La Presse Pontissalienne 200 - Juin 2016

PONTARLIER ET ENVIRONS

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Mr. Danso Si vous avez des questions, des incertitudes, quant à votre avenir professionnel, amoureux ou tout autres problèmes. N’hésitez pas à le contacter. Oui ! c’est possible

La Presse Pontissalienne n° 200 - Juin 2016

FORMATION Maison Familiale et rurale Agent de sécurité, une formation très prisée La M.F.R. de Vercel cartonne actuellement avec ses formations aux métiers de la sécurité. Elle propose plusieurs cursus. Des formations longues, diplômantes sur deux ans, et d’autres plus courtes destinées aux adultes.

Retrouver l’amour perdu, réconciliation pour ne plus rester fachés avec elle ou avec lui, retour affectif, sé- pare un couple ou une maitresse ou amant, retour de l’être aimé par la haute magie de l’amour, se faire ai- mer d’une personne, chasser une femme, faire revenir son ex-femme, homme marié ou autres, transformer une amitié en amour, envoûtement de personne (sort d’amour), protéger son couple, sauver son couple ...

06 45 61 72 42 dansoafrican@gmail.com

Une fois sortis de l’école, ces jeunes peuvent travailler dans des entreprises comme les aéroports de Paris, les chan- tiers de Saint-Nazaire, ou en tant qu’agent de sécurité dans les grands magasins. Leurs compétences acquises dans le domaine de la prévention des actes de malveillance, du secours à la personne et de la prévention incendie sont prisées. D’autres feront le choix de rejoindre la gendarmerie ou la police munici- pale. La M.F.R. propose également une formation maître-chien. Elle accueille neuf personnes qui passeront leur exa- men le 1 er juillet. Mais l’apprentissage de la sécurité à la Maison Familiale de Rurale de Ver- cel, c’est aussi des formations pour adultes qui se déroulent sur quatre semaines durant lesquels ils vont apprendre les rudiments du métier. Depuis les attentats de novembre, la M.F.R. croule sous les demandes de personnes qui veulent devenir agent de sécurité privé (A.S.P.). “Ce sont des métiers sous tension. Les entreprises ont besoin d’agents. Actuellement, il y a une vingtaine d’adultes en forma- tion, contre dix en temps normal. Face aux demandes, nous devrions doubler le nombre de sessions l’année prochaine pour en organiser une dizaine” annon- cent Claude Pépiot et Patrice Rolland. La plupart des adultes qui entrent à la M.F.R. pour suivre cette formation courte sanctionnée par un examen sont envoyés là par Pôle Emploi. Il faut un casier judiciaire vierge pour y parti- ciper. Une fois sortis de l’école, ces nouveaux

agents titulaires d’une carte professionnelle travailleront pour la plupart pour des entre- prises de sécurité. Ils seront affectés lors de missions ponctuelles à de grands événements comme les Euroc- kéennes ou l’Euro de football. À compter de la ren- trée de septembre, le module “malveillance réaction face à un acte terroriste” va complé- ter le programme des formations à la sécu- rité. “L’objectif n’est pas d’apprendre aux futurs agents à jouer les cow-

D epuis les attentats de novembre et la mise en place de l’État d’urgence qui a suivi, les demandes de renseignements affluent à la Maison Familiale et Rura- le de Vercel. C’est le seul établissement de la région à dispenser des forma- tions aussi larges dans le domaine de la sécurité, un secteur qui emploie actuellement. “Nous recevons quoti- diennement des appels à ce sujet” recon- naît la direction de la M.F.R. L’école a

mis en place plusieurs cursus depuis 1998 pour former des agents de sécu- rité. Il y a tout d’abord la voie scolaire avec un C.A.P. agent de sécurité, et un B.P. agent technique de prévention et de sécurité. Ces filières en alternance qui se déroulent sur deux ans englobent plus de 20 semaines de stage en entre- prise. “Il y a quatre classes de B.P. et de C.A.P., soit 80 élèves en formation dont un tiers de filles. Ces jeunes ont

l’ambition de faire de la sécurité leur métier” soulignent Claude Pépiot, res- ponsable des formations longues sécu- rité et Patrice Rolland, responsable de la classe C.A.P. 2 ème année. L’âge idéal pour intégrer ces parcours diplômants est de 17 ans, “car il faut que les étu- diants aient un minimum de maturi- té pour entrer dans ce métier. Ceux qui sont en B.P. peuvent être amenés à manager des équipes” soulignent les enseignants.

“Doubler le nombre de sessions l’année prochaine.”

boys, mais de leur enseigner le bon com- portement à avoir pour mettre à l’abri unmaximumde personnes, à être atten- tif à tout ce qui passe de manière à pou- voir rendre compte, à gérer le stress, et à être capable de déceler les attitudes douteuses.” Les étudiants auront droit à des exercices pratiques différents de ceux proposés habituellement par la M.F.R. qui dispose d’un faux magasin et d’un P.C. sécurité pour les besoins de ces formations. Cette fois-ci, les étu- diants feront face à un individu équi- pé de la panoplie factice du parfait ter- roriste avec gilet explosif et arme de poing. Mettre les étudiants dans les conditions du réel est une des forces des formations de la Maison Familia- le et Rurale. n T.C.

Claude Pépiot et Patrice Rolland dans le P.C. sécurité de la M.F.R. de Vercel, qui sert aux exer- cices pra- tiques de for- mation à la sécurité.

SPORT

Bilan d’une saison Foot, rugby : si près, si loin Les C.A.P. rugby et foot ont réalisé une superbe saison dans leur championnat respectif. Le rugby a manqué la dernière marche pour accéder à la Fédérale 2 alors que le foot possède un infime espoir !

Le XV Pontissalien a manqué de peu la Fédé- rale 2. Partie remise ?

S i Pontarlier a perdu son titre de ville la plus “sportive de Fran- ce”, elle peut s’enorgueillir de bénéficier de clubs ambitieux, qui, chaque année font des merveilles avec “peu”. La preuve avec le foot. Quand le C.A.P. foot affronte des équipes qui reçoivent 250 000 euros de sub- ventions de leur municipalité respec- tive (le cas d’Andrézieux) ou 180 000 (le cas de Saint-Priest), Pontarlier pla- fonne à 35 000 euros. “On arrive à déplacer des montagnes…Mais je répè- te que la lutte est parfois inégale” rap- porte Jean-Luc Courtet, entraîneur du C.A.P. foot. Ses garçons ont réalisé une saison

exceptionnelle mais pourraient man- quer l’accession en C.F.A. (équivalent de la 4 ème division) de très peu. La faute à un match nul concédé (2-2) le 28 mai face au Besançon F.C. À un match de la fin du championnat de C.F.A. 2, les Pontissaliens pointent à la troisième place du championnat der-

n’est pas mort. Une fois de plus, le club du “nouveau” président Michel Che- vrey prouve sa régularité. “En 2011- 2012, nous avions manqué la montée en C.F.A. car étions tombés sur Stras- bourg (alors rétrogradé administrati- vement) qui n’avait rien d’une équipe d’amateurs mais de professionnels. Il nous a toujours manqué quelque cho- se. Pour autant, on peut être fiers de ce que l’on a fait” poursuit le stratège sans qui le C.A.P. ne serait arrivé à ce niveau. L’ambiance, la solidarité, offrent aux joueurs des conditions pour rester. Il

y a peu de départs chaque année (en moyenne 3 ou 4). En plus de cela, la jeunesse pousse. Pontarlier a encore lancé des jeunes à l’instar de Simon Vannier, Victor Journet ou Siyar Bat- gi. Preuve que le club s’est structuré. Sportivement, il a bénéficié de l’hiver clément, lui évitant de devoir dispu- ter trop de matches en retard. Au pire, les Pontissaliens termineront troi- sièmes après s’être classés deuxièmes en 2012-2013, quatrièmes en 2013- 2014 et 2014-2015. Côté rugby, les sentiments d’accom- plissement et de frustration s’entre-

choquent. Les rugbymen ont manqué de peu l’accession en fédérale 2 après être tombés en play-offs . Cela n’enlè- ve rien de la formidable saison du XV pontissalien. “Nous avons échoué de peu avec ce sentiment d’être passés jus- te à côté, d’avoir caressé cette fédérale 2” souligne Jean-Louis Gagelin, pré- sident du C.A.P. rugby. Il souligne le mental de ses joueurs, la cohésion du groupe. L’objectif sportif est bien évi- demment d’installer le club en fédé- rale 2. Les rugbymen n’oublient pas Quentin, l’un des leurs, parti trop tôt dans un accident de la circulation. n

rière Andrézieux (1 er ) et Saint-Priest. Il fau- drait que Saint-Priest perde son dernier mat- ch face à la lanterne du rouge du championnat le 4 juin et que le C.A.P. s’impose. Cela paraît compliqué mais le rêve

“On a caressé la Fédérale 2.”

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