose sur des vacations de 3 heures. Un bénévole peut effectuer une ou plusieurs vacations selon ses disponibilités. Cette collecte de produits alimentaires, d’hygiène et pour bébés permettra aux Restos d’assurer une partie de la campagne d’été qui court de fin mars à fin novembre 2017. En 2016, plus de 1 200 bénévoles s’étaient mobilisés pour recevoir près de 110 tonnes sur l’ensemble du département du Doubs. Si vous voulez participer à cette action, vous pouvez vous inscrire sur le site : http://collecte.restosducoeu r ou appeler au 03 81 41 92 11. Pêche L’assemblée générale de la fédération de pêche du Doubs se déroulera dimanche 26 mars à la salle des fêtes de Morteau, de 9 h 30 à 12 h 30. Il sera notamment question de l’arrêté préfectoral qui classe la Loue en “no-kill”.

Les rochers sont quasiment tombés devant cet automobiliste le 6 février dernier.

A ussitôt les éboulements consta- tés, d’importants dispositifs de sécurité ont été mis en place afin de sécuriser l’accès dans les deux sens de circulation. Mais cela a néces- sité la fermeture de la route, très fré- quentée par les frontaliers au quotidien. Initialement, il était question d’une demi-journée de fermeture, le temps d’évacuer les gravats mais des investi- gations menées par la D.I.R.-Est ont soulevé diverses zones de fragilités rocheuses. Les experts ont donc procé- dé à un minage du front rocheux le 15 février dernier, ce qui a permis d’éva- cuer les plus grandes masses en équi- libre précaire. Des purges manuelles ont été ensuitemenées jusqu’au 16 février au soir. Ce ne sont pas moins de 7mètres cubes qui sont tombés directement après le tir, suivis de près par 15 autres mètres cubes grâce aux opérations de purges manuelles. Suite à des expertises menées par les équipes de la D.I.R.-Est et celle de l’en- treprise spécialisée R.O.C.-Travaux Spé- ciaux, il s’est avéré indispensable d’im- planter un grillage plaqué pourmaintenir

le reliquat d’éboulis instables. Des filets de protection ont ainsi été installés et la R.N. 57 a pu rouvrir le 23 février der- nier, après 17 longs jours de fermetu- re. Afin de mener ces travaux à bien, des déviations ont dû être mises en place. Les poids lourds ont été déviés de plus de 20 kilomètres, en passant par Laber- gement-Sainte-Marie, puis Frasne, Bul- le et Pontarlier. Quant aux véhicules légers, ils devaient passer par Saint-

fille tous les matins à Métabief, racon- te Sandrine Jacot, vivant à Pontarlier. On partait plus tôt le matin et le soir, je devais prendre mon mal en patience. Mais je savais que c’était pour notre sécu- rité et que la situation était provisoire.” Comme Sandrine, beaucoup d’usagers ont dû ajuster leurs horaires dans l’es- poir d’arriver à l’heure au travail.Hasard du calendrier : aux nombreux usagers habituels de cette portion de route s’est ajouté l’afflux de touristes, venus en masse profiter des joies de l’hiver. La situation a fait grincer de nombreuses dents mais beaucoup d’automobilistes, bien qu’excédés par les bouchons enco- re plus importants qu’à l’accoutumée, avaient conscience que ces travaux

étaient nécessaires à leur sécurité.Cepen- dant, tous sont unanimes : pourquoi avoir attendu un incident pour réagir ? Les habitants des rives du lac Saint- Point ont également subi les désagré- ments d’une circulation bien plus impor- tante qu’à l’ordinaire. Hélène Mercet, de Chaon, évoque deux accidents dans son village dus à la surabondance de véhicules et au comportement parfois dangereux des riverains pressés de ren- trer chez eux. Cette période difficile est désormais révolue et c’est sous une roche stabili- sée et protégée que les frontaliers ont repris leurs habitudes sur leur bonne vieille R.N. 57. n M.R.

Antoine puis le lac. “Il me fallait deux à trois fois plus de temps pour rejoindre Pontarlier en suivant les déviations” , expliqueMaël- le Vinet, habitante de Jougne. Les bouchons débutaient dès le rond- point de Saint-Antoine et il fallait parfois jusqu’à une heure pour rejoindre Labergement-Sainte- Marie. Précisons que ces deux villages ne sont dis- tants que de 5 kilomètres. “Je devais emmener ma

Pourquoi avoir attendu un incident pour réagir ?

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