La Presse Pontissalienne 198 - Avril 2016

PONTARLIER 12

OUVERTURE DE CABINE OUVERTURE DE CABINET

La Presse Pontissalienne n° 198 - Avril 2016

COMMERCES Diversité CeS reStAurAntS qui PouSSent Comme deS ChAmPignonS Plusieurs enseignes le plus souvent indépendantes ont ouvert en quelques mois au centre-ville de Pontarlier. Chacune dans son style, sa spécialité. Plus on est de fous, plus on mange. Tour d’horizon des nouveaux restaurateurs pontissaliens.

Vu l'avis du Conseil régional de l'Ordre des pédicures-podologues de la région Franche-Comté Madame Lucie METTEY vous informe de l'ouverture de son cabinet au 4, rue Jean Moulin à PONTARLIER (25300) à compter du 15 Mars 2016 Coordonnées téléphoniques : 03 81 46 82 52

midi-treize : à la bonne heure une maison de cuisine à la Pachamama

L a complémentarité est de mise entre Léa et son frère Joris Del- grande. Elle, 26 ans a suivi une formation en cuisine à Poligny avant de voir du pays. Elle a travaillé notamment chez Laurence Salomon à Annecy, et à Montréal. Joris son aîné de huit ans est boulanger-pâtissier. Il a fait ses gammes chez Pfaadt puis aux établissements Bonnet à Besan- çon avant de revenir sur Pontarlier. Rien ne les prédestinait à travailler ensemble. Léa qui cherchait à s’ins- taller a trouvé son bonheur rue de la Gare. “Sauf que c’était un peu trop une petite touche déco vinta- ge pour une cuisine fraîche et de saison composée avec le souci de l’équilibre. Ouvert depuis le 1er mars rue de la Gare, ce restau- rant-salon de thé apporte

Spécialités sud-américaines et cuisine française figurent au menu de ce restaurant tenu par Liliana Basch plutôt ravie d’accomplir ici un rêve d’enfance. “J’ avais envie d’ouvrir un restaurant familial com- me au Chili où l’on peut lée au début mais maintenant je trouve que ce n’est pas mal.”

La salle de restauration peut accueillir 34 couverts. Sobrement décorée à la sauce latino, elle ins- pire confiance. “On propose des plats français et des spécialités chiliennes à base de viandes ou de poissons. Tout est fait main sauf les glaces.” Dans les incontournables, on trou- ve bien sûr l’empanada, ce plat convivial en forme de chausson de farine de blé rempli d’une farce mélangeant viande, légumes, fruits, épices. Les curieux de saveurs lati- nos pourront déguster le gratin tra- ditionnel à base de farine de maïs moulu accompagné de viande, oignons, poulets, œufs, olives… La carte des vins est une invitation à découvrir des vins chiliens souvent conçus à partir de cépages français. Liliana tient à proposer un large éventail de plats et notamment des spécialités à partager en groupe. Les débuts de la Pachamama sont prometteurs. n F.C.

manger de 9 heures à 22 heures” , explique la maîtresse des lieux. Cet- te Chilienne vit depuis une dizai- ne d’années dans le Haut-Doubs. Le pays de son époux qui faisait le tour de l’Amérique du Sud en vélo quand il l’a rencontré. La cuisine, c’est sa grande passion. “J’ai enco- re des souvenirs de ma grand-mère qui préparait à manger dans de grandes marmites.” Arrivée en France, Liliana Basch passe un C.A.P. cuisine. Puis elle exerce quelques années dans dif- férents établissements, le temps de préparer son projet. Un peu galère pour une Chilienne de se mettre au diapason des subtilités et com- plexités administratives françaises. Elle a aussi peiné à trouver un emplacement et du personnel. Ouverte depuis le 26 février, la Pachamama est rue des Sarrons. “C’est parfois difficile de se sta- tionner. Je n’étais pas très embal-

Joris delgrande et sa sœur Léa ont ouvert midi-treize le 1 er mars dernier rue de la gare.

venue au salon de thé pour un plon- geon décoratif très kitsch dans les années cinquante avec mobilier d’époque et tapisserie florale. Ici, tout est fait maison, même la déco. “On a chiné dans les brocantes pour récupé- rer du vieux mobilier” , poursuit la jeu- ne cuisinière. Le salon de thé est acces- sible de 9 heures à 18 heures Il offre une trentaine de places comme à l’es- pace restauration ouvert chaque jour à la pause méridienne. “On travaille sur un menu unique avec entrée, plat, dessert qui change trois fois par semai- ne. Ceux qui ne sont pas intéressés par la formule peuvent opter pour l’assiette repas accompagnée d’une salade de

comptoir.” Privilégiant dans la mesure du pos- sible les producteurs locaux voire bio, Léa Delgrande cuisine dans le souci de composer des repas équilibrés.Midi- Treize se positionne sur la vente à emporter avec une offre de sandwiches, tartes salées, salades et pâtisseries. “On veut satisfaire aussi bien le client pressé que celui qui a tout son temps pour déjeuner ou faire une pause.” Le frère et la sœur emploient deux sala- riés. Ils ont aussi bénéficié des conseils d’un père qui a fait sa réputation dans la coiffure et auquel ils ont emprunté sa jolie collection de réveils. n F.C. de son étude de marché. “J’ai été bien conseillé par Sophie Caravatti, la res- ponsable de l’antenne pontissalienne de la B.G.E. À la suite de ces échanges, j’ai compris tout l’intérêt d’avoir une terrasse quand on souhaite tenir un salon de thé-bar-restaurant.” Avant d’atterrir dans la rue piéton- ne, elle pensait s’installer dans un local qui faisait jadis parti d’un cou- vent. D’où l’idée de baptiser son affai- re Chez ma sœur. L’emplacement a changé mais le nom est resté. Et la restauratrice n’a pas jugé utile de le changer car son établissement est situé dans la rue Sainte-Anne. En attendant les belles journées estivales, tout se passe dans un intérieur spa- cieux, lumineux et décoré sans faus- se note de goût. Avec l’avantage de ne pas être dérangé par la circulation automobile. “Il n’y a pas de menu. On propose trois plats différents à base de viande, poisson ou végétarien. Tout est fait maison en privilégiant les pro- duits frais. On sert aussi du vrai café et du thé de chez Kusmi Tea” , pour- suit celle qui a recruté une cuisiniè- re et deux serveuses. Chez ma sœur ouvre du mardi au samedi de 9 h 30 à 18 h 30. n F.C.

grand à exploiter pour une seule personne.” D’où l’idée de s’associer avec son frè- re en proposant un concept assez original de restau- rant-salon de thé qui per- mettait d’occuper l’espa- ce et le temps. Midi-Treize fonctionne du mardi au samedi de 9 heures à 18 heures Bien-

Occuper l’espace et le temps.

Pause farniente Chez ma sœur Ouvert depuis le 1er mars rue de la Gare, ce restaurant-salon de thé apporte une petite touche déco vintage pour une cuisine fraîche et de saison composée avec le souci de l’équilibre.

A près avoir travaillé dans d’autres commerces, Sylvie Bonnet souhaitait s’épanouir dans une branche qui lui tient à cœur, la restauration. Pour mener à bien son projet, elle est retournée sur les bancs de la formation passer un C.A.P. en cuisine. “J’avais envie

d’ouvrir un lieu de bien-être. Je tenais à rester en contact avec les gens car j’apprécie le relationnel, l’accueil du client” , résume celle qui voulait trou- ver l’emplacement idoine. Pour mener à bien son projet, elle a fait confiance à la Boutique de ges- tion qui l’a aidée dans la réalisation

Sylvie Bonnet a ouvert son affaire le

19 juin dernier

rue Sain- te-Anne.

Liliana Basch compte bien organiser des soirées thématiques en lien avec la culture chilienne.

Made with FlippingBook - Online catalogs