La Presse Pontissalienne 199 - Mai 2016

ÉCONOMIE

37

La Presse Pontissalienne n° 199 - Mai 2016

Voilà pourquoi les Suisses dorment mieux !

PORTRAIT

Une région à deux visages

Bourgogne- Franche-Comté, qui es-tu ? L’I.N.S.E.E. dresse un portrait de la nouvelle région autour de la géographie, l’économie, les conditions de vie, les échanges de population et le positionnement européen. Le Haut-Doubs n’est pas oublié.

DU 2 AU 9 MAI

Avec sa technologie brevetée bridge ® , le nouveau sommier Swissflex ® s‘adapte à toutes les morphologies aussi bien qu‘à chacun de vos mouvements. Il n‘existe pas de sommeil plus sain ni plus confortable. Venez faire l‘expérience directe d‘un confort de sommeil sans compro- m

03 81 38 80 68

L a Bourgogne-Franche-Comté représente 4 % de l’économie et de la démographie nationales avec 2,8 millions d’habitants, soit 4,4 % de la population nationale, un poids comparable à celui des régions Centre-Val-de-Loire, Bretagne et Nor- mandie. C’est également le poids que représentent les 1,1 million d’emplois situés dans la région à la fin 2013 (4,1 %). C’est peu. L’emploi, parlons-en. Région de tradi- tion industrielle et agricole, elle est “depuis les années 2000 sur un sentier de croissance ralentie” relate l’I.N.S.E.E. La population et les emplois sont répar- tis de façon inégale dans la région, des- sinant quatre grands ensembles. Sur l’axe Rhin-Rhône de Chalon-sur-Saô- ne à Belfort, le maillage urbain est

multipolaire mais resserré, favorisant l’interdépendance des territoires et des échanges, et par là même un fonc- tionnement en réseau. Sur le reste du territoire, le maillage urbain est plus relâché, avec quelques grands pôles d’emploi plus autonomes ou davanta- ge tournés vers l’extérieur de la région : Sens, Auxerre, Nevers, Mâcon. La par- tie “Est” de la région présente un pro- fil très spécifique, du fait de l’attrac- tivité exercée par les pôles d’emploi suisses très proches. L’ouest est qua- lifié d’hyper-ruralité. L’étude le rappelle pour notre secteur duHaut-Doubs : depuis 2002, le nombre de travailleurs frontaliers a plus que doublé et dépasse 30 000 fin 2014. Depuis 1999, la population de la “ban- de frontalière” a crû à un rythme annuel

supérieur à 1 %, ali- menté pour moitié par un excédent migratoi- re. Les nouveaux arri- vants sont plus fré- quemment ouvriers, souvent jeunes, diplô- més et attirés par des perspectives d’emploi plus rémunératrices en Suisse. Les salaires perçus par les frontaliers expli- quent un niveau de vie au moins aussi élevé dans cet espace que

taliers, cet espace de montagne est confronté à des problématiques davan- tage constatées en milieu urbain : arti- ficialisation croissante du territoire, pression foncière, développement des inégalités sociales, engorgement des réseaux routiers… Personne ne pré- tendra le contraire. En vingt ans, un tiers des emplois industriels ont disparu, l’économie de la Bourgogne-Franche-Comté est deve- nue moins industrielle et davantage tertiaire. Elle reste cependant la région la plus industrielle de France : 17,3 % des emplois sont exercés dans l’in- dustrie. La majorité des établissements sont de très petite taille et plus de la moi- tié des salariés travaillent dans un établissement de 10 à 250 salariés. Dans les zones d’emplois du Châtillo- nais, du Morvan, du Charolais et de Morteau, les salariés travaillent tous dans un établissement de moins de 250 salariés. En matière d’investissement en

recherche et développement, la région se classe au 6 ème rang des treize régions métropolitaines. La région ne possè- de pas, à ce jour, de ville métropole mais s’appuie sur sept aires urbaines peu distantes les unes des autres et connectées par de grandes infra- structures de transport favorisant les échanges : Chalon-sur-Saône, Beaune, Dijon, Dole, Besançon, Montbéliard et Belfort. La qualité de vie y est bonne : c’est l’une des régions les moins arti- ficialisées. Elle dispose d’un riche patri- moine naturel et architectural. À ce cadre de vie de qualité s’ajoutent des conditions de vie en moyenne plu- tôt favorables. La région se caractéri- se en effet par un taux de pauvreté inférieur à la moyenne nationale et par une échelle des niveaux de vie plus resserrée, traduisant une situation sociale moins inégalitaire. Près de deux ménages sur trois sont propriétaires de leur résidence principale, situant la région au 4 ème rang des régions métropolitaines. n

Les salaires des frontaliers aussi élevés que dans la zone viticole.

dans la zone viticole le long de l’axe Dijon-Mâcon. Conséquence de la for- te attractivité résidentielle et du fort pouvoir d’achat de ces travailleurs fron-

O re réservée aux professionnels

Kit Salon Tout en un 9m 2 comprenant

1 stand parapluie (tissus droit de 3x3m), 1 comptoir d’accueil, 1 roll-up 80 x 198 cm, 1 porte document, 1 valise de transport

1450 €

à partir de

1795 €

H.T.

Groupe Publipresse 1 rue de la Brasserie BP 83143 - 25503 MORTEAU Cedex T. 03 81 67 90 80

Anthony Gloriod - T. 07 86 500 523 anthony@publipresse.fr Un projet de communication ? On en parle !

La région - et le Haut-Doubs - se caractérise par un taux de pauvreté inférieur à la moyenne nationale dit l’I.N.S.E.E. Bourgogne-Franche-Comté.

www.publipresse.fr

Made with FlippingBook Learn more on our blog