La Presse Pontissalienne 203 - Septembre 2016

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 203 - Septembre 2016

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EN BREF Code de la route

PETITE ENFANCE Rompre l’isolement Des nounous en mode associatif

Vous avez 60 ans et vous conduisez ? Le Centre Communal d’Action Sociale de Pontarlier et l’Association A.G.I.R. proposent une révision de votre Code de la route en quatre séances de 2h les vendredis 23 et 30 septembre, 7 et 14 octobre de 9h30 à 11h30 dans les locaux du C.C.A.S., 6, rue des Capucins à Pontarlier. Prix : 15€. Inscription : 03 81 46 51 36 ou f.monnier@ville- pontarlier.com Culture La commission culture de Valdahon lance le programme de sa nouvelle saison avec la navette culturelle vendredi 9 septembre. Les inscriptions sont ouvertes. La navette partira à 18 h 30 de la Maison des Services pour assister au concert d’ouverture du Festival de Musique de Besançon programmé à 20 h 30 aux Prés- de-Vaux à Besançon. Concert et navette gratuits. À partir du 15 septembre, le programme complet de la saison culturelle 2016-2017 sera disponible (www.valdahon.com). Virades Les prochaines Virades de l’espoir, courses destinées à soutenir le combat contre la mucoviscidose, auront lieu à La Rivière-Drugeon le dimanche 25 septembre. Randonnées pédestres et V.T.T. sur des parcours allant de 3 à 17 km. Départ à 9h. Animations tout l’après-midi et lâcher de ballons vers 17h. Rens.: Gérard Clerc au 06 73 71 61 35. ont même été piratés par un hacker qui les a restitués contre le prélèvement d’une rançon en bitcoins d’un montant équiva- lent à 2 000 euros. Pour autant, il restait encore beaucoup d’in- connues à lever pour envisager l’avenir avec sérénité. “On a pu compter sur la confiance des donneurs d’ordre publics et pri- vés qui continuent à nous faire confiance” , poursuit Philippe Alpy. Décision a été prise de maintenir les trois pôles d’acti- vité : bâtiment, espaces verts et entretien-propreté. “Aujourd’hui, on établit des prévisionnels en faisant abstraction d’éventuelles subventions. On raisonne uni- quement par l’activité” , complète Willy Cadet, le directeur de la fédération A.D.M.R. “La démarche est claire. Plus ques- tion de lâcher un appel d’offres. On trouvera toujours une solu- tion et cela permet de nous cré- dibiliser” , observe Raphaël Duquet le responsable technique de la nouvelle structure tou- jours dirigée par Pascale Phi- lipps. Six mois après la remise en route, qu’en est-il de la situa- tion ? “On enregistre déjà des signes encourageants de retour à l’équilibre. On saura vraiment si le challenge est réussi au point de situation programmé en juin 2017” , analyseWilly Cadet. Philippe Alpy s’estime quant à lui : “Ravi de voir que cette bel- le entité reste dans le paysage.” n

Quatre assistantes maternelles se fédèrent au sein de l’association Les P’tites Caramboles pour se retrouver sur des temps d’échange et d’animation avec ou sans les enfants.

A vant cette initiative unique en son genre dans le Doubs, ces nou- nous collaboraient déjà dans un petit atelier théâtre où elles préparaient des spec- tacles proposés aux écoles pon- tissaliennes. Cette ouverture culturelle reste toujours d’ac- tualité. De quoi apprécier tout le bien-fondé des projets col- lectifs dans une profession sou- vent marquée par l’isolement, hors la pause de la récupéra- tion des enfants déjà scolari- sés. “Une assistante maternelle passe beaucoup de temps à la maison. Elle doit trouver en permanence des idées pour occuper les enfants de façon constructive et ne pas tomber dans la facilité de les coller devant un écran” , estime Flo- rence Dubois, la présidente de cette nouvelle association pon- tissalienne. Pour celles qui veulent s’en donner la peine, ce métier au service de la petite enfance peut s’avérer très enrichis- sant. D’où l’idée de pouvoir partager les pratiques des unes

et des autres. “On pourrait le faire de façon informelle mais il nous semblait plus pertinent d’adopter un statut associatif, reconnu légalement et qui nous permettent de solliciter les col- lectivités pour des prêts ponc- tuels de salle ou des organismes ressources comme la C.A.F.” , complète Véronique Faivre, autre nounou engagée dans la démarche. Le champ d’action est vaste. Il englobe des activités à fai- re avec les enfants : sorties ludiques, travaux manuels en

Les fondatrices de l’association avec, debout de gauche à droite, Florence Barthoulot et Karine Lonchampt et assises, Florence Dubois et Véronique Faivre.

lien avec le calen- drier de Noël, Pâques, fête des mères. Mais pas seulement. Les nounous peuvent également se retrouver entre adultes pour échanger sur leur savoir-faire, orga- niser des com- mandes groupées, solliciter des inter- venants exté- rieurs… “En

dénombre près de 700. Elles sont tout au plus une vingtai- ne à se retrouver, par exemple, au relais petite enfance à Pon- tarlier. Même si toutes ne tra- vaillent pas sur Pontarlier. “Notre démarche n’est surtout pas redondante du relais. On s’inscrit en complémentarité. Les responsables du relais nous

octobre, on a prévu de se dépla- cer avec les enfants chez un primeur. Fin novembre, on lan- ce l’atelier bricolage pour les fêtes de fin d’année.” Les idées ne manquent pas. L’association réunit actuelle- ment quatre nounous qui espè- rent bien en attirer d’autres. C’est là tout le challenge à rele- ver. L’assistante maternelle n’étant pas forcément tournée vers l’action collective. Sur Pon- tarlier et le Haut-Doubs, on en

ont même encouragées à agir ainsi.” L’association participera aux journées de la petite enfance programmées les 23 et 24 sep- tembre à l’Espace Pourny. Cet- te manifestation est accessible au public le samedi 24 sep- tembre. n F.C.

Échanger sur leurs savoir- faire.

Les P’tites Caramboles - Florence Dubois : 06 83 69 72 15 mail : lespetitescaramboles@laposte.net

SOCIAL

Retour à l’équilibre E.P.P.I.-A.D.M.R., toujours là, toujours vivant Après sa reprise par l’A.D.M.R. en février dernier, l’entreprise d’insertion pontissalienne

L es difficultés s’accumu- laient depuis deux ans pour l’Entreprise Pontis- salienne Pour l’Insertion (E.P.P.I.) notamment privée de gouvernance suite à la démis- sion du conseil d’administration

en 2014. Dans ce contexte, plu- sieurs options étaient envisa- geables : liquidation, change- ment de statut, création d’une nouvelle association, rattache- ment à un ensemblier… La situation a finalement abou-

ti à la liquidation prononcée par le tribunal de commerce de Besançon en décembre 2015. Les candidats à la reprise n’étaient pas légion. Seule l’A.D.M.R. a fait une offre en proposant de conserver les 35 postes en insertion et huit per- manents sur treize. Les deux structures se côtoyaient dans le cadre du collectif de l’écono- mie solidaire mis en place sur le Haut-Doubs. Ce collectif désor- mais sous statut associatif fédè- re d’autres acteurs locaux de l’insertion réunis pour échan- ger, discuter et mutualiser des moyens dans la formation ou le passage de commandes grou- pées. L’action la plus symptomatique reste pour l’instant la confec- tion par Haut-Doubs Repassa- ge de 1 200 blouses destinées au personnel des autres asso- ciations. “Cette dynamique a permis de nous connaître, de savoir qui fait quoi” , explique PhilippeAlpy qui préside aujour- d’hui l’association E.P.P.I.- A.D.M.R. issue de la reprise, effective depuis février dernier. Dans cette opération, l’A.D.M.R. a dû investir pour sécuriser la trésorerie de l’entreprise d’in- sertion et programmer des tra- vaux en vue d’améliorer les conditions de travail du per- sonnel. Un malheur n’arrivant jamais seul, tous les fichiers d’E.P.P.I.

reprend peu à peu des couleurs et donne des signes encourageants de viabilité.

Willy Cadet, directeur de la fédération A.D.M.R., Philippe Alpy président d’E.P.P.I.- A.D.M.R. avec Raphaël Duquet chef de travaux et Pascale Philipps, la directrice de la nouvelle association.

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