La Presse Pontissalienne 193 - Novembre 2015

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 193 - Novembre 2015

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Cyclisme

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Tour de France : 40 km dans le Haut-Doubs Lundi 18 juillet 2016, la 16 ème étape du Tour de France entre Moirans-en-Montagne et Berne en Suisse traversera neuf villages du Haut-Doubs. Les coureurs arriveront de Châtelblanc pour rejoindre Les Verrières-de-Joux. Une étape sans réelles difficultés.

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À Châtelblanc, Chaux-Neuve, Mouthe, Sarrageois, Gellin, Labergement-Sainte-Marie, Malbuisson, La Cluse-et-Mijoux ou encore Les Verrières-de-Joux, on se prépare plutôt au fartage des skis qu’au gonflage des boyaux. Et pourtant, ces villages du Haut-Doubs apercevront lundi 18 juillet la caravane du Tour de France et ses 198 coureurs cyclistes. Ainsi en a décidé Amaury Sport Orga- nisation, l’organisateur du Tour de

sentation. Christian Prudhomme (N.D.L.R. : le directeur du Tour) a vou- lu dessiner un Tour au cœur des terri- toires. L’impact de Clément Pernot a été très déterminant (il est président du Conseil départemental du Jura et représentant des présidents de Dépar- tements à A.S.O.).” C’est en effet une première pour la Cité du Jouet. Pour le Haut-Doubs, en revanche, le Tour de France revient. Les passion- nés se souviendront de l’étape Pon-

France, qui a présenté le 20 octobre à Paris le Tour 2016. Lundi 18 juillet, pour la 16 ème étape, la Grande Boucle partira de Moirans-en- Montagne (Jura) pour rejoindre Ber- ne, en Suisse. Environ 40 km de rou- te du Doubs seront empruntés. “L’annonce de Moirans-en-Montagne comme ville de départ a été une sur- prise, commente Gilles Da Costa, pré- sident du comité régional de cyclisme de Franche-Comté, présent à la pré-

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tarlier-Verbier du 19 juillet 2009, rem- portée par un certain Alberto Conta- dor après un passage par la douane de l’Auberson. Cette fois,Thibaut Pinot et les autres passeront en Suisse par la porte d’entrée des Verrières. Avant d’en arriver là, les cyclistes traverse- ront Châtelblanc avant d’arriver au bord du lac Saint-Point puis au pied du château de Joux. De belles images en perspective pour le Haut-Doubs ! En croisant les doigts pour que lamétéo soit de la partie. Pour cette étape, annoncée de transi- tion, pas de surprise à attendre. Cou- reur cycliste, Clément Dornier connaît sur le bout des pédales le tracé, lui qui réside aux Grangettes : “Sur le papier, c’est vallonné mais vraiment rien de bien difficile, dit le coureur formé au V.C. Pontarlier désormais licencié à Morteau. Les coureurs pourront rou- ler assez fort, en espérant que le vent en direction des Verrières ne soit pas trop fort, car sinon, c’est un calvaire.”

Bref, il ne faut pas s’attendre à entre- voir les cyclistes de longues minutes comme ce fut le cas au départ de Pon- tarlier en 2009. Le passage s’annonce furtif. Ce qui n’enlève rien au spec- tacle et aux retombées en terme d’images. Le cyclisme en Franche-Com- té se porte bien avec une augmenta- tion de 3,89 % des licenciés (3 607 cou- reurs). Les exploits de Thibaut Pinot

y sont sans doute pour beaucoup “mais aussi le travail de formation des clubs” rapporte le comité régional de cyclisme. Pour les événements festifs autour de l’épreuve, aux associations de redoubler d’ingéniosité pour se mon- trer. Les éleveurs Haut- Doubs avaient accueilli les coureurs sous la porte Saint-Pierre au son des cloches. Rendez-vous dans huit mois.

Une étape de transition.

Le Tour de France dans le Haut-Doubs : il faut remonter au 19 juillet 2009. Ici, Rinaldo Nocentini en jaune à Pontarlier (photo archive L.P.P.).

Jeanne-Antide : solidaires et originales PONTARLIER Initiative À l’initative de deux Jeanne-Antide, l’une de Pontarlier, l’autre de La Rivière-Drugeon, 55 femmes portant le même prénom se sont retrouvées pour célébrer les 250 ans de la naissance de sainte Jeanne-Antide Thouret. Elles mettent en avant l’association OncoDoubs luttant contre le cancer.

J eanne-AntideVerdot n’en revient toujours pas ! Dimanche 10 octobre, 55 “Jeanne-Antide” de France, mais surtout du Doubs, ont passé une journée ensemble. Et elles promettent qu’elles remettront ça. Tout est parti de la particularité de deux amies et anciennes collègues de travail à l’hôpital de Pontarlier por- tant le même prénom : Jeanne-Anti- de Bressand de La Rivière-Drugeon, et Jeanne-Antide Verdot de Pontarlier. Ensemble, elles se sont lancées dans la recherche d’autres personnes por- tant ce prénom. Insolite. “C’est un pré- nom qui n’est pas courant ! Beaucoup de personnes ne connaissent pas. Nos parents nous donnent un prénom : on aime ou on n’aime pas” explique avec sourire l’organisatrice dont l’idée est venue avec son amie après les événe- ments tragiques de Charlie-Hebdo. “Je

suis Charlie, oui, mais je suis aussi Jeanne-Antide” poursuit-elle. Au-delà du simple constat de recen- ser leurs homonymes, elles ont donc organisé cette rencontre à Sancey-le- Long à la maison d’accueil où sainte Jeanne-Antide Thouret est née il y a 250 ans. “Nous avons été en contact avec François Vuillemin qui avait écrit un livre sur les “Marie”. Il nous a aidés.” François Vuillemin a assuré la com- munication de cet événement et mis en lien l’association “Onco-Doubs” avec “Les Amis de Jeanne-Antide” qui gère là-bas une maison d’accueil. L’association Onco-Doubs, créée en 2009 par le professeur Xavier Pivot permet aux patients atteints de can- cer de bénéficier gratuitement de soins socio-esthétiques et de séances d’activités physiques adaptées pen- dant les traitements de chimiothéra-

Les Jeanne- Antide, prénom peu courant, réunies à

Sancey-le- Long (photo F. Vuillemin).

pie dans les établissements de Franche- Comté et notamment à l’hôpital de Pontarlier. Pour une de ces “Jeanne-Antide”, “on se rend compte que beaucoup de Jean- ne-Antide sont devenues infirmières ou enseignantes. Il n’y avait pas de reli- gieuse. Aujourd’hui, on ne veut pas par-

11 “J.-A.” sont nées entre 1934 et 1940, 8 entre 1940 et 1950, 15 entre 1950 et 1960, 17 entre 1960 et 1970, 3 en 1975 et une en 1998. Une chose est claire : elles sont fières de ce prénom insolite. Les Jeanne-Antide sont uniques. E.Ch.

ler de nous mais bien mettre en avant l’association OncoDoubs et aussi le vil- lage de Sancey qui nous a bien accueillies” relate l’organisatrice. Certaines sont venues de très loin (Paris et Sud de la France). Elles ont promis de se retrouver tous les deux ans. Concernant les dates de naissance,

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