La Presse Pontissalienne 200 - Juin 2016

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La Presse Pontissalienne n° 200 - Juin 2016

L’accessibilité du centre-ville en question La question du stationnement revient de façon récurrente dès que l’on évoque l’accessibilité au centre-ville. Beaucoup observent une améliora- tion globale encore gâchée par des comportements inadmissibles. l Stationnement La chasse aux abus

A vec près de 3 000 places de stationnement, Pon- tarlier n’a rien à envier aux autres villes de même taille. En 2015, la police municipale a dressé 3 308 P.V. liés aux défauts de disque et dépassement de la durée. C’est légèrement moins que l’année précédente. Plusieurs raisons

à cela. Probablement une prise de conscience et certainement l’impact des trois ou quatre A.S.V.P. recrutés en période esti- vale pour assurer davantage de présence sur la voie publique et de contrôles de stationne- ment. “On constate que la situa- tion globale s’améliore. Il faut que tous les usagers compren-

nent que s’il y a une zone bleue, c’est tout simplement pour ins- taurer un turn-over qui profite aux clients et aux commerçants” , indique Jacques Prince. Le conseiller délégué en charge de la police municipale revient sur ces commerçants et employés qui ont pris la mauvaise habi- tude de faire tourner les disques. “Maintenant, il faut qu’ils sachent qu’on les connaît. La municipalité sera intransigeante et les policiers municipaux ver- baliseront autant que faire se peut.” Pas question de revenir sur les règles de stationnement en zone bleue ou de modifier à la haus- se ou à la baisse la durée limi- tée à une heure dans l’hyper- centre : rue de la République, places Saint-Pierre et Saint- Bénigne. Encore moins d’y mettre des parcmètres. La muni- cipalité Genre s’est toujours fer- mement opposée au parking payant. On le devine, les sou- cis quotidiens du stationnement sont surtout le fait de compor-

Le centre-ville ne manque pas de parking, encore faut-il accepter de marcher quelques minutes. Celui de la rue Morand en face du gymnase De Gaulle sera bientôt opérationnel.

tements inadaptés basés sur cette mauvaise habitude de tou- jours vouloir se garer au plus près. S’il est logique de s’arrêter à proximité du boulanger, phar- macien, buraliste, boucher, rien ne justifie d’agir de la sorte pour aller dans un magasin de vête- ments ou tout autre commerce d’équipement de la maison ou de la personne, y compris pour signer un contrat d’assurance ou souscrire un prêt. Avec 1 373 contraventions, les stationnements gênants sur les

trottoirs, passages piétons, devant les garages sont aussi en progression par rapport à 2014. “On a toujours des soucis avec la rue de la Gare. Ce pro- blème est en cours de règlement avec l’installation de mobilier urbain” , poursuit Jacques Prin- ce. Les zones de livraison sont accessibles aux livreurs de 7 heures à 11 heures tous les matins puis aux autres usagers à raison de 10 minutes de sta- tionnement autorisés avec pose du disque. Ce que beaucoup oublient encore. Là aussi, la

municipalité a prévu de ren- forcer les contrôles. Pour le sta- tionnement sur les places pour handicapés, il y a du mieux avec 77 P.V. contre 136 en 2014. Au palmarès des comparaisons, les mises en fourrière l’empor- tent largement passant de 91 en 2014 à 246 en 2015, soit une augmentation de 170,32 %. Ces mises en fourrières sont dues essentiellement aux voitures- ventouses qui bloquent le dénei- gement et au stationnement anarchique sur les grands évé- nements type super-comice. n

Les contrôles vont être renforcés notam-

ment vis-à- vis de ceux qui abusent du “tour- ne-disque”.