La Presse Pontissalienne 204 - Octobre 2016

PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 204 - Octobre 2016

Journée t Découver e • DIMANCHE 16 OCTOBRE 14 h - 18 h

SPORT

120 licenciés Le C.K.P. déjà dans le grand bain Le canoë-kayak pontissalien (C.K.P.) participe les 8 et 9 octobre au championnat de France des clubs avec l’ambition de finir dans le top 5. Une rentrée prometteuse.

Fanny, Vincent et toute leur équipe seront heureux de vous faire découvrir

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D es espoirs prêts à briller au plus haut niveau, une école de pagaie pleine comme un œuf, la pers- pective d’un nouveau bâtiment sur le site des forges : François Rosset est plutôt un président de club heu- reux. Au vu des résultats obtenus tout au long de l’année 2016, le C.K.P. figu- re aujourd’hui au 7 ème rang national en slalom. “On a progressé de 10 places par rapport à l’année précédente” , explique-t-il. Fidèle à ses habitudes, le trio compo- sé de Pierre Bourliaud, Thomas Ros- set et Benjamin Travostino a rempor- té le titre par équipe en kayak. Rassurant. Au championnat de Fran-

ce disputé à Bourg-Saint-Maurice du 22 au 31 juillet, la relève s’est égale- ment illustrée avec une seconde place pour la cadette Tifenn Primet en canoë et une 4 ème place pour Jules Bernar- det toujours en cadet, toujours en canoë. À signaler aussi le titre national de Baptiste Delaplace en master canoë. On aurait pu parler aussi de LéaWet- zel, Yann Rivallant, Sébastien Deker- leau, Kevin Schultz… “Les résultats apportent une dynamique qui partici- pe, c’est indéniable, à l’attractivité du club” , analyse François Rosset. Avec 17 petits nouveaux, l’école de pagaie fait le plein, sachant qu’il y en avait déjà autant l’an dernier. “Si l’on

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ajoute les jeunes bien engagés dans le circuit, on se retrouve avec un groupe de jeunes, intéressant et suffisamment dense pour générer une saine émula- tion indispensable pour progresser dans ce sport” , complète Clément Rota, l’en- traîneur salarié qui vient de prendre le relais d’Anaïs Bokan. Cette bouffée de jeunesse s’explique aussi par la politique d’encadrement instaurée auprès du public scolaire. Plusieurs collèges pontissaliens pro- posent des cycles de navigation à des classes axées sur des activités de plein air. Comme dans d’autres disciplines, le C.K.P. a aussi sa section loisir qui réunit une quinzaine d’adeptes des sor- ties marathon. “On reste toujours un club eau vive très orienté sur le slalom. Quand les conditions climatiques n’au- torisent plus les entraînements sur l’eau, on passe en mode hiver avec des acti- vités ski, rando, escalade, course d’orien- tation, séance de gymnastique, de mus- culation. On propose aussi un cycle initiation à l’escamotage en piscine.” Avec 120 licenciés inscrits, le club a retrouvé sa vitesse de croisière. La vita-

Pur produit du C.K.P., Jules Bernardet a terminé 4 ème aux championnats de France cadet en canoë.

lité de l’école de pagaie pose quelques problèmes de promiscuité à l’heure des entraînements dumercredi après-midi ou des activités du samedi. “On est un peu à l’étroit”, admet le président qui compte beaucoup sur le nouveau bâti- ment prévu sur le site des Forges. Il rappelle aussi que le club fournit tout lematériel aux nouveaux qui ont ensui- te la possibilité de louer voire d’ache-

ter, si le besoin s’en fait sentir, leur propre bateau. “À partir de 16 ans, on les accompagne vers la formation. Diplômes en poche, ils peuvent alors travailler l’été sur la base des Gran- gettes gérée en partenariat par le C.K.P. et le club des Foulques.” Quand on a goûté au C.K.P., difficile de s’en pas- ser. n F.C.

Comme l’an dernier, l’école de pagaie a fait le plein à la rentrée.

Pari réussi pour le Panier de Jeanne Ce magasin pédagogique unique en son genre attire des nouveaux producteurs et des élèves qui acquièrent ainsi une expérience professionnelle très appréciée. ENSEIGNEMENT Ouverture le samedi matin

Tony Ratte jeune associé de Saveurs du terroir fait la promotion des salaisons et terrines produites à Chaffois.

É leveur de bisons à Damprichard, Jean Guillaume alimente le Panier de Jeanne comme 23 autres producteurs. Il était pré- sent à la journée portes ouvertes orga- nisée le samedi 17 septembre. “Cela m’intéresse de parler de mon métier en d’en faire profiter les consommateurs et les élèves. Je n’ai pas d’autre point de vente àPontarlier etmes bêtes sont décou-

pées par Saveurs duTerroir à Chaffois.” Un peu plus loin, Sébastien Saglier fait déguster les escargots de son élevage situé à Billecul près de Nozeroy. Il en produit 350 000 à 400 000 par an qu’il commercialise en vente directe ou en circuit court. “Jeanne-d’Arc me permet d’avoir un pied sur le secteur de Pon- tarlier et de promouvoir une production locale sans souci de traçabilité.”

Après une lichette de mont d’or en pro- venance de la fruitière de Doubs, fidè- le partenaire du Panier de Jeanne,Tony Ratte, représentant de Saveurs duTer- roir propose à son tour les salaisons et terrines commercialisées sur place. Ori- ginaire de Levier, il fait déjà partie à 22 ans des sept associés de la société. Une prise de responsabilité qui plaît beaucoup à Jean-Yves Le Floch, le direc- teur du lycée professionnel Jeanne- d’Arc. “C’est très positif de voir des jeunes producteurs comme Tony qui sont des exemples pour nos élèves.” Ouvert jusqu’à présent lemercredi, jeu- di et vendredi, le Panier de Jeanne joue donc les prolongations le samedi matin. Plusieurs raisons à cela. D’abord le suc- cès du Bac Pro “conseil vente en ali- mentation.” “On accueillait l’an dernier quarante élèves sur ce cycle de forma- tion. On en a maintenant une soixan- taine dont 24 uniquement en première année.Avec cet effectif, on peut et on doit

sentation, histoire de se familiariser avec les supports de communication qu’ils utiliseront plus tard. Comme les restaurants d’application ou les fermes pédagogiques dans les lycées agricoles, cette boutique s’impo- se presque comme une évidence pour Jean-Yves Le Floch. “C’est l’outil dont on a besoin pour préparer les jeunes aux métiers de la vente de produits ali- mentaires quelle que soit la taille du magasin. Vis-à-vis des producteurs, on est dans un partenariat pédagogique gagnant-gagnant.” Avec 24 producteurs en rayon, l’offre est aujourd’hui très étoffée. “Il nous manque peut-être dumaraîchage et des plats préparés. On réfléchit à l’idée de s’ouvrir sur d’autres domaines artisa- naux avec des fabricants de bijoux, pro- duits cosmétiques, des auteurs locaux qui viendraient exposer, présenter leur travail dans la boutique.” n

offrir une plus grande plage d’ouvertu- re.” Le pari de ce magasin assez expé- rimental est donc largement réussi. Chaque élève passe en moyenne 6 à 8 fois au magasin au cours de son cur- sus. L’occasion d’appliquer en situation réelle les bases du commerce : récep- tion des produits,gestion de stock,conseil client, encaissement… “Ce magasin apporte un précieux complément tech- nique et relationnel. C’est appréciable dans une filière créatrice d’emplois.

“Ce magasin d’application a permis d’ouvrir de nouveaux horizons”, estime Jean- Yves Le Floch, le directeur du lycée Jeanne-d’Arc.

Quand les producteurs ont besoin de main- d’œuvre, c’est notre Bac Pro qui correspond le mieux aux profils recher- chés.” Les élèves effec- tuent également, par patrouille de six, des visites chez les produc- teurs partenaires. Ils en profitent pour réaliser des petits clips de pré-

Un précieux

complément technique et relationnel.

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