La Presse Pontissalienne 204 - Octobre 2016

PONTARLIER ET ENVIRONS

15 La Presse Pontissalienne n° 204 - Octobre 2016

DOUBS

645 620 euros

Droit au but avec le terrain synthétique Ce nouvel équipement a donné un nouvel élan au club de foot de l’E.S. Doubs qui a vu ses effectifs et ses résultats progres- ser de façon significative.

Agence BRISEBARD-AMADRY

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“T outes les équipes sont montées dans les divisions supérieures depuis que les joueurs peuvent s’entraîner sur ce terrain synthétique. On est passé de 214 à 277 licenciés entre 2015 et 2016. On a même une équipe féminine qui joue en promotion honneur avec une vingtaine de joueuses” , commente Jean-Pierre Chevènement, le président du club de Doubs. Cette nouvelle surface a permis au club de se renforcer en accueillant des joueurs d’autres clubs locaux. Du côté de la Ligue, on apprécie aussi les bienfaits de l’équipement. “Le synthétique per- met de pratiquer le football par tous les temps. Dès qu’il y a la structure matérielle et un club bien organisé, on constate rapidement des progrès” , indique Alain Jacoulot, le représen- tant de la Ligue de Franche-Comté de football qui a versé une subvention de 50 000 euros.

La commune de Doubs a largement contribué à ce confort matériel à l’ori- gine de cette métamor- phose sportive. “Il y a deux ans, on sentait que le club stagnait notam- ment en terme de prati- quants. L’E.S. Doubs uti- lisait alors un terrain en herbe et un stabilisé peu agréable car soit trop humide soit trop pous- siéreux” , récapitule Régis Marceau, le maire de Doubs dès lors prêt à don- ner un coup de pouce. La commune cherchait alors

au privé qui construira la maisonAges et Vie pour personnes âgées, le pôle médical et un lotissement. “Aujour- d’hui, on est gagnant sur toute la ligne. Avec un seul terrain au lieu de deux, on a forcément réduit les frais de fonc- tionnement. On a monté des partena- riats avec les écoles, le collège Aubrac et les classes foot pour optimiser l’oc- cupation du terrain synthétique” , pour- suit l’élu également satisfait d’avoir touché plus de 30 % d’aide sur un inves- tissement à 645 620 euros. Le Conseil départemental a versé 165 000 euros, la Ligue 50 000 euros et le sénateur Jacques Grosperrin 10 000 euros en réserve parlementaire. Ce terrain s’adosse au pôle sportif construit en 2005 avec des locaux occu- pés par le foot, le judo, l’aïkido, le club du 3 ème Âge. La mutualisation avant l’heure. n F.C.

Une métamor- -phose sportive.

du foncier pour mener à bien ses pro- jets urbanistiques. D’où l’idée d’in- vestir dans un terrain synthétique à la place du terrain en herbe et de récu- pérer l’espace du stabilisé pour le vendre

“Aujourd’hui, tous les joueurs du club s’entraînent sur le même terrain”, explique Jean-Pierre Chevènement, le président de l’E.S. Doubs.

GOUX-LES-USIERS

Un traitement nécessaire

L’église envahie par les mouches C’est pour débarrasser l’église d’un essaim de mouches malvenu que l’édifice religieux a été fermé jusqu’à nouvel ordre.

donnement incessant. C’était vraiment très curieux. Je n’avais jamais vu cela” raconte un habi- tué des lieux. Une entreprise est intervenue pour traiter le problème de façon efficace et éliminer les intruses. Vendredi 30 septembre, l’église n’avait pas encore été nettoyée. L’abbé Franck Ruffiot prend les choses avec philosophie et humour. “Comme curé, je fais entièrement confiance à lamuni- cipalité de Goux-les-Usiers qui se charge de faire disparaître les mouches qui semblent se plai- re dans cette belle église, ce que l’on peut comprendre. De mon côté, j’aurais bien tenté d’ex- communier les insectes, mais ce n’est pas ma manière de faire et surtout, je ne suis pas sûr que cette mesure soit très efficace pour les mouches !” s’amuse le prêtre. L’événement n’a pas per- turbé plus que cela la vie de la paroisse du Val d’Usiers com- me le précise le père Franck. “Attendu que je dessers une tren- taine de clochers, il n’y a pas d’office célébré en l’église de Goux chaque fin de semaine. Le petit souci passager des mouches n’a heureusement pas gêné le pro- gramme des célébrations.” En revanche, le passage des insectes indésirables aurait lais- sé les traces dans cette église remarquable à ses boiseries réa-

S ur la porte de l’église de Goux-les-Usiers, une affi- chette indique au visiteur la raison pour laquelle le lieu de culte est actuellement fermé au public. L’explication est pour le moins inattendue. “Un essaim

insectes est devenue telle mi- septembre, qu’il a fallu prendre cette décision radicale pour les éliminer. “Le chœur était tota- lement noir. Il y avait des mouches plein la voûte et sur les vitraux. Cela faisait un bour-

de mouches a envahi notre égli- se, d’où la nécessité de traiter avec des produits toxiques. C’est pourquoi nous avons dû la fer- mer jusqu’à nouvel ordre à notre grand regret” lit-on sur le petit panneau. La prolifération des

Le passage des mouches aurait laissé des traces dans cette église dont les peintures ont été refaites.

lisées par sculpteur Auguste Fauconnet. Les peintures du chœur ont été refaites il y a peu de temps. Selon nos informa- tions, il faudra probablement procéder à un nettoyage des dorures en particulier. Contac- tée par nos soins, la municipa- lité de Goux-les-Usiers n’a pas souhaité commenter davanta- ge le sujet.

Toujours est-il que le cas de cet- te église n’est pas isolé. En Fran- ce, plusieurs édifices religieux sont concernés cette année par ce phénomène observé en par- ticulier dans les Vosges. Une des causes de la prolifération des mouches serait la météo ponc- tuée récemment par des vagues de fortes chaleurs. n T.C.

Le 30 sep- tembre, l’égli- se en attente de nettoyage n’avait pas encore rouvert ses portes.

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