La Presse Pontissalienne 203 - Septembre 2016

PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 203 - Septembre 2016

CULTURE

160 000 euros de travaux La médiathèque a rouvert ses portes Après plusieurs mois de travaux, le premier étage de la médiathèque municipale

“Le mobilier nouveau est beaucoup plus pratique” note Simon- Nicolas Cecchi- Cravero, le directeur de la Culture à la Ville.

offre aux lecteurs un tout nouvel espace plus clair, plus fonctionnel. De quoi patienter en attendant la médiathèque intercommunale.

L es lecteurs assidus qui ont patien- té plusieurs semaines sont cer- tainement récompensés de leur patience. Ils ont redécouvert mar- di 6 septembre leur médiathèque com- plètement transformée. Un mobilier tout neuf aux tons clairs, des armoires accessibles, des tiroirs coulissants, un espace détente revisité, des espaces qui seront dédiés aux expositions, un coin multimédia avec désormais quatre postes informatiques en libre accès : le premier étage de lamédiathèque muni- cipale est méconnaissable. Ses travaux

qui ont duré à peine deux mois don- nent aux 6 000 abonnés des conditions beaucoup plus attractives. “Nous espé- rons que ces travaux vont donner à la médiathèque une attractivité encore plus importante et que le taux de rota- tion des livres sera encore plus grand” note Simon-Nicolas Cecchi-Cravero, le directeur de la culture à laVille de Pon- tarlier. “Ce n’est plus la même média- thèque note le maire Patrick Genre. Ces travaux vont permettre aux lecteurs d’attendre avec moins d’impatience le projet de nouvelle médiathèque inter-

communale” estime-t-il. Un projet qui, malgré un calendrier repoussé, n’en est pas moins abandonné. “Nous avons souhaité privilégier le projet piscine par rapport à la médiathèque intercom- munale parce que nous ne pouvons pas tout faire en même temps. La nouvelle piscine ouvrira mi-2019. Et on va com- mencer à réfléchir sur la future média- thèque dès 2017 ou 2018” ajoute le mai- re. Pour l’instant, les abonnés de la média- thèque municipale ont tout loisir de venir emprunter les quelque 50 000

références destinées au prêt. 90 000 euros ont été consacrés aux tra- vaux proprement dits de ce premier étage, et 70 000 euros au mobilier. “Ces travaux sont vraiment une bonne cho- se pour nos abonnés. La médiathèque n’a pas qu’un rôle culturel, elle a aus- si un rôle social. Pour certaines per- sonnes, c’est leur seule sortie de la semai- ne” note Anne-Gaëlle Dujardin, la directrice de la médiathèque. Le maire de Pontarlier et son adjoint à la culture René Émilli souhaitent désormais que ce nouvel espace cultu- rel soit baptisé. “La commission cul- ture proposera des noms et je souhaite que les Pontissaliens participent au choix final” note M. Genre. La médiathèque de Pontarlier dispose chaque année d’un budget de 36 000 euros pour acquérir des nou- veautés, dont 11 000 euros réservés au secteur livres adultes. La rentrée lit- téraire est un des temps forts dans l’ac- quisition de livres. C’est sans doute le bon moment pour s’abonner. Pour ce faire, les Pontissaliens bénéficient d’un tarif de 7 euros par an (14,50 euros avec l’option D.V.D.). Les personnes hors Pontarlier doivent débourser

15,50 euros par an (21 euros avec l’op- tion D.V.D.). Des tarifs plus qu’abor- dables. Les jeunes disposant de la Car- te avantages jeunes, eux, disposent d’un abonnement gratuit. n J.-F.H. Un lieu de culture né il y a plus de 200 ans C réée le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), la bibliothèque de Pontarlier hérite en 1833 des fonds précieux de l’abbaye Sainte-Marie et des couvents de la ville. Installée depuis 1972 dans les locaux du 69, rue de la République au centre-ville, elle déve- loppe ses secteurs et accroît ses col- lections. En 1991, elle a informatisé ses fonds. Dès lors, elle suit l’évolution des nouveaux supports et technologie pour devenir une vraie médiathèque. n

L’équipe des salariés de la médiathèque attendait avec impatience ces travaux.

Médiathèque de Pontarlier 69, rue de la République Té. : 03 81 38 81 37

HANDICAP

Un soutien aux déficients visuels

A.V.H. Pontarlier Jacques Louvrier : 03 81 38 66 61

L’association Valentin Haüy fait sa rentrée Jacques Louvrier succède à Dominique

celles ou ceux qui sont intéres- sés à venir nous rejoindre. On continue à se réunir le second mardi du mois de 14 h 30 à 16 h 30 sous le théâtre Blier à la salle n° 5 accessible par la rue des Bernardines. La mairie met cette salle facile d’accès à notre disposition. Pour beau- coup, c’est surtout l’occasion de se retrouver, de discuter en par- tageant un goûter. On est aussi là pour informer les personnes sur toutes les aides matérielles existantes et les accompagner, dans la mesure de nos connais- sances, pour maîtriser tel ou tel outil. Je pense par exemple à la façon de communiquer, de tra- vailler avec un ordinateur. Il y a toujours la possibilité de sol- liciter le siège parisien de l’as- sociation qui apporte un soutien logistique et technique.” Jacques Louvrier reste lucide et espère d’abord redonner un nouvel élan au sein du groupe en accueillant d’autres membres. “On agira en fonction des attentes et des besoins. On peut former des ateliers thématiques, faire intervenir des artistes, relancer la diffusion de films en audio- description…” n

Dornier à la tête de la section pontissalienne de cette association nationale qui s’investit au service des personnes non ou malvoyantes.

C omme toujours en plei- ne forme à 78 ans, Jacques Louvrier privé de vue depuis l’âge de 30 ans dispose encore d’une appré- ciable autonomie. Avec Zinga- ro, son nouveau chien-guide, il s’est même remis à trottiner sur le chemin de la Fauconnière. Toujours au fait des outils tech- nologiques, il communique com- me tout un chacun par mails, fait des recherches sur Inter- net… Pas de souci aussi pour faire ses courses, se nourrir. Tous les malvoyants n’ont mal- heureusement pas autant de chance. Pour certains, la perte de vue est étroitement liée au vieillissement. Ils subissent donc la double peine sans avoir l’éner- gie ou les moyens de faire face à cette perte de liberté. Dans cette situation, le risque de repli sur soi-même est patent. Si mal- heureusement il n’y a pas enco- re de remède miracle, il existe

néanmoins des solutions tech- niques pour faciliter l’existen- ce et vivre avec ce handicap visuel. C’est l’objet même de l’as- sociation Valentin Haüy que d’apporter des conseils quand lamalvoyance s’installe. “Quand Dominique Dornier a annoncé qu’elle quittait la présence de la section pontissalienne, il n’y avait pas beaucoup de candidats pour lui succéder. On est 25 membres avec beaucoup de personnes

âgées. Le groupe est en perte de motivation” , constate Jacques Louvrier qui a finalement accepté de prendre le relais ne pouvant se résoudre à l’éventuelle mise en sommeil de l’association. “On invite toutes

“L’occasion de se retrouver.”

En juillet dernier, l’association Valentin Haüy a fait un don à la fondation École romande pour chiens guides d’aveugles. Jacques Louvrier et Dominique Dornier étaient présents pour remettre ce don au responsable de la fondation.

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