La Presse Pontissalienne 208 - Février 2017

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 208 - Février 2017

S’initier à la consultation des archives en ligne Le service des archives de la C.C.G.P. anime des sessions pour apprendre à maîtriser l’application permettant d’accéder aux archives numérisées en ligne. Initiation gratuite. PONTARLIER Trois séances le 3 mars

O n pressent vite l’intérêt de ce nouveau service proposé par la Ville de Pontarlier et la C.C.G.P. Facilité de consultation, opti- misation des recherches… Un plus indéniable pour les historiens, ensei- gnants, collégiens, lycéens. Peut-être aussi de quoi susciter ou réveiller quelques vocations chez tous ceux qui s’intéressent au passé pontissalien et qui hésitaient à franchir la porte des archives, rebutés à l’idée d’avoir à consulter des montagnes de documents avant d’aboutir. Aux archives, on est plutôt ravi. “Cela correspond à l’ob- jectif de faire connaître nos fonds et de les mettre à disposition du public” , apprécie Annie Brischoux. Opérationnel depuis cet automne, ce nouveau service de consultation cor- respond à la mise en ligne de l’appli- cation d’“Avenio-web”. “Ce logiciel était déjà utilisé depuis le début des années 2000 aux archives. On a adapté une version numérique à destination du grand public.” Derrière cette adapta- tion se cachent des années de travail pour numériser les données, les for- mater, vérifier les conditions de com- munication, les droits, les délais. Deux types d’informations sont désor- mais consultables en ligne : les notices descriptives des archives et les docu- ments numérisés. Les notices s’appa- rentent à la table des matières dans laquelle on repère les données qu’il faudra venir consulter sur place à Hou-

taud. Les documents numérisés sont aussi de nature diverse. On y trouve les recensements de population de 1729 à 1901. Ces documents d’époque pré- sentent la population sont forme de listes nominatives avec la composition du foyer en question. Tout aussi ins- tructif, les délibérations du conseil municipal de Pontarlier de 1765 à 2010. Pour l’anecdote, plus de 34 000 déli- bérations. Certains n’ont pas manqué d’effectuer quelques recherches. À l’image de cet ancien dirigeant d’en- treprise pontissalienne parti vivre loin duHaut-Doubs et plutôt satisfait d’avoir pu lire en quelques clics les échanges

du conseil liés à la fer- meture de ladite entre- prise. Le patrimoine numé- rique des archives ne s’arrête pas là. Il com- prend 2 300 cartes pos- tales anciennes sur Pon- tarlier et le Haut-Doubs ainsi que les cartes et plans de la ville et de la commune. Sans oublier bien sûr la presse loca- le de 1853 à 1951. Tout n’est pas encore numérisé. Annie Bri- choux estime que 50 % des fiches descriptives sont accessibles. “Il res- te encore à intégrer sur le portail numérique les

2 300 cartes postales anciennes sur Pontarlier et le Haut-Doubs.

Fiches descriptives, délibérations municipales, recensements de population : une masse considérable de données figure désormais sur le nouveau portail numérique des archives accessible depuis les sites Internet de la Ville et de la C.C.G.P.

3 mars dans les locaux des archives situés à Houtaud dans le bâtiment de la Belle Vie. “On fonctionne sur ins- cription avec trois horaires à 14 h 30,

16 h 30 et 18 h 30.” Chaque partici- pant se voit remettre un manuel pour le guider dans ce cours animé par le personnel du service des archives. n

journaux du Courrier de la Montagne et de La Presse Pontissalienne des années quarante.” Une première ses- sion d'initiation avait été organisée en octobre dernier lors de la mise en ligne du logiciel “Avenio-web” Face à la demande, d’autres séances ont eu lieu en janvier et début février. La prochaine se tiendra le mercredi

Services archives : 03 81 38 81 13 Pour accéder aux archives en ligne : http://archives.ville-pontarlier.fr

EN BREF

SANTÉ

Parfois plus de 100 appels par jour Les ambulances de plus en plus sollicitées Pour faire face à l’augmentation des besoins, les sociétés locales d’ambulances sont contraintes de toujours investir. Illustration avec les Ambulances du Haut-Doubs dirigées par Fabrice Jeannerod.

Frontaliers “Travailler en Suisse dans le secteur de l’industrie.” La Maison transfrontalière européenne en collaboration avec le syndicat suisse U.N.I.A. organise une réunion sur les métiers de l’industrie en Suisse, mardi 7 février de 15 heures à 17 heures à Morteau 29, Grande rue). Lors de cette conférence, l’intervenant décrira les caractéristiques et conditions de travail propre à ce secteur en Suisse. Il abordera également l’état du marché de l’emploi dans ce domaine, les salaires en vigueur, les conventions collectives de travail… L’entrée est libre et gratuite. Renseignements et inscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02. Loto Dimanche 19 février, loto à la salle des associations des Fourgs à 20 h 30. Organisé par l’Amicale des Sapeurs Pompiers. Nombreux lots (corbeilles garnies, jambon…). 11 euros le carton, 20 euros les 2 cartons et 30 euros les 3 cartons.

Fabrice Jeannerod et Céline Cuinet, chargée de la régulation des appels.

E n ce mardi de fin janvier, ça n’ar- rête pas.Au standard et à la régu- lation des Ambulances du Haut- Doubs,rueDenis-PapinàPontarlier, Céline Cuinet jongle entre les appels : 106 précisément pour cette journée-record. Il faut dire que la saison est propice : entre les malades chroniques, les opéra- tions programmées dans les hôpitaux, l’épidémie de grippe ou encore les acci- dents liés à la neige et au verglas, on atteint en ce moment un pic d’activité pour ces professions de santé. “Enmoyen- ne, nous recevons entre 60 et 70 appels par jour” note Céline Cuinet, à la manœuvre pour organiser le travail des 18 salariés de l’entreprise. À la barre, il y a Fabrice Jeannerod, qui a repris l’entreprise en 2004 alors qu’el- le ne comptait que 8 salariés. L’effectif a plus que doublé, suivant la tendance

d’une activité toujours orientée à la haus- se. Si bien que la société a dû acquérir un 9ème véhicule récemment, un véhi- cule sanitaire léger (V.S.L.) destiné à transporter les personnes assises. Cet- te Peugeot 308 flambant neuve siglée du logo “Jussieu santé”, du nom du grou- pement auquel appartiennent lesAmbu- lances du Haut-Doubs, est opération-

désormais de 3V.S.L., 4A.S.S.U. (ambu- lances de secours et de soins d’urgence) et de 2 ambulances dédiées aux trans- ferts. “ J’ai le sentiment, mais ce n’est qu’une impression, qu’il y a de plus en plus de malades qui vont en chimiothé- rapie ou en radiothérapie à l’hôpital Min- joz” ajoute le gérant qui, pour faire face à ce regain d’activité, avait déjà recruté deux salariés auxiliaires ambulanciers supplémentaires à l’automne dernier. “Il faut également à veiller à avoir toujours des personnes formées et de vrais pro- fessionnels. Nous n’avons pas le choix, d’autant que nous sommes désormais certifiés I.S.O. 9 001 version 2015 depuis l’an dernier. Le métier d’ambulancier s’est énormément professionnalisé ces dernières années. De notre côté, nous veillons beaucoup à soigner la prise en charge du patient. L’aspect communica-

tion et relations humaines est le cœur de notre métier” ajoute Fabrice Jeannerod. En plus de son activité à l’année, la socié- téAmbulances duHaut-Doubs a été rete- nue pour être responsable de l’organi- sation des secours pour la saison d’hiver sur la station de Métabief. Via l’asso- ciation A.T.S.U. 25 dont la société de Fabrice Jeannerod fait partie, une convention a été signée avec la mairie de Métabief pour assurer ce service hivernal avec la mise en place des moyens opérationnels en bas des pistes, tous les week-ends durant la saison de ski et tous les jours pendant les vacances scolaires. Pour Fabrice Jeannerod, son activité professionnelle est “un vrai sacerdoce. Je fais le plus beau métier du monde” dit-il. n J.-F.H.

nelle depuis plusieurs semaines. “Nous avons de plus en plus d’appels pour des transports malades assis.Avec deux véhicules de ce type, on n’y arrivait plus. Nous n’avions pas d’autre choix que d’inves- tir dans un troisième V.S.L.” confirme Fabrice Jeannerod dont la flotte de véhicules se compose

Responsable de l’organisation des secours à Métabief.

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